Chère madame,
Nous sommes de nombreux parents séparés de nos enfants concernés par les deux actions du père de vos enfants. Une grève de la faim tout de même, et le siège d’une grue de travaux publics depuis le 26 novembre au centre ville de Rennes.
Evidemment, vous ne souhaitez ni que le père de vos enfants s’exténue ou même arrive à l’échéance d’une telle grève, ni qu’il ait un accident soit directement en tombant de cette hauteur de 45 mètres qui lui serait fatal, ni si les forces de l’ordre viennent le chercher et qu’il soit conduit par le stress ou la fatigue à tomber dans le vide.
Or il y a une solution.
Déjà sur les causes qui ont déclenché ces actes. Nous savons qu’il y a eu une changement dans le régime de droits de visite, passé d’une situation que nous concevons déjà comme trop déséquilibré avec deux week-ends par mois, extraordinairement réduits à seulement deux heures et dans la situation humiliante et souvent incomprise et souvent injustifiée pour de nombreux parents séparés en « lieu médiatisé ». Un tel changement est forcément dû à des éléments dans le dossier aux affaires familiales qui l’ont attaqué sur des points tels que par prudence ou soupçons, voir des accusations courantes en telles circonstances ont conduit le magistrat à produire un jugement très limitatif. Bien que provisoire puisqu’un appel peut revenir dessus, nous savons que souvent les conditions ne sont pas réunies pour que tous les éléments contradictoires puissent être réunis en temps utiles, quand c’est possible, ou selon des situations personnelles ingérables, et devant certaines accusations, il est impossible de démonter le contraire et que des seuls soupçons peuvent couper définitivement le lien avec ses enfants durablement, comme on le constate depuis des décennies dans les associations. Auxquelles les statistiques ministérielles du lien familial ne s’opposent pas. Avec toutes les conséquences qu’il faudrait que ceux des associations qui soutiennent les « pères perchés » comme Eric vous instruisent. Les conséquences des séparations sont variées, souvent graves, toujours durables. Sans doute si ce père désespéré n’avait pas été si isolé, il aurait pris un autre chemin.
Vous savez ce que vous avez permis de mettre dans ce dossier soit par des accusations, soit par des soupçons, soit par des témoignages demandés, soit en suivant les conseils peut-être perfides de votre entourage, ou d’une personne travaillant pour un organisme qui a intérêt à prendre ou prolonger un dossier, ou un juriste indélicat comme nous en connaissons. Vous avez sûrement agi de bonne foi et les conséquences vous effrayent.
Même si une procédure est possible et fera durer les tourments, la revendication d’Eric est simple : de au moins revenir au système de droit de visite qui était prévu jusqu’à maintenant. Dans tous les cas de faciliter les échanges. Au minimum, le fameux pour beaucoup d’entre nous inacceptable « 4 jours chez le père / le reste chez la mère». Nous ne savons pas s’il était respecté. Mais ce n’est pas le bout du monde. Un minimum. Il ne demande que cela.
Dans tous les cas, vous avez la possibilité d’intervenir sur augmenter les chances d’une issue heureuse dans cette action risquée sur cette grue (même si Eric est un professionnel habitué à se sécuriser en hauteur). Vous savez que si vous promettez au père avec qui vous avez eu trois enfants qu’il pourra les voir comme précédemment et sans une poursuite exagérée du conflit qui vous oppose, il descendra de son perchoir périlleux. Vous vous risquez de voir la situation s'améliorer.
Cela ne vous empêchera pas de faire réviser le jugement en allant dans un sens plus souhaitable pour tous et d’abord vos enfants.
De plus les frais qui risquent de peser suite à cette affaire se retrouveront dans les finances de l’éducation de vos enfants.
Chère madame, mère de trois enfants dont le père est capable d’inonder les médias pour montrer son amour filial, je vous prie de prendre en considération cette demande qui vous le verrez n’est pas une capitulation mais une victoire sur le ressentiment qui exaspère lors d’une séparation et qu’il faut dépasser. Mettez-vous à la place de celui qui était encore il y a si peu avec vous quatre. Pensez à vos enfants.
Rapprochez-vous des médiateurs policiers et demandez la suspension de certains poursuites puisqu'Eric n'a rien dégradé, ni insulté personne et descendrait ainsi librement grâce à votre accord sur des revendications que chacun peut comprendre.
Nicolas Sègerie
Porte parole d’une association de parents séparés.
Page facebook d'Eric Galerne : https://www.facebook.com/eric.galerne.90
Source média :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/rennes-eric-un-papa-en-colere-1448552363
NB: désormais pour contacter le Réseau Colin Bagnard,
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