Suite à l'article: "La guerre de SOSPAPA n'aura pas lieu"
Bruno Lagadec a réagi en rappelant justement ce que nous rappelons toujours en pareils cas: la présomption d'innocence (et qu'il faut donc rappeler à l'auteur de l'email en question diffusé sans cette précaution) et que j'ai moi même rappeler dans cet article car c'est fondamental.
- BRUNO LAGADEC: [---/---] Sur ton article intitulé "La guerre de SOS PAPA n'aura pas lieu" et dans lequel tu as commis une erreur * qu'il faudra rectifier : je n'ai jamais été une seule fois de ma vie condamné pour "soustraction d'enfant", "escroquerie" ou "travail dissimulé" ou quoique ce soit d'autre sur l'éthique associative !! Jusqu'à preuve du contraire je suis présumé innocent dans "l'affaire Enzo" et j'entends me battre jusqu'au bout pour obtenir un non-lieu ou la relaxe ! [fin de citation]
*RCB: Ce n'est pas une erreur mais une citation et bien évidemment je ne corrobore pas cette (fausse) information même si elle est reprise dans le commentaire. Cet avis de droit de réponse de Bruno Lagadec permet de lever l'incertitude qui pourrait persister suite à l'email initial. Bruno a raison de faire rappeler sa présomption d'innocence et (indépendamment) je suis sensible aux arguments que j'imagine.
J'ajouterai que la pratique des rumeurs est une dévastation qui existe trop souvent dans nos mouvements de coparentalité comme à pour propager celles que chacun a pu subir pendant sa propre séparation. Il faut changer résolument de mode de communication!
Je souhaite à Bruno et à tous ceux qui ont subi ces absences de précaution de présomption d'innocence de pourvoir rétablir leur droit mais surtout leur dignité. C'est un aspect que nous devons toujours avoir présent à l'esprit. Que j'applique lorsqu'un parent demande conseil à RCB (il n'y a dons pas d'exclusion de cas sur critère de "culpabilité potentielle" ou de cas "psychologiquement dérangé", n'étant ni juge ni médecin).
En particulier la présomption d'innocence doit s'appliquer lorsque des parents commettent des choses irréparables tant que la justice n'a pas fait le clair sur ces affaires. Les media sont toujours prompts à diffuser une dépêche sur un drame familial, mais jamais jamais ils ne reviennent sur le résultat des enquêtes (qui pourraient dans bien des cas être prolongé par nos analyses). Les modalités de la justice ne le favorise pas: le huis clos quand des mineurs (parfois certaines affaires "sensibles" ou médiatisées), l'interdiction d'enregistrement dans les salles d'audience, le respect de la vie privée (que la rumeur diffamatoire fait exploser), le secret des instructions (sauf cas politique comme chacun peut en juger et par la publication de nombreux ouvrages qui montre que ce secret est illusoire), l'absence de diffusion publique des condamnations (mais on constate que les délais comme pour cet assassinat froidement d'un policier où après une condamnation, l'appel se faisant attendre plus que raisonnablement, cette présomption d'innocence s'applique à la préventive en libérant un "présumé innocent"(et là on voit les limite de cette précaution). C'est pour cela que je pense que nous devons le faire le plus rigoureusement possible, mais c'est difficile, dans notre propre média.