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Le maintien des relations des enfants du divorce ou de la séparation, avec leurs deux parents séparés ou divorcés, leurs grand-parents, leurs deux familles... pour l'égalité parentale et une co-parentalité responsable.

Une première réaction au texte de pétition proposé au RCB

(texte de proposition de pétition annoté, barré, souligné, commenté par le Réseau Colin Bagnard : NS/RCB)
Appel pour que le rapport 2008 de la Défenseure des Enfants D. VERSINI ne soit pas mis au placard par le gouvernement[1].
Ce rapport intitulé « Enfants au cœur des séparations parentales conflictuelles : Plaidoyer pour mieux préserver l’intérêt des Enfants » ne fait l’actualité aujourd’hui qu’au travers d’une proposition de loi. Celle-ci est limitée au statut de tiers (beaux parents) dans les familles recomposées associant les familles homoparentales.[2]
Pourtant le rapport de la Défenseure des Enfants aborde de nombreux aspects où les droits des Enfants sont bafoués, et propose diverses solutions. Notamment en terme d’une meilleure coparentalité dans l’intérêt des Enfants.
Nous, parents, associations souhaitons que cela soit une priorité dans le cadre du prochain débat parlementaire !
Les chiffres suivant entre autres montrent qu’il y a urgence.[3]
Sur près de 15 millions de mineurs, un enfant sur quatre ne vit pas aujourd’hui avec ses deux parents. En 2006, près de 140 000 divorces. 6 divorces sur 10 incluent un ou plusieurs enfants.
Une fois sur deux ces divorces sont contentieux et dans 10% des cas, (soit 35 000 divorces), la situation au regard des Enfants n’est pas résolue. Ainsi, 18% des enfants de moins de 25 ans de parents séparés ne voient jamais leur père, un enfant sur quatre voie son père une fois par semaine, 22% ne le rencontrent que 4 fois par an.
Le rapport explique aussi que de plus en plus de cas montrent que des enfants sont instrumentalisés par l’un ou l’autre des parents. Au point que certains professionnels évoquent un Syndrome d’Aliénation Parentale – SAP.
 Le rapport propose : « …Tout enfant exposé à de telles emprises devrait être considéré, de fait, comme un enfant en danger et donc relever de la compétence du Juge des Enfants et pouvoir bénéficier d’une mesure d’assistance éducative très adaptée, de nature à favoriser un travail d’évaluation très ciblé et d’accompagnement thérapeutique spécialisé… ».
Aujourd’hui la protection des enfants aliénés est quasi nulle ! Le parent aliénant (mère et aussi père, les 2 cas existent) nie le rôle de l’autre parent, son existence, empêche son contact avec les enfants, au moyen d’allégations mensongères : maltraitance, pédophilie, maladie mentale, alcoolisme, contraintes sur les Enfants  Les droits de visites décidés par la Justice ne sont pas respectés[4] et pire la Justice s’avère incapable de les faire appliquer ! Ce parent a aussi besoin de soins thérapeutiques[5].
Vous en appelons à la réflexion et à l’action collectives sur ce sujet : Parents, professionnels de l’éducation, de la santé, de la justice, travailleurs sociaux, parlementaires, maintenant ! Signez cet appel, prenez contact, agissez en solidarité de ces enfants privés d’enfance !
COLLECTIF DE SIGNATAIRES : liste des associations signataires.

[1] Si le rapport Versini peut être une source, il apparaît que c’est une erreur de partir de cette seule source. En effet, il est le réceptacle d’un ensemble d’associations familiales qui sont rétrogrades par rapports aux droits des pères, en particulier sur la résidence alternée. De plus, la promotion de l’autorité parentale donnée aux tiers, alors que l’état n’est pas même capable de faire respecter ceux des premières personnes concernées : parents directs, grands-parents, collatéraux… tient sur tout de la volonté d’ouvrir le champs de l’homoparentalité, problème très minoritaire. Le sentiment est que pour cause de « facilité », on détruit un peu plus le lien avec le parent légitime pour une relation que celui-ci ne pourra pas réellement contrôler, puisque il est le premier à avoir la responsabilité de la coparentalité. Le rapport Versini ne doit rester qu’UNE source parmi celle issus d’autres analyses, dont les nôtres. De plus, il ne faut pas une action qui se présente comme étant pour ou contre le gouvernement, notre action est hors du temps politique ; ce serait le discrétiser.
[2] La présentation de l’Appel doit être intemporelle !
[3] Ces chiffres sont intéressants, mais ne montre qu’une évolution sociale ; ceux qu’il faut montrer ne sont pas connus ! L’urgence est d’intervenir dans les cas de non respect de l’autorité parentale, dans ceux où il y a un grave problème de santé notamment ; et non pas dans ceux généraux de la situation familiale qui en soit ne veut rien dire et permet justement de créer un trouble ! Il faut être clair sur notre communication : il s’agit de faire évoluer les rapports entre les parents, nous ne sourions viser le rétablissement à « l’ancien temps » de la famille, ce qui nous discrédite en nous faisant passer pour des réactionnaires, alors que la plupart sommes pour la parité ! et les nouveaux pères.
[4] Il ne faut pas laisser penser que notre revendication se limite au respect des décisions de justice, car sa compréhension de ces phénomènes est très limitée ! Bien sûr l’application des décisions est une choses, mais pourquoi s’obstiner à faire respecter des décisions qui ne sont pas respectueuses, ni des enfants, ni des parents lésés, ni des familles ?
[5] De même qu’il faut aller dans le sens de dépénaliser la justice familiale par la création d’un secteur nouveau spécifique, il faut aussi éviter de médicaliser ce secteur. D’une part cela va aggraver les situations ressenties de psychodrame avec les conséquences pour les enfants ; tenons-nous en aux cas de réelles maltraitances où les services ne font pas tout ce qu’il faut pour sauvegarder les enfants, conférer l’actualité éloquente en ce domaine, parfois malgré les intervention du second parent ! D’autre part, le but de notre action n’est pas de faire la promotion d’un secteur, celui des « psy », qui a largement contribué par ces thèses orientées par le féminisme et un étatisme désuet, au développement des scissions familiales. De plus scientifiquement, il est maintenant prouvé que les concepts sur lesquels ce secteur est formé et reste encore immergé ne sont pas objectives. Nous devons vivre avec les progrès de la science. Cela signifie qu’un grand effort de formation doit être fait pour actualiser les pratiques avec les connaissances ; c’est le cas aussi pour le Syndrome d’Aliénation Parentale qui met beaucoup de temps à émerger.
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