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Avec la préparation de l'Assemblée Générale Extraordinaire du Collectif la Grue Jaune du samedi 16 avril 2016, Catherine et Gérard Chauvel, qui ont participé à la formalisation statutaire de l'association en créant les statuts en juillet 2014, réagissent aux tergiversations internes.
Bonjour,
Je ne serai pas présente demain puisque je travaille.
Je n’ai pas souhaité m’exprimer davantage par courriel et répondre à untel ou untel considérant que tout ceci était une tempête dans un verre d’eau et, bien loin de ce pourquoi je me suis engagée pour le mouvement des pères il y a 19 ans.
Le Collectif de la Grue est une association crée par des hommes et des femmes de bonne volonté, responsable d’associations afin d’une part d’avoir une existence légale vis-à-vis des pouvoirs publics mais également pour pouvoir avoir un rôle d’information sur les différents projets de loi en cours.
Je rappelle que l’association n’a pas pour la vocation, ni la structure pour se substituer aux associations locales ou régionales qui accueille des particuliers et apporte un soutien.
Aujourd’hui l’association ne peut plus remplir sa mission première et les adhérents en sont choqués et s’en détournent.
Notre association a globalement 15 adhérents à jour de leur cotisation en 2016 [note RCB: en fait quelques une de plus], elle a des statuts qui existent et qui peuvent sans doute être améliorés, un bureau, un compte bancaire et un site internet qui fonctionne. Des outils de communication encadrés vis-à-vis d’associations amies et des adhérents sont nécessaires afin d’être tenus informés de ce qui se passe.
Nous n’avions pas jusqu’à présent de responsabilité civile car nous n’en n’avions pas les moyens ; or j’apprends qu’on en a souscrite une sans que le bureau en ait été informé. Des personnes se mandatent pour réaliser certains actes, des courriels calomnieux circulent à l’attention des adhérents pour discréditer telle personne ou telle façon de faire.
Pour moi, une association est un lieu d’échange et de liberté conforme aux fondements de la Déclaration du Droit de l’Homme et du Citoyen de 1793. L’échange avec certaines personnes du bureau ne traduit pas cet état d’esprit.
Nous sommes tous et toutes victimes des dysfonctionnements de la Justice et nous trouvons encore le moyen de nous blesser mais au nom de quoi ?
J’ai honte du spectacle que l’on donne sur les réseaux sociaux, dans les courriels ou les courriers postaux.
J’espère que vous saurez tous raison garder et faire en sorte que tout ce pourquoi des centaines de bénévoles se sont battus et se battent encore, ne soit pas vain et subsiste après cette assemblée générale extraordinaire.
Nous souhaitons l’égalité parentale réelle et n’oubliez pas que seule la victoire est belle !
Catherine Chauvel
Militante et femme libre