Le gouvernement vient de prendre des dispositions pour ajouter à la liste des délits pénaux et criminels "la violence psychologique faite au sein du couple". Le Réseau Colin Bagnard avait déjà fait la remarque de l'aspect psychologique dans les relations entre les parents, notamment sous le vocable de SAP (syndrôme d'alliénation parental - voir page spéciale de ce blog).
Mais ce projet risque de louper sa cible.
Les faits: D'après Marie BOETON du quotidien La Croix:
(http://www.la-croix.com/La-violence-psychologique-au-sein-du-couple-pourrait-devenir/article/2402961/4076)
Le premier ministre François Fillon a accédé mercredi 25 novembre à une revendication féministes en annonçant la création d’un délit de « violences psychologiques au sein du couple ».
Une manière de transposer, au sein des ménages, le délit de « harcèlement moral » déjà reconnu dans le monde du travail. « La création de ce délit va permettre de prendre en compte les situations les plus sournoises, ces situations qui ne laissent pas de traces à l’œil nu, mais qui mutilent l’être intérieur des victimes », a souligné le locataire de Matignon, qui souhaite un vote du Parlement sur ce sujet avant l’été 2010.
On ignore encore si ce texte sera programmé au Parlement
Cette annonce est la reprise d’une proposition de loi présentée mercredi matin par un groupe de députés siégeant au sein de la mission parlementaire contre les violences faites aux femmes. Leur texte stipule que le fait de « soumettre un conjoint à des agissements ou à des paroles répétés ayant pour effet une dégradation des conditions de vie de la victime susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité ou d’entraîner une altération de sa santé physique ou mentale est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende ».
La journaliste commente: On ignore encore si ce texte sera programmé au Parlement ou si le gouvernement s’en inspirera pour présenter son propre projet de loi. Qu’importe, pour la députée de Paris (Parti de gauche) et membre de la mission parlementaire contre les violences faites aux femmes Martine Billard, il s’agit bel et bien d’une petite révolution, car on prend enfin en compte le fait que « des paroles très humiliantes répétées quotidiennement à une femme peuvent totalement la détruire ». Certains professionnels du droit redoutent cependant que l’effectivité d’un tel délit soit difficile à démontrer, et donc à poursuivre.
Un bracelet électronique pour mari violent .
Autre mesure phare annoncée par le premier ministre, l’expérimentation du port du bracelet électronique devrait être lancée dès le début de l’année prochaine dans le but d’éloigner les maris violents. Il s’agit en fait, comme l’avait déjà annoncé la secrétaire d’État chargée de la famille Nadine Morano, de transposer un dispositif existant en Espagne.
Ce dernier consiste à munir d’un bracelet électronique le mari violent et à doter la victime d’un boîtier, qui sonne si son agresseur approche de trop près son domicile ou son lieu de travail. Ce dispositif permet, dans le même temps, d’alerter la police. Ces mesures d’éloignement des auteurs de violences devraient également concerner les concubins et les personnes pacsées.
Le chef du gouvernement a enfin annoncé vouloir créer un « régime juridique de référé-protection », dispositif qui permettrait de protéger certaines femmes victimes avant même que celles-ci n’aient décidé de porter plainte. Plus symboliquement, il a été décidé mercredi de faire des violences faites aux femmes la « grande cause nationale 2010 ». Un « label » qui s’accompagne de moyens financiers importants en direction des associations de défense des femmes battues. ANALYSE DU RESEAU COLIN BAGNARD:
Ce projet tel qu'il se présente là ou tel qu'il l'a été dans les autres média est particulièrement FONDAMENTALEMENT anti-masculin,
CONTRE-PARITAIRE
ET DONC
ANTIREPUBLICAIN,
VOIR
ANTICONSTITUTIONNEL.
En effet, d'inspiration ultraféministe, ce projet propose de stigmatiser le sexe masculin dès qu'il est en couple; c'est pourtant en contradiction avec plusieurs principes et constats:
- d'abord c'est toute violence qui est à éradiquer, pas seulement celle au sein du couple, ou en direction d'un genre.
- habituellement, la revendication de la gente féministe est justement le principe de parité, qui ne serait pas là respecté. Ce projet est sexiste, tend au ségrégationnisme.
- déjà le statut du mariage (et maintenant le PACS) entre éventuelles victimes est un facteur aggravant pour les cas de commission d'actes de violence,
- Quand ces violences sont réelles! Ce n'est pas objectif au vue des données réelles scientifique: les pseudo statistiques présentées dans les média par les pro-féministes, comme le montrent les études sociologiques faites dans plusieurs pays avancés, sont entachées de beaucoup de problèmes de biais scientifiques liés à l'observation et au recrutement des sondés. Ces données sont carrément orientées, trafiquées, vraie propagande que personne ne se risque à contester vu l'attrait électoral vis-à-vis de la gente féminine. Pour ce qui s'agit des violences au sein du couple, ses statistiques pourtant établissent un rapport de 2 entre violences masculines et féminines. Il n'y a pas de quoi pavoiser, sans tenir compte des nombreuses anomalie de traitement.(voir page du blog sur ce sujet). L'objectivité des faits n'enlève pas la gravité des faits bien entendu. L'origine des coups est à vraiment observer.
- Les dernières lois en matières familiales prévoit que le MARI soit mis dehors dès qu'il y aurait violence et manu militari s'il vous plait; alors que l'on sait que les accusations mensongères sont légions, avec une organisation d'associations et de membres de professions proches du secteur juridique dont c'est le gagne pain. Mais le pain pourrait manqué pour certains foyers hébergeants avec complicité et mauvaise foi des mères, qui en toute impunité vis-à-vis des loi sur "l'autorité parentale" sont complices de vrais enlèvements.
- Ainsi beaucoup de pères (le plus souvent) se retrouvent ainsi coupés "brutalement en effet" de leurs enfants...parfois à vie..., avec souvent perte de tous les repères, jusqu'au travail, finissent SDF et même la vie. Ce projet est foncièrement à l'encontre du principe de "non présumé coupable" à présumer innocent si chère à la Justice (de ceux qui ont les moyens matériels et sociétaux de se défendre).
- Quant au bracelet électronique dans ce cas de figure, comment organiser les allertes alors que par principe le "mari" ne peut rien savoir de ce qu'est la vie de son "ex" et surtout de ses enfants? Faut-il insérer la divination dans ce projet de loi?
- Vu la capacité des services sociaux que l'on peut constater pour certaines affaires touchant l'enfance en danger et la prévention des drames; on peine à croire que l'objectivité de la coordination Préfecture - Police - assistantes sociales - médecins - PMI - Education nationale - Justice... soit perspicace ! (d'après nos observations et les faits divers si nombreux que ce blog les laissent passer comme des corps lors d'un tsunami social)
- déjà la violence psychologique existe dans la loi pénale, alors pourquoi ne pas l'utiliser puisque cette loi est demandée à corps et à cris par bien des femmes (déjà) et des hommes victimes réellement, mais fait rarement relevés et enregistrés comme tels. Le sexisme s'applique déjà. La position masculine pour une victime est particulièrement difficile à faire comprendre étant anti-culturelle (anti-anti-féministe), la force physiologique n'est pas forcément l'obligation de frapper comme on voudrait nous le faire croire. La retenue est plutôt un fait masculin, conscient justement de sa "force"; mais c'est sa faiblesse. S'il y a des barbares, ils sont des deux côtés. Et ce n'est pas du masculinisme que d'observer que la psychologie féminine à ses propres attributs.
- Certes il est difficile de prouver l'existence d'un cas ou deux de fait de violence psychologique, d'où qu'ils viennent; ce qui aggrave la gravité des faits restés impunis, mais cela l'est déjà quand il s'agit de vrais faits réels qui perdurent dans le temps où les moyens de prendre acte est déjà constaté comme impossible! Donc difficile à démontrer avec objectivité.
- Peut-être les agents de police spécialisés dans les conflits familiaux dernièrement créés par le même gouvernement pourront limiter les dégats, mais combien seront-ils? Par qui seront-ils formés? Les féministes?
- Pire, dans le présupposé que la "femme" subit plus que l'homme psychologiquement, au premier racontar, la maréchaussée va débarquer dans les foyers, faisant peur aux enfants présents, armé comme pour des gangsters, sans la moindre nuance liée à l'incompréhension de ce qui se passe et fiers de laisser entendre comme si la force avait changé de côté: c'est cela le terrorisme! Le contraire de la loi.
- finalement, la vie privée disparaît avec l'intimité du couple et la vérité de la relation avec sa régulation (intra et extra familiale) est toujours à la merci d'une intervention maladroite et intempestive d'une pseudo-bonne fée qui croit bien faire en détruisant un ménage pour une explication (toutes proportions gardées selon les cas).
- la famille n'existe plus puisque sa capacité d'intervention, comme cela se passe dans les contrées et diasporas "traditionnelles", ne peuvent même plus intervenir judiciairement suspecté d'être partiaux!
- les lois de la République ce sont constituée contre les corporatismes et toutes ségrégations de quelques types qu'elles soient, ici genre "hommes contre femmes" ("tout contre" disait le poète).
Le Réseau Colin Bagnard suivra donc attentivement cette affaire.
Car déjà, c'est comme un pan de notre civilisation qui disparait dans cette affaire de délit de violence psychologique!