Le maintien des relations des enfants du divorce ou de la séparation, avec leurs deux parents séparés ou divorcés, leurs grand-parents, leurs deux familles... pour l'égalité parentale et une co-parentalité responsable.
Suite à plusieurs suicides parentaux dans le cadre de séparation dont le dernier:
D’après une information du 6 janvier, épiphanie exécrable: http://rhone-alpes.france3.fr/2014/01/06/un-homme-et-sa-fillette-retrouves-pendus-st-jean-de-touslas-rhone-388867.html
==> Un père et sa fillette de 7 ans ont été retrouvés morts par pendaison, dimanche soir, dans sa maison à Saint-Jean-de-Touslas, près de Lyon. Il s'agit vraisemblablement d'un nouveau drame de la séparation selon les gendarmes. La mère de la fillette, venue dans la soirée rechercher l'enfant et n'obtenant pas de réponse, a d'abord appelé son beau-père, qui a ensuite alerté les gendarmes et les pompiers.
Vers 21H00, ces derniers ont pénétré dans la maison et découvert les deux corps pendus et sans vie dans le couloir. Selon les premiers éléments de l'enquête, le père aurait tué son enfant avant de se donner la mort.
==> Le 17 novembre dernier, dans la Drôme, un père de 34 ans avait pendu ses deux enfants de 18 mois et 3 ans, dans un contexte de séparation difficile. Il avait été retrouvé hagard sur les lieux du drame, après avoir tenté de se suicider en absorbant des barbituriques. Ecroué à l'UHSA de Bron (Rhône), il s'est pendu un mois plus tard dans sa cellule de l'unité hospitalière spécialement aménagée.
A partir de la source : http://www.metronews.fr/info/valence-drome-il-aurait-pendu-ses-deux-enfants-avant-de-tenter-de-se-suicider/mmkq!vS57BXm2XKzo
Le 17 novembre 2013 (Valence) - Un garçon de 18 mois et une fillette de 3 ans ont été retrouvés pendus, samedi, dans une maison près de Valence. Leur père, qui en avait la garde ce week-end-là, fait figure de principal suspect. Des barbituriques et des lettres abondant dans ce sens ont été découverts chez lui.
Terrible découverte, samedi, pour les pompiers de Valence. Contactée par un employeur qui se disait inquiet de ne pas avoir vu son salarié de la journée, une équipe d'intervention s'est rendue à la maison de cet homme, âgé de 34 ans, située à Livron-sur-Drôme. Sur place, scène d'effroi : les pompiers découvrent les corps pendus de deux enfants à la rambarde de l'escalier intérieur de la maison. L'une des victimes est une fillette de 3 ans. L'autre, un garçon âgé de seulement 18 mois.
A proximité de deux corps en état de rigidité cadavérique, les pompiers découvrent leur père, "conscient mais quasiment dans l'impossibilité de se mouvoir ou de s'exprimer", rapporte le parquet de Valence. La faute probablement à "un certain nombre de barbituriques" qu'il aurait ingurgités. De nombreux médicaments auraient d'ailleurs été retrouvés sur place. Ainsi que des écrits émanant, semble-t-il, du père, dont une lettre mentionnant une somme d'argent à destination d'un membre de sa famille, ainsi que des courriers adressés à d'autres proches, à son ex-compagne et à son notaire.
Garde alternée
Au lendemain de cet effroyable fait divers, les circonstances de ce drame laissent peu de doutes. Selon le procureur de Valence, la mort des deux enfants interviendrait en effet "dans un contexte de séparation familiale". Ce week-end-là, les enfants avaient été momentanément confiés à leur père pour "une sorte de garde alternée". Ils étaient avec lui depuis vendredi midi et il devait les rendre ce samedi en fin de journée. "Le contexte des faits et un certain nombre d'éléments me font penser" à un drame de la séparation, "mais ce n'est qu'une hypothèse, vraisemblablement très plausible", a prudemment déclaré le procureur.
Le père, qui n'avait pas d'antécédent judiciaire, a été hospitalisé à Montélimar, tandis que la mère et la grand-mère maternelle des enfants ont été prises en charge psychologiquement à l'hôpital de Valence.
Il s’est suicidé un mois après (source précédente).
RCB: Comme dans cette affaire l'auteur est mort, il n'y aura pas de procès et on ne saura pas pourquoi il a été conduit à cela! Faut-il pour autant ne pas poser la question?
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Article d'origine de Jennifer Larcher, de 24matins publié le 10 juin 2012.
La source que les enquêtes privilégient est celle d’une « séparation conjugale ». Le procureur de la République de Quimper, Éric Tuffery déclare que l’hypothèse retenue s’oriente vers « un double homicide suivi d’un suicide ». Le père de 35 ans et ses deux enfants âgés respectivement de 18 mois et 4 ans ont été trouvés sans vie dans leur domicile dans le sud du Finistère à Fouesnant. Les gendarmes ont tenté de retrouver la mère de famille. Cette dernière contactée puis interrogée a expliqué qu’une dispute le soir du drame avait éclaté.
Elle aurait eu un différend avec son conjoint et aurait décidé de quitter le domicile. Qu’est-ce qui a poussé ce père de famille à se suicider et à tuer ses enfants ? Pour l’instant, aucune information supplémentaire n’a été transmise à la presse. Le parquet de Quimper communiquera davantage de données sur l’enquête dès lundi après-midi. À l’heure actuelle, les enquêtes tentent d’apporter des réponses à de nombreuses questions.
Dans le but de clarifier cette affaire, desauditions auraient lieu, cela concernerait les membres de la famille ainsi que les voisins. Ces derniers auraient peut-être l’opportunité d’éclaircir certains points. Une autopsie du père et des deux enfants sera réalisée dans la journée de lundi. Cela permettra de connaitre les circonstances du drame [RCB: et aujourd'hui quelle conclusions?]. Le couple avait depuis quelque temps de nombreuses difficultés, la cause du drame familial [RCB: est-ce la CAUSE ou le RESULTAT?] est donc pour l’instant privilégiée.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que cette situation se produit, en début d’année un père avait tué ses trois enfants à Zuydcoote avant de se donner la mort.[RCB: mais là non plus pas plus de "conclusions" sur les "causes"] (source : http://www.24matins.fr/dans-le-finistere-un-pere-pend-ses-enfants-et-se-suicide-apres-une-separation-conjugale-17803)
Du côté féminin, c’est le même sentiment, mais souvent moins dramatique :
[extrait du blog auméfinin.com dont la lecture dénote des problèmes d’éducation] :
Une jeune femme : Après 23 ans de vie commune et un enfant, tout s'est arrêté pour moi au mois de février 2012. Après une tentative de suicide raté, aujourd'hui rien n'a changé. Je pense toujours au suicide. Aujourd'hui je poursuit mes test entre médicaments et alcool. Je ne sent super nase. J'ai eu la tête qui tourne toute la journée. Je ne sais plus quel jour on est il y a des moment ou je ne me rappel plus mon nom. Je vais poursuivre ce soir. C'est juste pour voir si j'arrive me lever demain matin. Je pourrais à cet heure me jeter sous un train ça ne me ferait même pas peur. À ce jour je me sent encore perdu. Je ne demande plus d'aide car personne ne peut m'aider. Je suis simplement mon chemin et on verra bien. Ces quelques mots juste Pour parler. [là n'y a-t-il pas assez d'indicateurs pour signaler la détresse et agir?] (lire la suite sur http://forum.aufeminin.com/forum/f343/__f50647_f343-Separation-et-suicide.html)
QUELQUES EXPLICATIONS PAR UN PSYCHOLOGUE spécialiste du suicide :
Dans le Progrès de Lyon le 8 janvier2013 :
(initiales du journaliste A.D.?)
Commentaire RCB:
On ne dispose toujours pas de données chiffrées! Et alors? Certaines associations qui elles ont produit des chiffres sont interdites de produire publiquement les vrais chiffres (sous pression de la perte des subventions) car ils feraient peur ! (il s'agit de SOS suicide Phénix)
Quelle prévention propose-t-on aux parents en risque de séparation pour prévenir les drames familiaux? RIEN!
Evidemment, une analyse simplifiée pourrait dire que ce n'est pas généralement l'intérêt puisqu'il faille pousser les candidats au divorce vers les "intervenants" dont nous avons déjà parlé! Alors la "médiation" est illusoire car non souhaitée...
La suppression symbolique de l'enfant fruit du couple ne constitue pas une vengance mais un simple désespoir sans solution... c'est pourquoi il faut offrir par la prévention un bout de tunnel à ces possibles et de plus en plus probables cas dans l'esprit de toutes LES familles puisque la séparation est maintenant le cas majoritaire des familles!
La situation individuelle est-elle vraiment la seule cause à ces drames? Le climat social qui entoure les familles en cas de difficulté ne permet-il pas que la peur d'abus sociaux occasionnent ces drames?
La surprise de la séparation qui occasionne beaucoup de ces drames ne doit-elle pas être désamorcée en amont par une formation systématique des familles?
Vos avis svp en commentaire?