(texte de proposition de pétition annoté, barré, souligné, commenté par le Réseau Colin Bagnard :
NS/RCB)
Appel pour que le rapport 2008 de la Défenseure des
Enfants D. VERSINI ne soit pas mis au placard par le gouvernement.
Ce rapport intitulé « Enfants au cœur des
séparations parentales conflictuelles : Plaidoyer pour mieux préserver l’intérêt des Enfants » ne fait l’actualité aujourd’hui qu’au travers d’une proposition de loi. Celle-ci est
limitée au statut de tiers (beaux parents) dans les familles recomposées associant les familles homoparentales.
Pourtant le rapport de la Défenseure des Enfants aborde de nombreux aspects où les
droits des Enfants sont bafoués, et propose diverses solutions. Notamment en terme d’une meilleure coparentalité dans l’intérêt des Enfants.
Nous, parents, associations souhaitons que cela soit une priorité dans le cadre du
prochain débat parlementaire !
Les chiffres suivant entre autres montrent qu’il y a
urgence.
Sur près de 15 millions de mineurs, un enfant sur quatre ne vit pas aujourd’hui avec ses deux parents. En 2006, près de 140 000 divorces. 6 divorces sur 10 incluent un ou
plusieurs enfants.
Une fois sur deux ces divorces sont contentieux et dans 10% des cas, (soit 35 000 divorces), la situation au regard des Enfants n’est pas résolue. Ainsi, 18% des enfants
de moins de 25 ans de parents séparés ne voient jamais leur père, un enfant sur quatre voie son père une fois par semaine, 22% ne le rencontrent que 4 fois par an.
Le rapport explique aussi que de plus en plus de cas montrent que des enfants sont instrumentalisés par l’un ou l’autre des parents. Au point que certains professionnels
évoquent un Syndrome d’Aliénation Parentale – SAP.
Le rapport propose : « …Tout enfant exposé à de telles emprises devrait être considéré, de fait, comme un enfant en
danger et donc relever de la compétence du Juge des Enfants et pouvoir bénéficier d’une mesure d’assistance éducative très adaptée, de nature à favoriser un travail d’évaluation très ciblé et
d’accompagnement thérapeutique spécialisé… ».
Aujourd’hui la protection des enfants aliénés est quasi nulle ! Le parent aliénant (mère
et aussi père, les 2 cas existent) nie le rôle de l’autre parent, son existence, empêche son contact avec les enfants, au moyen d’allégations mensongères : maltraitance, pédophilie, maladie
mentale, alcoolisme, contraintes sur les Enfants Les droits de visites décidés par la Justice ne sont pas respectés et pire la Justice s’avère incapable de les faire appliquer ! Ce parent a aussi besoin de soins
thérapeutiques.
Vous en appelons à la réflexion et à l’action collectives sur ce sujet : Parents, professionnels de l’éducation, de la santé, de la justice, travailleurs sociaux,
parlementaires, maintenant ! Signez cet appel, prenez contact, agissez en solidarité de ces enfants privés d’enfance !
COLLECTIF DE SIGNATAIRES : liste des associations signataires.