En remontant les liens de personnes concernées par ce sujet, je suis tombé sur cette information de jean-Marie tiré d'un quotidien.
Jean Marie FRANCE - THIERACHE (02) Une mère de famille en prison Vendredi 12 Février 2010 -
http://www.courrier-picard.fr/courrier/content/view/full/220007
trouvé sur: http://es-es.facebook.com/topic.php?uid=208791760993&topic=13857
Jeudi 11 février 2010, une femme de trente ans est partie en prison pour deux mois ; elle avait refusé le droit de visite et d'hébergement de ses deux premiers enfants au père de ces derniers. La sanction peut sembler lourde mais un père a des droits.
Et l'équilibre des enfants passe aussi par la présence du père biologique lorsqu'une décision de justice est en sa faveur. C'est le message qu'a voulu faire passer le tribunal correctionnel de Laon, jeudi. Un jugement qui confortera les pères -soucieux de continuer à prendre soin de leurs enfants malgré une séparation conjugale- dans leur volonté d'assumer leur rôle de parent. La prévenue est arrivée à l'audience, escortée par des gendarmes. Elle est ressortie en leur compagnie. Encore une image choquante si l'on s'en tient aux clichés ; car les avertissements n'ont pas manqué d'être adressés à la jeune mère. Aurore Jegat a vécu pendant huit ans avec un compagnon ; de leur union est né un petit garçon en 2005 et une petite fille en 2006. En octobre de cette année là, elle rencontre un autre homme, se marie avec lui ; ensemble, ils ont un enfant âgé, aujourd'hui, de vingt mois. Droit de visite et d'hébergement pour le père Le juge aux affaires familiales a confié la garde des deux premiers à leur mère et octroyé un droit de visite et d'hébergement à leur père. En dépit de cette décision, Aurore Jegat et son nouveau mari vont refuser systématiquement de lui remettre les enfants, ce à une vingtaine de reprises, parfois avec brutalité. Le père biologique dépose des plaintes qui aboutissent à deux condamnations envers Aurore Jegat ; la seconde fois, elle écope de six mois de prison, une peine confirmée par la cour d'appel d'Amiens le 13 mai 2009. La maman ne répond à aucune convocation du tribunal, à aucune injonction, à aucun procès et refuse toujours de laisser son ex-compagnon, rencontrer ses enfants. C'est la raison pour laquelle, elle a été cueillie par les forces de l'ordre à son domicile, dans une petite commune de Thiérache et conduite manu militari devant le tribunal pour y être jugée dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. Une femme sous influence A la barre, elle fait de longs reproches à son ex-ami, l'accusant de nombreux maux qu'elle n'a pas pris la peine de signaler auparavant. Or, l'enquête sociale le concernant, déposée en mars 2008, ne retient rien à son encontre. Contrée, Aurore Jegat trouve d'autres explications, d'ordre pratique celles-là, aussitôt réfutées par le président de séance, Louis Bétermiez : « Dans cette enceinte, vous n'êtes pas la victime mais l'auteur. Si vous aviez des problèmes, il y a des voies de droit pour régler ceux que vous avez créés. » Le substitut du Procureur de la République, Xavier Sicot n'est pas plus tendre et lui reproche de mettre ses deux aînés en danger psychologique. Il requiert quatre mois de prison ferme, augmentés des six mois de la condamnation précédente avec délivrance d'un mandat de dépôt. L'avocat de la prévenue pointe du doigt le mari de sa cliente. « C'est lui qui est derrière cette histoire mais c'est elle qui est poursuivie. Il l'a utilisée. » À l'énoncé du jugement, l'intéressé veut parler au président et à sa femme. Le président accepte qu'il voie son épouse dans une autre salle mais ne peut lui répondre, le procès étant clos. « Personne n'a de cœur dans la justice » hurle l'homme dont la véhémence s'accroît. Il est emmené hors du prétoire par les policiers et ne pourra, finalement, pas voir sa femme avant son incarcération, pour des raisons de sécurité.
FRANÇOISE.-J. CHÉRUY
COMMENTAIRE DE RCB:
S'il est toujours dommageable qu'une mère se retrouve incarcérée, comme pour tout prisonnier d'ailleurs, qu'il ait ou non des enfants, pour ces enfants, pour les familles... les mères concernées par le déni de droit du père ne sont pas souvent comdamnées, et quand elles le sont, il n'y a pas souvent d'effets. La réciproque n'est pas identique.
Ici, par une situation particulière, finalement, après combien d'avertissements, et finalement pour non respect de la justice et ses décisions, plus que par non respect à proprement parler de ce père, goutte d'eau dans l'océan de désespoir de la cause parentale, c'est le signe peut-être que les choses vont changer.