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  • : Blog du Réseau Colin Bagnard pour les enfants du divorce
  • : Le maintien des relations des enfants du divorce ou de la séparation, avec leurs deux parents séparés ou divorcés, leurs grand-parents, leurs deux familles... pour l'égalité parentale et une co-parentalité responsable.
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Recherche À Partir De Mots Clef

9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 10:13

Pour répondre à la question : La journée de la femme est-elle utile ? postée par Yahoo :

https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20150307041951AA6Pi2Q

 

En fait, c'était le seul jour dans l’année qui restait, oublié par les féministes! Ce n'est pas la parité que cela! Et puis en France ramener la parité à une seule question de salaire moyen est profondément illustratif des valeurs qui président à ceux et celles qui sont derrière cette propagande: le matérialisme et l'esprit de vengeance en s'attaquant au porte monnaie. Une société équilibrée ne se base pas que sur l'indépendance versus monétaire, les relations entre les deux genres doivent aussi être modifiées car la stratégie guerrière des dernières décennies amène la division sur un climat de chantage au plan social familial économique éducatif et culturel: un pas anthropologique dont nous ne nous remettrons pas et en grande partie facteur de la crise sociétale que nous vivons.

 

Il en va autrement ailleurs dans le monde où le droit des femmes a encore du progrès à faire même si:

Les femmes en Arabie Saoudite ont forcément un chauffeur *;

Les filles en Afghanistan peuvent toutes se passer d’école et d’université ;

En Indes, on ne voit presque jamais de femmes violées * ;

En Iran, les femmes mariées peuvent divorcer sans même le demander *;

En Afrique sub-saharienne, les femmes excisées assument quand même les obligations domestiques *;

Au Pakistan, la chirurgie esthétique au vitriol se pratique en famille ;

Et surtout les femens ne trouvent rien à se mettre…

 

NB le symbole * = « Ca existe aussi en France ! »

 

Cependant dans le droit et son application ou ses dérives, en France, et largement en Europe communautaire, s’étend la suspicion, l’étouffement, le dénigrement, l’exclusion … c’est la règle dans les séparations familiales contre ces hommes, ceux qu’on appelle « père ».

Quand le président les invitera-t-il ?

Quand le parlement les écoutera-t-il?

Quand les médias restitueront-ils leur soufrance et leur combat?

Quand les collectivités les prendront-elles en compte?

 

Nicolas Porte parole du Réseau Colin Bagnard

Association qui est par principe égalitaire puisque privilégie les relations des enfants de familles séparées divorcées avec leurs DEUX parents.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 13:30
 

  Lorsqu’on lit les textes de nombreux enseignants sur le net ou les analyses de psychologues, on ne peut qu’acquiescer : le laxisme gagne du terrain.

 

Ainsi : l’éducation des enfants se partage entre plusieurs sources « d’autorité », si le terme existe encore au dictionnaire académique:

  • Les parents au sens nucléaire, (papa & maman)
  • L’entourage, au sens famille élargie,
  • La rue ou le quartier,
  • L’école,
  • Les médias avec surtout la « télé »,
  • Les androïdes de toutes « générations ».

journee-internationale-de-l-enfant.jpg

 

Les parents, s’ils sont encore en vie, s’ils sont encore en couple, ce sera peut-être l’éloignement pour le travail ou la capacité d’encadrer leurs enfants dans les matières générales qui fera défaut. Mais de plus en plus souvent, ces familles sont dites « monoparentales », sous entendu la famille n’est plus même ce noyau nucléaire des deux parents… alors évidemment, si la séparation des parents est passée par là, il sera facile de proposer aux enfants d’autres parents de substitution, « les fameux tiers », en délogeant parfois le parent réel (c'est-à-dire naturel). Et voilà que des couples étranges apparaissent… qui détruisent encore le modèle, sinon institutionnel fruit des plusieurs millénaires, au moins le modèle biologique. Une imposture qui fait passer l’engeance humaine au rang des gastéropodes, hermaphrodites et détourne la société vers celui de la mante religieuse ou de la veuve noire.

 

L’entourage, voilà que les grands-parents, les oncles et tantes, les voisins, tous n’ont plus qu’un rôle ténu dans l’éducation a contrario de modèles culturels africains, asiatiques ou américains ; puisque les familles là au sens étendu, sont éclatée entre monde rural et urbain, d’une région à l’autre, d’un pays à l’autre avec la mosaïque culturelle qui forme notre cadre sociologique. Mais avec le débat sur la filiation, pourquoi s’embarrasser des grands-parents…

 

L’école, comme le disent ces enseignants irrités dans leur environnement professionnel, développant d’ailleurs un taux de suicide objectivement significatif, voit se limiter la tâche aux objectifs désignés dans les « programmes » (de cette sombre informatique), sans avoir le secours du relais « des devoirs » (le vilain mot, on ne fête plus que les « droits ») au domicile puisque la frontière ne doit pas être franchie dans l’esprit de beaucoup, sous la coupe idéologisée, et que ces objectifs mêmes sont discutables et discutés comme on l’a entendu lors du débat sur « le rythme scolaire » ou « de la réforme de la famille ». Laissons les faire ces « devoirs » à la garderie ou l’étude du soir… voyons alors ce qui s’y passe ? Là il y aurait pourtant une pépinière d’emplois ! Pourtant, les devoirs à la maison étaient et restent d’abord un lien entre parents et enseignant, au travers du suivi de l’élève, au-delà des notes du bulletin qui tombent comme la grêle et le tonnerre (dans le meilleur des cas) en fin de trimestre quand les résultats sont décevants. au delà des carnet de correspondance qui ne correspondent plus à rien et souvent au prétexte de modernisme, relayé aux oubliettes quand la fiche est consultable sur le net! L’éducation est l’affaire de tous les jours, pas qu’au seul moment du bilan qui sanctionne une exclusion potentielle du système. L’autorité de l’école, ce sont les apprentissages et ses méthodes, alors si la contestation gronde sur les contenus colorisés ou de méthodes non cohérentes avec l’action parentale, on ne peut que s’étonner que l’acquisition des savoirs, savoirs faire, savoir être aboutisse à un sentiment d’incompréhension.

 

Alors si ces parents sont séparés, que va-t-il rester de leur rôle avec la peau de chagrin que représente l’application des circulaires de l’éducation nationale correspondant aux parents séparés (l’envoi du bulletin, les autorisations parentales de sortie, les élections de parents d’élèves (qui excluent de fait par incapacité d’intégration par l’information et la volonté suffisante les parents séparés si ils ne le sont pas déjà du fichier scolaire), les quêtes pour la kermesse, là pour la recherche de budget, cela marche mieux pour n’oublier personne…). Et encore si ces circulaires étaient appliquées sans de nouvelles conditions que certains établissements imposent en dépit de la règlementation : donner les enveloppes timbrées avec l’adresse du parent satellisé, … si le « logiciel » n’a pas prévu qu’il y ait DEUX parents (séparés)…

 

La rue ou le quartier, parfois « pas de quartiers » de certaines zones où l’éducation est le modèle tribal et de l’économie parallèle, où la loi est celle de l’omerta du ghetto, la sanction les représailles et l’exclusion sociale qui renforce encore l’exclusion économique de ceux qui refusent les miettes de cette économie dévastatrice, non seulement pour les cerveaux des consommateurs et leurs progrès cognitifs, mais aussi contre une progression normale selon leurs capacités des élèves dans leur scolarité déstabilisée. Les réponses sociales qui ont été tentées, malgrès les constats bien établis, ont beaucoup déçu mais pourtant continuent avec le maigre budget qui reste dans la même lignée qui faute de régler ou arbitrer accuse encore les accents du communautarisme avec des financements exogènes aux finalités pour le moins ambigües.

 

Les media, c'est-à-dire au sens mass-media, au contraire de l’idée « im-media », c'est-à-dire sans intermédiaire comme les sont les parents ou l’entourage et l’école, voilà que contrairement aux générations qui les ont précédées, sont sursaturés d’images avec les sons qui vont avec que les psychologues s’accordent à proscrire pour les plus jeunes âges, pour leur violence ou leur virtualité dans des esprits non encore formés. Doit-on maintenant confier nos gosses en garderie aux criminels des mégapoles ou aux risque-tout qui dévalent des pentes sur le front d’une avalanche ? Le zapping d’une virtualité à l’autre est déstabilisant pour la quiétude naturelle aux apprentissages. Heureusement en Europe, les armes ne sont pas en vente libre pour assurer les revenus sordides des sociétés qui les fabriquent, ce n’est pas si souvent que des adolescents s’adonnent au massacre car leur « logiciel » interne répond lui aux réflexes bien réels forgés par cette violence incessante, à raison de quinze meurtres par minute de visionnage des heures durant : de quoi retenir le souffle jusqu’à la prochaine page de « publicité » qui est la seule vraie motivation de la pluralité des écrans, toutes catégories confondues. Le développement des destructeurs et addictifs  « jeux » aux marketings effarouchant est de la même veine. Pourtant pas d’interdictions en vue malgré les ravages. Commerce prospère parfois en bourse! Il ne faudrait pas trop perdre de marchés et de point du PNB de cette fumeuse croissance ! Que fait le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel : indiquer un chiffre dont on ne comprend plus la logique et qui surprend devant les horreurs si visualisées à contre cœur ? Il faut reprendre la main sur ces questions qui nous touchent tous dans nos foyers et nous mettent en concurrence déloyale, avec la puissance des études les plus poussées de la psychologie mal orientée. N’avons-nous pas vu nos propres enfants nous zapper alors qu’on leur disait quelque chose qui  fâche ? Que reste-t-il de nos enfants quand cette « éducation » intrusive et nauséabonde s’insinue pour mettre un biais dans l’éducation prioritaire et salvatrice qu’on souhaite a priori leur apporter ? Certains parents ne savent plus quoi faire et qui croire! Voilà que nos enfants comme tans d’adultes deviennent ces « androïdes » hyper-connectés, mais déconnectés de leur propre réalité ! Vivent par procuration la pseudo-vie des idoles du moment, aussi écervelées qu’on puisse l’être, et finissent parfois, est-ce prémonitoire pour les idolâtres, en garde à vue pour tentative d’assassinat.

 

Avec le recul, le camembert de l’éducation de nos enfants se partage, selon les « familles » avec une fraction parentale qui devient vestigiale et où celle de l’école n’est plus celle majoritaire en quantité d’information distillée journellement dans les têtes qu’elles soient brunes, blondes, crépues, rousses ou même chauves chez nos enfants malades. Sans responsabilité désignée dans la hiérarchie des « autorités », le laxisme désigné par beaucoup d’analystes imaginant qu’il s’agit là d’un résultat souhaité, se diffuse avec la confusion qui l’accompagne, la cacophonie dans les finalités, la perte de cap pour la Nation.

 

L’intérêt de l’Enfant, ses Droits, internationaux ou intrafamiliaux, doivent tirer notre réflexion jusque là ! Nous fêtons la Journée Internationale des Droits de l’Enfant chaque 20 novembre, mais nous devons y veiller chaque jour.

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 12:56

 

MANIF 27 SEPTEMBRE 2014 EGALITE PARENTALE LYON 025

 (En tête de cortège: Marrouan Kerchich, initiateur de cette manifestation)

 

DISCOURS RESEAU COLIN BAGNARD

POUR LA MANIFESTATION

POUR L’EGALITE PARENTALE

27 SEPTEMBRE 2014  A LYON

 

 

Padres y madres separados,

Padre e madre divorsati,

Pères et mères perchés ou presque,

Children, Ninos y ninas, Bambinis de familia divorsati,

 

Tous les Enfants de familles séparées divorcées ;

 

Grands-parents et membres des familles détruites,

Représentants des associations et collectifs des familles qui subissent cette catastrophe sociale,

 

[étaient présents les associations venues de Corse, du Nord, de région parissienne, d'Alsace, Haute Savoie, de Provence, du Languedoc, de Bourgogne, d'Auvergne, de Bretagne, de tout Rhône Alpes... j'en oublie]

 

Elus si vous êtes là depuis qu’on vous appelle à l’aide,

 

Journalistes si vous avez daigné considérer que le sujet valait la peine d’être mentionné dans vos colonnes,

 

Vous simples citoyens qui découvrez combien les enfants de la séparation deviennent des obus pour servir de vils intérêts ;

 

Merci à Marouan [Kerchich] pour avoir eu l’initiative de cette manifestation qui rend justice à celle perturbée du 22 mars dernier. Merci à Patrick [Guillot] pour avoir partagé son expérience. Merci à ceux qui l’on rejoint d’encore plus loin que lors de la précédente manifestation qui avait déjà réuni des représentants de toute la France. Là cette manifestation montre que « notre cause de l’égalité parentale » à un caractère international. L’an passé à Paris des citoyens du Canada, de Belgique, des représentants d’Italie ou d’ailleurs étaient déjà présents.

 

Depuis plusieurs décennies, suite à l’essor du modèle californien de famille éclatées qui s’est diffusé partout, des pères manifestent pour que l’on respecte leur devoir de père à éduquer leurs enfants sans être éclipsé de leur vie ;

Depuis des années, la réforme de la famille est un serpent de mer qui ondule sans pouvoir se stabiliser et trouver une solution car explose devant les lobbys omniprésents.

 

D’abord les couples, et ce ne sont pas les responsables associatifs-médiateurs ici présents qui le contesteront, sont souvent immatures ou incompétents pour régler leurs divergences internes, ils ont besoin d’aide plus que jamais. Tous les moyens ne sont pas sollicités ! Socialement en ce domaine comme en médecine occidentale, le curatif l’emporte sur le préventif ; il faut dire que cela rapporte beaucoup plus et participe au PNB nationaux pendant cette crise économique qui s’aggrave et où les plus faibles des familles sont fragilisées.

 

Ainsi les corporations autour de la justice n’ont aucun intérêt à détruire la vache à lait des litiges familiaux. Fleurissent les détournements de procédures, les harcèlements judiciaires, les pertes de dossiers ou pièces principales pour râper le portefeuille d’un justiciable et ensuite détruire sa vie si cela lui rapporte.

 

Mais il serait dangereux de croire que tous les membres de ces corporations parajudiciaires ne sont pas à la hauteur des déontologies professionnelles que nous devons veiller à faire respecter (Ordre de la médecine, des avocats, des notaires, des huissiers, conseil supérieur de la magistrature…).

 

Il faut au contraire encourager les juges qui sont favorable à l’égalité parentale et ils sont de plus en plus nombreux.

 

Ne pas discriminer par idéologie toute la profession des avocats en particuliers qui font leur possible pour soutenir notre cause dans la défense des dossiers complexes. Cela n’a pas toujours été le cas comme j’ai pu le constater à RCB puisque nous avons eu plusieurs fois le secours de Maître Patrimonio qui souvent sans un sou s’est déplacé loin et souvent sans le respect minimal de ses œuvres. Malheureusement, il y a de nombreux dossiers en cours non aboutis qu’un comportement indécent de certains des membres du réseau des justiciables irrités empêchent de défendre. Il faut savoir reconnaître la vérité incontournable des interventions de ceux qui ont sué sang et eaux pour défendre ces familles dévastées.

 

Reconnaître que certains qui agissent parmi nous le font, c’est le constat d’évidence, pour détruire ! Si pour des enjeux personnels ils détruisent l’union de nos forces, ils doivent être exclus de nos mouvements. D’ailleurs leurs condamnation pour insultes, calomnies, pressions et menaces de mort, violences, ne peuvent nous aider à trouver une légitimité de nos revendications dans l’opinion publique.

 

A un autre niveau, même au sein du parlement, députés et sénateurs, souvent juristes, refusent en cœur de reconnaître l’égalité de traitement homme et femme, quelque soit l’affichage pseudo paritaire de ministères inconstitutionnels. Les propositions de loi favorables ont toutes été pilonnées. Là nous avons besoin aussi de regarder chez nos voisins qui ont parfois quelques réussites. Peut-être pourrez-vous nous en parler ?

 

A chaque avancée parlementaire sur la réforme de la justice : une montée illico de boucliers ici des avocats, là des huissiers, des notaires, des juges, des greffiers sont en premières lignes et très réactifs et maintiennent une grève durable pour le statu quo. Ils ne représentent pourtant pas les justiciables ! Nous devons nous faire entendre !

 

Mais quand il s’agit du sort des familles, là c’est l’omerta ou la propagande médiatique transformant les pères et mères séparés en fous furieux « masculinistes » aux accents d’extrême droite. C’est scandaleux ! Quand un drame familial apparait dans l’actualité, on stigmatise « un forcené » sans expliquer le « drame de la séparation » mais jamais aucune n’analyse pour expliquer ce qui conduit un père ou une mère de famille à se sacrifier après avoir supprimer les restes de son bonheur. Plutôt que la propagande des extrémistes féministes, nous avons besoin de réclamer de l’état l’objectivité des chiffres du suicide et des drames familiaux !

 

Situation d’Omerta qui a participé à la création du blog du Réseau Colin Bagnard maintenant détruit lui aussi grâce à une minutieuse préparation le 22 mars dernier. La manifestation en soutien à René Forney s’est soldée par une agression programmée assortie de calomnies infâmes et de représailles nombreux puisque l’action judiciaire contre ce média citoyen que constituait le blog du Réseau Colin Bagnard était impossible car respectueux de la loi de la presse et des libertés publiques ou individuelles.

 

Pourtant, quand nous organisions des conférences, le lobby gays et lesbien faisait des menaces, des pressions sur les élus pour empêcher le droit de réunion, comme pour le conférencier Jean Gabard, ou même nous attaquait comme le 10 octobre 2013 à Grenoble pour une  conférence sur la résidence alternée ou celles de Patrick Guillot avec le Groupe d’Etude des Sexismes.

 

 Un autre lobby (peut-être le même) est omniprésent dans nos manifestations publiques ou nos conférences : les réseaux de la franc-maçonnerie. C’est pour cela sans doute que les médias ne se sont pas déplacés le 22 mars dernier pour la première manifestation à Lyon sur les dérives de la justice et en soutien à René Forney qui les dénonce. Ils étaient pourtant bien informés de notre manifestation.

C’est pour cela qu’à Grenoble l’été passé, le traitement médiatique de la cheminée d’Eybens était une honte pour notre démocratie. Embusqués derrière des pseudos, ces réseaux sont là, même ici aujourd’hui, pour nous surveiller. Je leur dit : que vos vénérables de loges vous réorientent et vous refassent réviser les grands principes  de l’humanité car vous n’avez pas votre place dans la réalisation du rêve républicain.

Nous nous ne vous empêchons pas de vous réunir, ni de penser, ni de croire, ni de vous associer… mais nous ne voulons plus que les secrets que vous voulez garder attaquent nos droits les plus fondamentaux et que finissent les magouilles qui vous rongent ; dérives incontestables puisque certains de vos propres membres en claquent la porte après des années d’adhésion et avoir atteint les plus hauts grades.

 

Mais il y a d’autres lobbys encore : les associations elles-mêmes qui ont leurs propres enjeux : vendre de la médiation, du courtage d’avocat, de l’idéologie politicienne en synergie avec l’agenda électoral. Certains de nos amis l’ont payé cher, entraîné dans une logique politicienne qu’ils ne maitrisaient pas et qui les a propulsés dans la tourmente.

 

Ainsi on a vu le collectif de la Grue Jaune être l’objet de destructions internes par certaines des associations qui pouvaient et auraient dû le composer.

 

Alors maintenant en ce beau jour ensoleillé, que peut-on faire pour faire avancer notre cause de l’égalité parentale sans que l’on perde notre temps ou nos espoirs ? Il me semble que l’on doive suivre plusieurs règles :

  • Afficher que nous sommes pour le respect de la loi telle qu’elle est actuellement
    • éviter les déboires des pères ou mères perchés
    • éviter les attaques auxquelles personne ne peut répondre par l’internet
  • Afficher nos revendications clairement sans arrières pensées politiques partisanes
    • et donc en toute indépendance
    • afficher nos appartenances
  • Nous regrouper en un collectif d’associations clairement défini
    • et il existe Philippe Veysset le représente ici pour peser enfin sur l’opinion publique.[il en existe d’autre aussi ici présent]
    • Pour nous donner enfin les moyens de nous organiser à un niveau minimal conforme à notre niveau d’investissement et les besoins pour les familles et dans l’intérêt de tous ces enfants qui ne sont que des victimes.

 

Merci de votre attention.

 

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 18:28

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA GRUE JAUNE


Le Mur de l'Atlantique


Il y a quelque soixante-dix ans, des hommes sont morts sur les plages d'Ouistreham et d'Omaha pour mettre fin au conflit le plus meurtrier de tous les temps.


Les haines collectives plongent leurs racines dans des haines individuelles éparses qui, un moment, cristallisent en une seule, se trouvant sans peine un exutoire au-dehors.
Le combat pour l'égalité parentale veut établir la justice dans les relations après la dissociation de la famille, sauver le parental du naufrage du conjugal. C'est un combat pour la paix civile : trop de maisons brûlent, trop de foyers saignent, trop d'enfants souffrent d'une plaie intérieure qui tarde à se refermer, faute d'un traitement approprié. Il y a une faillite du droit.

 
Le Collectif La Grue jaune veut pacifier le corps social mis à feu et à sang par des conflits dont la violence est attisée par les professionnels parfois sans scrupules ni formation éthique, qui, censément, devraient les apaiser.


Sous le numéro 1925, une loi est annoncée comme devant rétablir, après la rupture, l'égalité dans les relations parents-enfants. Mais par un effort ahurissant, un lobby de parlementaires est parvenu à en bloquer l'examen par les Chambres.Si la reprise des débats est annoncée, rien ne garantit un nouvel examen sérieux de cette proposition de loi.
D'autre part, comme d'autres avant elles (lois du 8 février 1995, loi du 4 mars 2002), l'application de cette loi reste aléatoire, soumise au bon vouloir d'une autorité judiciaire sans contre-pouvoir et pétrie d'idéologie.
L'annonce d'une contre-manifestation simultanée à La Madeleine, à l'invitation d'un collectif
anarchiste se disant féministe, est inquiétante. Une nouvelle fois, nous sommes taxés de
« masculinisme ». Même si, à nos yeux, le mot « masculinisme » n'est pas plus outrageant que celui de « féminisme », même s'il est compréhensible, sinon excusable, que certains pères puissent se sentir, au travers de leur paternité, blessés dans leur masculinité, nous n'avons eu de cesse, depuis l'origine, de dissocier paternité et masculinité. Les mères qui militent dans nos rangs l'ont compris.


Il y a un Mur de l'Atlantique de l'injustice familiale. Comme celui qui, en 1944 se dressa
inutilement pour empêcher la progression des forces libératrices, il sera franchi.
 

 

Manifestation pour l'égalité parentale
8 juin 2014

 

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

 

Date et heure : dimanche 8 juin, à 10H
 

 

Lieu : place de l'Opéra (terre-plein central)
 

 

Itinéraire : le cortège gagnera la place Vendôme
 

 

Une motion sera remise à Madame le Garde des Sceaux
 

 

contact : Philippe Veysset (06 52 35 82 58)
 

 

www.lagruejaune.org
 

 

 

A l'appel de :
Collectif La Grue jaune tel : 06 523 582 58

site : http://www.pourlegaliteparentale.org et http://www.lagruejaune.org
 

 

Défense des Enfants Séparés d'un Parent (Paris)
E-mail :assodespa@gmail.com site : http://membres.multimania.fr/despa


Groupe d'Etudes sur les Sexismes tel : 06 31 43 82 51
Email : g-e-s@laposte.net site : www.g-e-s.fr


Nos enfants ont DEUX parents (Haute Loire) tél : 06 12 897 460
E-mail : info@unparentdetrop.org site : http://www.unparentdetrop.org


Aide aux Pères (Rhône-Alpes) tel : 04 78 93 42 33
E-mail : robert.noalhyt@orange.fr site : http://www.aideauxperes.fr/


Violette Justice (Paris) tél : 06-50-54-73-48
E-Mail : violette.justice@gmail.com site : http://lpp64.com/monsite/violette-justice


Les Ex Pères (Clermont Ferrand)
Email : lesexperes@gmail.com site : http://lesexperes.tumblr.com


Allo papa allo maman (Montpellier)
Email : allopapa.allomaman@orange.fr site : http://allopapa-allomaman.blogspot.fr


Jamais Sans Papa (Valence) tel 0475550914
Email : contact@jamais-sans-papa.asso.fr site : http://www.jamais-sans-papa.asso.fr/


Père Enfant Mère (Rhône-Alpes) tel : 06 03 21 69 87
E-mail : pereenfantmere@yahoo.fr site : http://pereenfantmere.free.fr/


RESEAU COLIN BAGNARD (Lyon) tel 04.72.38.77.62
Email : reseau-colin-bagnard@orange.fr site : http://reseau-colin-bagnard.over-blog.org
 

 

Association de défense des pères de famille-Paire 2 coeurs (Saint Denis - Ile de la Réunion)
E-mail : assopaire2coeurs@hotmail.fr tel 06 92 32 78 35


Fédération Nationale des pères et des familles (Vosges 88) tél: 03.29.63.23.94
E-mail : martinaud.xavier@orange.fr


Au Nom des pères (Corse) tel : 06 64 19 73 44
E-mail : allegrini_antoine@orange.fr


CEDIF Je refuse l'injustice (Strasbourg) tel : 03 88 12 61 43
E-mail : thaneosh@hotmail.com> site : http://asso-cedif.e-monsite.com


Les racines de l'enfant (59) tel: 06.38.81.80.49
site : www.lesracinesdelenfant.eu


COPCO (COLLECTIF POUR LA COPARENTALITE) tel : 06 36 67 00 83
site : https://www.facebook.com/collectif.copco
Desintox-and-the-city http://summit4u.org/desintox-and-the-city

 

 

(merci à tous de faire suivre sur facebook et autre, actuellement le réseau colin bagnard n'a plus de moyens pour faire cette diffusion)

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:17

Padre Carlos Pinto da Silva est un ancien collègue de formation au CIEDEL de Lyon que j'apprécie beaucoup. Il m'a envoyé, membre de son réseau, cette lettre d'Amazonie où il est depuis quelques années. J'ai pensé que dans ce contexte autour de René Forney, cela apporterait quelque chose à nos péripéties.

[gras et "à la ligne" du fait de RCB]

 

padre-carlos.jpg

Très chères amies, très chers amis,


J’espère que toutes et tous connaissent la santé, la paix, le bien et la joie. Une nouvelle année commence. C’est le moment de penser à la vie. C’est en regardant derrière soi qu’on la comprend et en regardant devant soi qu’on la vit. Il existe trois sortes de personnes : celles qui laissent les choses arriver, celles qui font qu’elles arrivent et celles qui demandent : « Qu’est-il arrivé ? » La vie passe vite, nous n’avons pas un instant à perdre. Nous ne pouvons attendre davantage.


Attendre un sourire pour être gentil.

Attendre d’être aimé pour aimer.

Attendre de se retrouver seul pour apprécier la personne qui est à nos côtés.

Attendre pour se souvenir du conseil.

Attendre la maladie pour se souvenir combien la vie est fragile.

Attendre d’avoir de l’argent pour partager.

Attendre de rencontrer des gens parfaits pour se passionner.

Attendre l’amertume pour demander pardon.

Attendre la séparation pour travailler à la réconciliation.

Attendre les éloges pour croire en soi-même. Attendre la douleur pour faire confiance à la prière.

Attendre le jour de sa mort pour aimer la vie.


Nous ne pouvons attendre davantage. Le temps est venu de l’action, de la prière, de la mobilisation et de la révolution. Non pas de la révolte ; il s’agit de révolutionner la société où se consolident l’injustice, la violence et où la durabilité est menacée.

 

J’ai compris l’an dernier qu’il existe deux grandes forces dans le monde : la politique et l’économie. Que c’est la politique qui conduit la société dans l’impasse. C’est elle qui répand les crises économiques dans le monde. Il se peut qu’un gouvernement ait peu d’argent mais soit un bon gouvernement, et qu’un autre qui a un gros budget soit terrible. J’ai appris que pour les gens mauvais les bons ne valent rien. Que l’Église a pris ses distances avec les hommes politiques et qu’elle ne voit pas bien de loin, qu’elle a une vision déformée de la réalité. Je suis aujourd’hui l’un des quelques prêtres ayant un mandat politique qui poursuivent leurs fonctions ecclésiastiques. Je ne sais pour combien de temps : selon le droit canonique et la nonciature, les curés n’ont pas le droit d’exercer des charges publiques car « cela va à l’encontre de l’authentique identité sacerdotale ».

 

Je crois sincèrement que cela devrait valoir pour d’autres situations, comme la pédophilie, les relations sexuelles multiples, les abus sexuels et la corruption administrative, toutes choses qui, celles-là, portent atteinte à notre identité sacerdotale et nous couvrent de honte. Pourquoi n’y aurait-il pas une pastorale politique ? La politique est aujourd’hui le principal outil de la transformation. Sans la barrière de la conscience morale, beaucoup pensent seulement à gagner de l’argent, et non à bien gouverner. L’intérêt personnel, les faveurs du roi sont plus importants que la réflexion sur le modèle et les structures de la société. Gandhi rappelait que le monde a assez de richesses pour satisfaire les besoins de tous, mais non l’avidité de quelques uns. Comme l’a dit Godin, lorsqu’on tue un homme, c’est l’humanité toute entière que l’on tue. L’expérience d’homme public m’a fait découvrir que tout n’est pas politique, mais qu’il y a de la politique en tout. Vu de l’extérieur, on ne peut comprendre les défis qu’il faut relever pour faire de la politique l’art d’agir pour la vie. Bien, maintenant parlons un peu du père Carlos.

 

En 2013, j’ai fêté mes 25 ans de sacerdoce. Il me semble que mon ordination était hier. Tout a commencé à Morro do Horácio en Florianópolis (État de Santa Catarina – Brésil, NdlT) où j’étais diacre ; ensuite, je suis allé à Mafra comme prêtre. Ma première paroisse était celle du Cristo Ressucitado à Joinville (État de Santa Catarina). Les communautés de base et l’Église ministérielle, les pèlerinages, les messes dans la rue et devant les fabriques, les luttes pour les droits humains, le logement, la propriété du sol urbain, les grèves, les occupations de terres, les groupes alternatifs de production, d’autogestion et d’économie solidaire, les manifestations sociales, les cours d’histoire à l’université, les campagnes politiques et l’assemblée constituante de 1988.


En 1992, je suis parti au Nicaragua. Dans une certaine mesure, c’était mon exil ecclésiastique. Terre de lacs et de volcans. Lors des attaques à la mission de Waslala j’ai reçu le baptême du sang et la confirmation de ma vocation de prêtre. Là, j’ai rencontré la vraie solidarité qui est la tendresse des peuples et mon coeur s’est ouvert au monde. L’option pour les pauvres, le courage qu’il m’a fallu pour laisser ma famille et la vie confortable du sud du Brésil, m’ont conduit à connaître de nombreux pays, de nombreux lieux et des gens adorables. Très probablement, tu en fais partie, toi qui es en train de me lire. Et je ne parle pas des organisations, des associations engagées en faveur des pauvres et de la justice, ainsi que des groupes de solidarité dispersés dans le monde. L’Évangile dit que celui qui abandonne tout et tous pour le Règne recevra cent fois plus ; j’ai reçu des milliers de fois plus. Je suis béni. En 1996 et 1997, j’ai suivi en France une formation d’ingénieur en développement. C’est là que s’est produite la rupture épistémologique. Les études, les amis de diverses nationalités et les professeurs de l’université, la vie communautaire avec les pères de l’Oratoire et les gens de la paroisse Sainte Madeleine à Lyon, chers à mon cœur, ont changé ma vision du monde. Je ne me sentais plus seul dans ma recherche d’un autre monde possible. J’ai rencontré beaucoup de gens gentils -et tu es l’un d’entre eux- qui savent que la vie peut être plus que ce qu’elle est. Des gens qui veulent se battre pour avoir le meilleur, pour eux, pour tout et pour tous.


En 1998, j’ai fait une expérience en Afrique du Nord et à New York. Le continent africain m’a toujours attiré ; cependant, après les génocides j’ai senti que j’étais trop “blanc” (au Nicaragua, on dit « chele ») du point de vue de ma formation, que je ne pouvais pas apporter grand-chose à part la reproduction des schémas culturels colonialistes. Les mois à New York ont été une immersion idéologique dans l’impérialisme, mais je n’ai pas abandonné mon engagement en faveur des pauvres, immigrants et Brésiliens illégaux.


De retour au Nicaragua, j’ai tenté d’offrir les fruits de ma formation et de confronter la théorie et la pratique. Aux côtés de nombreux amis, j’ai jeté beaucoup de graines. Certaines ont été mangées par les oiseaux, d’autres sont tombées dans les ronces et sur les pierres, mais d’autres ont donné leur fruits et sont encore fécondes vingt ans plus tard.

Fin 2001, je suis revenu à Joinville et j’ai vécu dans la banlieue, avec les humbles. C’est ainsi qu’est née la paroisse São Domingo Savio. Avec la bénédiction de Dieu et grâce à la volonté des gens, la communauté est devenue une référence pour ce qui est des manifestations sociales et de la protection de l’environnement. C’est là que j’ai commencé à m’intéresser à la politique. Jusque-là, je n’avais jamais pensé que la dimension politique pouvait faire partie de ma vocation de curé.


En 2005, motivé par la martyre de la sœur étatsunienne Dorothy Stang et par le cri que l’Amazonie, je me suis proposé comme missionnaire dans le nord du Brésil. Région où les religieux sont peu nombreux et viennent généralement de l’étranger. Le débat sur l’internationalisation de l’Amazonie m’a interpellé et conduit à penser que l’Église devrait protéger la nature. C’est pour cela que je suis là. Désormais avec un pied à Barcarena où je suis conseiller et l’autre à Abaetetuba où je suis curé de la paroisse Divino Espirito Santo. J’accompagne les pastorales de la région de San Francisco de Asís. Je suis directeur de la radio et de la chaîne de télévision du diocèse. Je suis responsable de la Pastorale de la dîme, de la Pastorale des prisons, de la Pastorale des personnes âgées, de la Rénovation charismatique. J’accompagne les Communautés ecclésiales de base. Je suis secrétaire de l’Association nationale des curés. L’an passé, nous avons travaillé en équipe. J’en ai une à Barcarena pour les projets politiques et une autre à Abaetetuba pour les initiatives pastorales. Je continue d’appuyer les deux écoles que nous avons créées et qui sont prises en charge par la municipalité. J’ai acheté, grâce à mon indemnité de conseiller municipal, un lieu où nous sommes en train d’organiser une communauté thérapeutique qui accueillera des hommes adultes souffrant d’une addiction à l’alcool et à la drogue. Les amis d’Allemagne nous ont beaucoup aidés, ainsi que les amis français. Cette communauté devrait ouvrir en mars et nous avons signé une convention avec le secrétariat municipal de la Santé qui prendra en charge son fonctionnement. Les amis d’Italie nous ont apporté leur appui pour le mini système d’eau potable au bénéfice de 15 familles de la communauté de San Gregorio et nous allons entreprendre un potager communautaire pour plus de cinquante familles du quartier Angelica à Abaetetuba.


Pour les amis de France, nous avons soumis le projet du groupe de 74 personnes âgées qui se réunit chez mois une fois par semaine. Nous avons de nombreux autres projets mais ils impliquent les services publics et ont à voir avec les droits élémentaires des citoyens : le traitement des eaux, l’assainissement, les titres de propriété des terres, la création de l’université fédérale, la culture, les établissements d’enseignement technique, les soins de santé primaires, la création d’emplois, la santé, la protection de la nature, le logement, l’agriculture durable, les infrastructures. Tout cela coûte de nombreux millions, c’est pourquoi ces initiatives font partie de la plateforme politique de mon mandat. Comme la machine gouvernementale est lente et compliquée, les petits projets que soutiennent nos amis sont importants pour garder vivant l’espoir des gens appauvris dans les petites communautés.

 

Je vous serai éternellement reconnaissant de votre solidarité, tout comme tant de pauvres qui ont bénéficié de votre générosité. Ces actions me semblent petites face à la réalité injuste et grotesque, mais David a vaincu le géant Goliath avec une simple pierre. Enfin, aujourd’hui je me sens bien. Je ne suis pas un saint, mais je me considère un père bon et un bon père. J’essaie d’organiser un voyage en Europe, mais nous allons avoir les élections législatives et la présidentielle. Du fait que je suis aujourd’hui plus curé qu’homme politique, je ne me présenterai pas aux élections législatives, même si beaucoup de gens le voudraient, car cela entraînerait la suspension de mes fonctions de curé de la paroisse. Ma porte est toujours ouverte pour recevoir les amis. Parfois, je me sens mal de franchir si souvent les vôtres et de ne pas avoir le privilège et la joie de vous voir passer la mienne.


C’est pourquoi, à Abaetetuba, je vais abandonner le presbytère de la cathédrale pour aller vivre à la périphérie, où tous travaillent à réparer une petite maison pour moi.


Pour finir, je voudrais évoquer l’exemple d’une femme de 94 ans qui, alors que je lui donnais l’extrême onction et lui disais qu’elle avait vécu beaucoup de choses, m’a répondu : « Mais mon père, je ne suis pas encore satisfaite. » Que personne ne soit satisfait de la vie, elle peut donner toujours plus et être meilleure.  


Avec mon affection et toutes les bénédictions,


Père Carlos Alberto Pinto da Silva

www.padrecarlos.com.br

carlos@semeando.org.br

Face.padre.carlos.pinto

 

RCB: je crois qu'on a des choses à apprendre!

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 14:20

24colonnes.jpg

Le principal quotidien de Lyon a publié sur son site le 23/03/2014 à 06:34 Vu 646 fois le 25 mars 12h56 :

« Un participant au rassemblement de soutien pour l’égalité entre hommes et femmes dans les procédures judiciaires, a été assez sérieusement blessé à l’arcade sourcilière par un autre manifestant qui lui a porté des coups de porte-voix. Les faits se sont produits hier samedi dans l’après-midi, devant l’ancien palais de justice des 24 colonnes, à Lyon 5e. Selon la police, des participants au rassemblement avaient tenté de dissuader l’homme qui criait des slogans au mégaphone. Ce dernier se serait alors violemment énervé, frappant son vis-à-vis. Placé en garde à vue, il aurait commis outrages et rébellion. »

Revenons sur les faits :

 

Le manifestant blessé gravement, c’est moi Nicolas Sègerie, porte parole du Réseau Colin Bagnard, l’une des associations appelant à cette manifestation (voir photographie). [je reste réservé sur les détails vu l’enquête en cours]. Mais le quotidien lyonnais ne peut ignorer vu le nombre d’information qui leur ont été envoyé qu’il s’agissait d’une manifestation : « en soutien à René Forney, pour une justice sans dérives », appelée par l’association Au Nom du Peuple, le Réseau Colin Bagnard et le Comité de Soutien de René Forney, soutenus par d’autres dont plusieurs étaient présente (voir photo) et venant de toute la France [Avignon, Bordeaux, Montpellier, Grenoble, Clermont-Ferrand, Paris, Annemasse, Roanne, --- un échantillon représentatif des dérives à cette échelle, vu les blocages à la diffusion de l’information]. Une soixantaines de personnes présentes néanmoins.

 

Des informations précises sur le cas de René Forney ont été données par des proches comme Rachid Mabed et son avocate Florence Patrimonio.

 

Des revendications strictement juridiques « Pour une justice impartiale » ou « l’Egalité Homme – Femme » étaient défendues par Corinne Morel (au nom du peuple), Philippe Veysset (la Grue Jaune) tout au long des prises de parole et du parcours (auquel je n’ai pas participé hospitalisé par les pompiers).

 

Mais des slogans « sauvages » ont été lancés peu conformes à la rigueur d’une communication visant une opinion publique peu sensibilisée aux problématiques judiciaires et alentours. Ces slogans s’opposaient sur la méthode et aux intérêts de nos finalités.

 

Du reste, alors que bien informé, aucun journaliste (apparemment) d’aucun média lyonnais n’était présent pour couvrir la manifestation sur Lyon entre les deux palais de justice (les 24 colonnes et le nouveau TGI). Ce refus de donner le but principal de la manifestation, c'est-à-dire pratiquement la suspension de peine pour raison médicale, est un parti pris par le média ; une marque de déni certain pour ceux qui n’ont rien publié du tout.

 

Déjà à Grenoble, nous avons été confrontés à l’obstruction médiatique lorsqu’il s’agissait de René Forney « perché » sur la cheminée d’Eybens pendant deux mois et demi tout de même ! Bien que là les journalistes se déplaçaient, mais les comptes rendus étaient tronqués ou inexistants.

 

Le but de la manifestation présenté comme « pour l’égalité entre hommes et femmes dans les procédures judiciaires » n’est qu’un des aspects, mais non des moindre de cette manifestation. On peut regretter que les événements ont emporté un élément important de cette manifestation. Cela justifie donc les pratiques visant à la dispersion et l’irritation des manifestants. Puis, le déroulement de la manifestation a été gravement perturbé par cette agression qui semblait inévitable depuis le début du rassemblement, tant le personnage agresseur, connu dans le milieu des familles séparées, agit depuis longtemps d’une manière qui ne peut qu’inspirer la suspicion, le repli et même le recul… pas assez sans doute pour ce qui me concerne, devant le risque de dispersion de la manifestation inévitable si personne n’était intervenu tellement les propos incontrôlables visaient en fait le dérangement de l’ordre public et l’arrêt de la manifestation.

 

Le but de stopper cette manifestation était atteint par l’agresseur puisque suivi de la demande du porte parole du collectif La Grue Jaune, Philippe Veysset suite à cette agression, qui était venu de Paris. Ce que j’ai absolument refusé, car il est important que le droit de manifester soit totalement accompli, ce que déjà on nous refuse souvent (cf attaque le 1er mai dernier à Grenoble de plusieurs associations, plainte en cours ;  attaques ou menaces plusieurs années d’affilée de l’association Groupe d’Etude des Sexismes ; menace contre les conférences de Jean Gabard ; ou à Grenoble le 10 octobre dernier - - - ).

 

Par conséquent, ce sont nos droits fondamentaux constitutionnels de s’associer, de nous réunir, de manifester qui sont bafoués.

 

Alors pourquoi tant d’énergie libérée contre nous ? Que dérange-t-on comme pratiques ou trafics étant entendu que nous agissons dans le cadre de la légalité? « Le droit serait la force des faibles » ? Au sein même de nos rangs se trouvent des imposteurs qui cherchent à nous diviser sans relâches et avec des moyens disproportionnés devant les capacités qu’il nous reste suite à nos propres spoliations ! Des preuves de ces actions ne manquent plus. Les masques vont tomber !

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 11:54

A ceux qui aiment la République !

 

Réunis aux marches du palais

Et appuyés par toute la France,

Sur la cheminée d’Eybens, Grimpeur alerte,

Sur la médiasphère, lanceur d’alerte

Nous sommes sur les pas de René Forney,

Qui a payé le prix cher de son outrance.

 

Pour que cessent les dérives de la justice,

Et finissent ces immondices,

Mais un esprit plane sur cette manifestation

Pour que l’on conserve le Secret :

Que la République est en Danger

Qu’il faut finir la Révolution !

 

Basée sur l’initiation,

Société de caste et de corruption,

D’arrangements en connivences

L’Homme le plus honnête,

La Femme la plus franche,

Se voient tous réduit au silence.

 

A chaque pas, vous rencontrez

Toute une armée d’infiltrés,

Embusqué dans les institutions,

Des ectoplasmes innombrables,

Des fantômes insaisissables,

Emmitouflés dans cette religion.

 

Et pourtant, de mains expertes,

Des dossiers de prétoires

Avec toutes formes de pourboires,

Apparaissent paroles vertes,

Se multiplient bien des déboires,

Pour le justiciable, plus que des pertes !

 

Le juge le plus droit,

L’Avocat le plus intègre,

Le greffier le moins mafieux

Le notaire le moins véreux,

Tous doivent se soumettre au diktat

Sans quoi périssent et se désintègrent.

 

Du cœur pur de l’initié

A la vie de corrompu,

Voilà que le serviteur fidèle

A la règle la plus aisée

A l’éthique la plus pure

Finira sa vie vile ou pendu !

 

Aux citoyens les plus basiques,

Aux justiciables en résistance,

A ceux qui aiment la République,

Et qui détestent cette clique,

En réponse au manque de transparence,

Garderons-nous tous le silence ?

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 13:10

Appel à manifester !       (mise à jour 1)

 

Au Nom Du Peuple ; Réseau Colin Bagnard ; Le Comité de soutien à René Forney ; l'ANVEDJ,  et toutes les associations (  I Comme Identité - - -) et personnalités qui nous soutiendront appellent à une manifestation citoyenne : 

 

« Soutien à René Forney, pour une Justice sans dérives ».

le samedi 22 mars 2014 à Lyon à partir de 14 heures


Cette manifestation a pour but que cessent les graves dysfonctionnements de l’institution judiciaire afin de rétablir la confiance.

 

Son objectif vise :

  • à informer nos concitoyens,
  • à interpeller les responsables politiques,
  • à dénoncer le non respect des lois et règles de procédure par certains magistrats, auxiliaires de justice et associations parajudiciaires,
  • à dénoncer le traitement inégalitaire Homme-Femme dans les affaires familiales,
  • à refuser abus du pouvoir, réseaux affairistes, trafics d'influence, corruption par ceux-là même qui sont chargés de dire et faire respecter la loi.

Notre pays n'est plus un Etat de Droit lorsque ces pratiques perdurent en toute impunité.

 

Nous soutenons le lanceur d'alerte René Forney, emprisonné depuis le 7 février et en grève de la faim, combat depuis plus d'une décennie pour la justice de notre pays.


Quand, selon un récent sondage, 75% des français ont un sentiment de défiance à l'égard de l'institution judiciaire, comment les magistrats peuvent-ils continuer de prétendre rendre leurs décisions au nom du Peuple Français et en toute Démocratie?


Toutes les associations et personnalités, notamment du secteur juridique, concernées par ces problématiques sont invitées à faire connaître leur soutien à cette manifestation.

 

Rassemblement 14 heures =>  L’ancien Palais de Justice rénové dit « des 24 colonnes »

(1, rue du Palais de Justice, Lyon 69005, quai de Saône où les associations et personnalités appelant à la manifestation prendront successivement la parole en concertation avec les organisateurs).


Marchant à partir de 15 heures passée jusqu’au Nouveau Tribunal de Grande Instance,

 

=> La marche débutera du Palais des 24 colonnes
En passant par les trottoirs en remontant la Saône par le quai Romain Roland,
=> traversera le pont du Maréchal Juin,
=> suivra la rue de Grenette et la place des Cordeliers,
=> traversera le pont Lafayette, suivra le Cours Lafayette,
=> Empruntera la rue Duguesclin, un bout de la rue Servient jusqu’au n°67,
=> Rassemblement sur le parvis du Nouveau Tribunal de Grande Instance.

(dispersion prévue avant 18h30)

 

 

L’organisation de la manifestation est constituée par les associations et collectif:

 

L’association Au Nom Du Peuple, représentée par Corinne Morel, 04.72.36.91.95, http://www.aunomdupeuple.com

 

L’association Réseau Colin Bagnard, représentée par Nicolas Sègerie (06.68.71.31.21) et Philippe Lemaitre (06.06.56.11.04) qui gèrera le service d'ordre interne), http://reseau-colin-bagnard.over-blog.org; reseau-colin-bagnard@orange.fr, https://www.facebook.com/reseaucolin.bagnard

 

l'ANVEDJ représentée par Nicolas Beaucourt et Jean Louis Guimberteau;

 

Le Comité de soutien à René Forney, représenté par Boris Lutz (06.76.43.82.75) et Laurent Vial (06.07.94.72.36) ; https://www.facebook.com/events/495793143863957/permalink/511265982316673

 

 

Comment les francs-maçons ont investi la police

Par par Laurent Chabrun, François Koch, Jean-Marie Pontaut, Romain Rosso et , publié le 19/04/2004

Les francs-maçons ont pénétré la police plus que tout autre corps de métier: 1 commissaire sur 4 serait frère. Presque autant chez les officiers. Mais moins à la base. De la philosophie au piston, les raisons qui poussent les policiers à s'initier sont multiples. Et posent des questions graves: que penser d'une telle concentration de pouvoirs entre les initiés exerçant leurs fonctions au c?ur de l'appareil d'Etat? Faut-il y voir une menace ou, au contraire, une garantie pour la démocratie? Enfin, doit-on s'inquiéter des connivences fraternelles lorsqu'elles concernent des affaires en cours? Enquête

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C'est une affaire embarrassante. Depuis plusieurs mois, le tout-puissant Syndicat des commissaires et des hauts fonctionnaires de la police nationale (SCHFPN) est confronté à un choix délicat: sa revue publiera-t-elle une tribune libre, signée de l'un de ses membres, réclamant que les francs-maçons de la police se dévoilent? Ce texte, en tout cas, ne figurera pas dans le prochain numéro. "Avec le changement de ministre, il y a eu d'autres priorités dans l'actualité", indique-t-on au syndicat. S'il devait être diffusé dans le suivant, nul doute que, parmi les 2 018 commissaires de police en activité, des voix s'élèveront pour condamner cette initiative. Tollé en perspective. 

Ce thème polémique pourrait même ouvrir une crise dans les rangs de ce corps des commissaires, l'un des plus maçons de la fonction publique, tout comme d'ailleurs celui des officiers de police. Les estimations les plus extrêmes vont, dans ces corps, jusqu'à 1 policier sur 4, particulièrement à Paris. Enquête sur les plus secrets des Enfants de la Veuve. 

C'est une liaison troublante. Les policiers sont attirés par les temples comme les papillons de nuit par la lumière. "Parce qu'ils voient dans la franc-maçonnerie une grande institution républicaine, et même, consciemment ou pas, un grand corps de l'Etat", explique Roger Dachez, président de l'Institut maçonnique de France. "Parce qu'ils se sentent mal aimés et mal compris, ils plébiscitent des structures discrètes où ils peuvent se retrouver pour parler", ajoute l'ancien conseil maçon d'un syndicat de police. Confrontés à un quotidien morose et violent, les policiers, plus que toute autre profession, auraient besoin de s'aérer l'esprit. 

Et puis, il faut bien le dire, l'entrée en loge est aussi considérée comme un moyen de faire carrière. A défaut d'explications rationnelles, certaines promotions ou réussites sont liées, en partie, à ces réseaux discrets. Mais l'on connaît aussi au ministère certains grands flics qui, tout juste initiés, ont rendu leur tablier, déçus que l'ascenseur maçonnique ne soit finalement qu'un leurre. "Bien souvent, alors que je rencontrais un commissaire, il me faisait savoir qu'il était maçon en me serrant la main de manière particulière. Tous étaient convaincus que j'étais moi-même un frère, se souvient cet ancien patron du Syndicat des commissaires. Ils pensaient que se dévoiler pouvait être bon pour leur avancement." Ancien secrétaire général du syndicat Alliance, Jean-Claude Gleize a, lui, quitté le Grand Orient (GO), "dégoûté par le carriérisme, le copinage et la recherche d'intérêts personnels" de ses frères policiers. 

Alors, combien sont-ils, ces maçons dans la police? Les obédiences affirment être dans l'incapacité d'établir avec exactitude le poids des policiers de rang moyen et élevé, faute de fichier par profession. Seule certitude: comme dans beaucoup de corps professionnels, la proportion de maçons est forte chez les plus gradés et faible à la base. Il n'y aurait ainsi environ qu'une soixantaine de gardiens de la paix au GO. Pour la hiérarchie, l'affaire est complexe. 

Un policier du nord de la France, vénérable au GO, affirme que son obédience compterait précisément 460 commissaires de police, actifs ou retraités. "Si l'on extrapole aux deux autres grandes obédiences, la Grande Loge nationale française (GLNF) et la Grande Loge de France (GLF), on pourrait compter jusqu'à 1 commissaire sur 4", ose ce gradé. Alain Bauer, ancien grand maître du GO, devenu président de l'Observatoire de la délinquance, lui, en voit moins: de 10 à 15% des commissaires en activité seraient frères. Une estimation réalisée en pointant l'annuaire du SCHFPN, auquel Bauer est lié - il a coécrit plusieurs livres avec un ancien secrétaire général, Emile Perez

Pour Eric Vanlerberghe, président de la Mutuelle du ministère de l'Intérieur et initié lui-même au GO, ce taux est d'environ 20% sur les 14 939 officiers, c'est- à-dire près de 3 000 lieutenants, capitaines et commandants de police, majoritairement au GO. Ce qui est colossal au regard du nombre total de maçons au sein de la population française: 135 000. 

Leur nombre varie considérablement selon les villes et les régions. La préfecture de police de Paris, et particulièrement la police urbaine de proximité (PUP), constitue, de l'avis général, le plus grand fief maçon de la profession. L'un des puissants responsables de la sécurité publique à Paris et l'un de ses adjoints appartiennent ainsi à la même loge. L'ancien préfet de police de la capitale lui-même, Philippe Massoni, ancien commissaire des RG, qui occupa huit ans ce poste ultrasensible, est le maçon le plus célèbre de la police nationale. Un véritable totem. Après avoir fréquenté la loge de perfection 573 Le Parthénon ou le Sublime Aréopage 309 Lutétia, il obtint, en 1997, le titre de souverain grand inspecteur général du 33e degré. L'un des plus hauts grades de la GLF. Philippe Massoni, qui ne fréquenterait plus beaucoup le Temple aujourd'hui, est actuellement conseiller de Jacques Chirac pour les affaires de sécurité à l'Elysée. 

Les services de police ne sont pas égaux devant la maçonnerie. La sécurité publique, les Renseignements généraux (RG) et les CRS seraient plus maçons que la police judiciaire (PJ). Et l'on pourrait compter jusqu'à 1 frère sur 2 policiers dans certaines directions du ministère de l'Intérieur, comme celle de la formation. En revanche, les anciens directeurs de la PJ ou des RG, à l'exception de Paul Roux, premier patron socialiste nommé en 1981, et de Philippe Massoni, n'étaient pas des frères. 

Mais les maçons demeurent à des postes clefs. Actuellement, par exemple, l'un des sous-directeurs des RG porterait le tablier. De même, la plupart des syndicalistes les plus influents de la "grande maison" sont maçons. Les frères sont également très présents dans les associations internes à la police, comme l'orphelinat mutualiste ou l'Association nationale d'action sociale de la police nationale (Anas). De plus, leur pouvoir, réel ou exagéré, fait toujours peur. A ce jeune commissaire, affecté aux RG, un "vieux" directeur donna ce conseil: "Ne vous mettez jamais à dos les francs-maçons: ils peuvent briser votre carrière." 

Comment sont organisés les policiers maçons? Si certains se contentent, souvent en province, de la participation à un atelier, d'autres ont choisi de se regrouper au sein d'une fraternelle - tous les maçons qui exercent la même activité professionnelle - fort discrète et qui trouve ses racines très loin dans l'Histoire. 

En mars 1667, Gabriel Nicolas La Reynie est nommé par Colbert au poste de lieutenant de police. Il devient ainsi le premier "flic" de France, imposant son autorité à la maréchaussée et aux hommes du guet. La Reynie installe rapidement des commissaires dans tous les quartiers de Paris et met fin à l'existence de la dernière cour des Miracles. Il s'applique à faire de la capitale une ville propre et éclairée. 

Aujourd'hui, le club La Reynie regroupe les maçons de toutes obédiences et de tout grade de la place Beauvau. Ses statuts sont déposés en préfecture, comme pour toutes les associations loi 1901. On peut y trouver des sous-directeurs de sections administratives ou des employés. Mais 4 habitués sur 5 du cercle La Reynie restent des policiers. Cette fraternelle de l'Intérieur étend ses ramifications dans de multiples régions de France, chaque section locale étant dotée d'un bureau et d'un président. 

L'homme, âgé de 60 ans, qui veille sur ces frères policiers se fait appeler "Rémi". Il a été embauché à l'Intérieur il y a quarante-quatre ans comme porteur de télégrammes, puis a brillamment gravi les échelons, à force de cours du soir et de concours réussis, pour devenir sous-directeur du contentieux et des affaires juridiques et, aujourd'hui, inspecteur général de l'administration. Depuis deux ans, "Rémi", membre du GO, préside la fraternelle La Reynie. Ses réunions sont fréquentées par plusieurs centaines de policiers. 

Les milliers de frères du ministère de l'Intérieur ne sont pourtant pas tous regroupés au sein de cette fraternelle. Il en existe une autre, dissidente, logée sur les terres de la préfecture de police de Paris. "Il ne s'agit que d'une fraternelle de quartier!" clament, dédaigneux, ceux de La Reynie, qui suivent pourtant du coin de l'oeil les efforts de ce concurrent de la GLF, lequel regroupe quelques fonctionnaires de la préfecture... 

Et puis il y a ceux, souvent membres du Grand Orient, qui considèrent que les fraternelles sont un dévoiement de l'idéal maçonnique. Quand Alain Bauer était grand maître du GO, de 2000 à 2003, et voulait "kärchériser" les dérives affairistes qui gangrenaient les obédiences, il se déclarait carrément partisan de l' "éradication des fraternelles". Une ligne extrémiste, sur laquelle il a été mis en minorité au GO. "Les fraternelles sont une source d'emmerdements et de dévoiements permanents, persiste aujourd'hui Bauer, qui s'exprime désormais à titre personnel. Lorsque des frères d'un même métier se réunissent, on passe très vite de la relation fraternelle au copinage et du copinage à l'affairisme." La même prévention se retrouve à la fois dans le discours du grand maître de la GLF et dans celui de la GLNF. En revanche, pour Bauer, un groupement fraternel aussi large que La Reynie ne pose pas problème. D'ailleurs, les flics frangins ont toujours continué à organiser leurs "planches" - telles l' "hospitalisation sans consentement" ou l' "espace judiciaire européen" - et leurs agapes au septième étage du siège national du GO, rue Cadet, à Paris, en dépit des discours hostiles du grand maître. 

Si le travail en atelier est réel, beaucoup de policiers n'y entrent pas moins avec l'espoir, un jour, d'être pistonnés ou d'obtenir des passe-droits. "Je suis souvent approché par des collègues qui tiennent à me voir seul, dans mon bureau, confie ce syndicaliste policier. Là, ils me font comprendre qu'ils participent à des réunions philosophiques, le soir, bref qu'ils "en" sont. Puis ils me sollicitent pour favoriser une promotion, une mutation, une décoration ou une faveur quelconque, voire des interventions sur des affaires en cours." "J'ai vu le fils d'un policier maçon repêché alors qu'il avait échoué au concours d'entrée de la police", narre Jean-Claude Gleize. 

Un autre fonctionnaire maçon à la retraite se souvient que, lorsqu'il siégeait à la commission qui décide de l'avancement des carrières, réunissant les représentants de l'administration et ceux des syndicats, "1 personne présente dans la salle sur 2 était un frère". Du coup, quand un policier est promu sans raisons apparentes, ses collègues soupçonnent immédiatement l'intervention de réseaux occultes... "A l'inverse, celui qui est mis sur la touche trouve souvent une explication commode, raconte un commissaire: ''C'est parce que je ne suis pas maçon.''" Les demandes viennent parfois de l'extérieur, souvent pour faire sauter des PV. Mais aussi pour des requêtes plus importantes. Ce commissaire de la PJ raconte ainsi qu'on s'inquiétait parfois auprès de lui de certaines gardes à vue de frères. "Un chirurgien orthopédique, qui savait que j'étais maçon, voulait que je le mette en relation avec le ministre, car il avait un projet pour les accidentés de la route", se souvient cet autre policier. 

Il est vrai que, chaque ministre ayant des frères dans son entourage, certains fonctionnaires peuvent espérer entrer dans ses bonnes grâces en devenant maçons eux-mêmes. Au cabinet de Pasqua, c'était le frère Daniel Léandri, ancien brigadier promu officier, qui centralisait les dossiers sensibles et les demandes d'avancement. Côté socialiste, Pierre Joxe, initié lui aussi, avait truffé son cabinet de frères. De même, quelques fonctionnaires de la préfecture de police de Paris ont dû penser qu'il serait peut-être bon pour leur carrière d'être cooptés à la GLF, où Philippe Massoni occupe les plus hautes fonctions. "On m'avait dit: ''Jamais tu ne pourras devenir contrôleur général de la police nationale si tu n'es pas franc-maçon.'' J'y suis arrivé quand même!" confie Jacques Genthial, ancien directeur central de la police judiciaire. 

De plus, certains maçons ayant quitté la police ont conservé des liens fraternels avec leur ancien milieu. Le cas le plus célèbre est celui de Michel Baroin. Cet ancien commissaire des RG, disparu dans un accident d'avion, devenu grand maître du GO et président de la puissante Garantie mutuelle des fonctionnaires (GMF), employait certains de ses frères collègues à la retraite. De même, un autre ancien commissaire des RG, passé à la préfectorale, occupe actuellement un poste sensible à la mairie de Paris. 

Mais, attention! chaque médaille a son revers et le coup de pouce peut se révéler contre-productif. Cet ancien grand maître raconte qu'il recevait des appels téléphoniques de frères policiers souhaitant obtenir une intervention de sa part. "Il m'est arrivé d'intercéder, confie-t-il, après avoir précisé au demandeur que ma démarche pouvait lui nuire autant que lui apporter." "Le racisme antimaçon existe encore chez certains chefs", ajoute Vanlerberghe. L'appartenance à une loge est d'ailleurs souvent utilisée dans des querelles de pouvoir. "C'est la dernière accusation qu'on balance quand on n'a plus d'arguments", s'indigne un policier responsable syndical. Ce membre du GO est actuellement la victime d'une campagne de dénonciation au sein de son organisation. Dans un tract, on parle de sa "philosophie", on le dit "logé", etc. Quelques mots suffisent pour comprendre que c'est un "franc-mac". Il réfléchit à déposer plainte devant la justice. 

Ces batailles internes entraînent des querelles de chapelles compliquées. Ainsi, parmi les innombrables remous internes à la défunte Fédération autonome des syndicats de police (Fasp), c'est carrément une vraie liste de "frangins" qui avait circulé pour dénoncer une prise de pouvoir "maçonnique", en 1996, du jeune Jean-Louis Arajol à la tête du premier syndicat de police français. Patron de la principale organisation affiliée à la Fasp, le Syndicat général de la police (SGP), Arajol était membre de l'association Initiative républicaine, créée par un ancien conseiller de l'ordre du GO, Bernard Teper, chargé de la communication de la Fasp, et soupçonné par ses détracteurs de tenir Arajol sous influence. "Initiative républicaine n'a rien de maçonnique, c'est un club d'intellectuels laïques", réagit un proche de Teper. 

Le mystère et les fantasmes entourant la maçonnerie peuvent rapidement se transformer en soupçons et en accusations. Un important franc-maçon du ministère de l'Intérieur en a fait la pénible expérience. Jean Nadolski, un commandant de police, alors président de La Reynie, fréquentait la loge Spinoza de la GLF, la même qu'Eric Turcon, avocat d'Alfred Sirven, l'un des principaux protagonistes de l'affaire Elf et... maçon lui-même, au GO. Or, en fuite, ce dernier semblait se jouer des recherches des policiers français comme s'il bénéficiait de complicités dans les couloirs du ministère. Le frère Nadolski fut vite soupçonné car il était chargé des relations internationales, avec le secteur du monde englobant les Philippines... justement là où Sirven se cachait. Entendu, à sa demande, par le directeur général de la police, Jean Nadolski a été blanchi de toute accusation. 

Certains policiers maçons ont aussi été, par le passé, mêlés à de véritables affaires d'Etat. "La franc-maçonnerie est une réplique de la société française, plaide Vanlerberghe: il y a autant de déviances qu'ailleurs." 

On se souvient du scandale de Carrefour du développement, qui mit aux prises Christian Nucci, ministre de la Coopération, et Yves Chalier, son chef de cabinet, tous les deux frères en maçonnerie dans la loge Victor-Schoelcher du GO. Les divers rebondissements de ce feuilleton ont conduit à la mise en examen d'un policier maçon, Jacques Delebois. Cet ex-n° 2 du Service de coopération technique internationale de la police et ancien commissaire à la DST a été accusé d'avoir fourni le vrai-faux passeport utilisé par Yves Chalier pour fuir la France. 

Non moins célèbre, l'affaire Schuller-Maréchal, en 1995, a commencé avec un chef d'entreprise, Francis Poullain, ancien brigadier de police maçon, qui avait conservé un véritable réseau d'influence. Lors de l'affaire du vol de scellés d'Elf, en 1997, quand des procès-verbaux disparurent mystérieusement de l'un des bureaux de la sous-direction des affaires économiques et financières de la rue du Château-des-Rentiers, un autre policier maçon, proche d'un directeur de la même obédience, fut suspecté. Cette hypothèse n'a pas été confirmée par l'enquête judiciaire, qui a abouti à un non-lieu. Elle a, en tout cas, beaucoup pesé sur les investigations. 

Donnée comme un haut lieu de la franc-maçonnerie, et en particulier de la GLNF, la région niçoise est citée comme le meilleur exemple de cette confusion des genres. Le procureur Eric de Montgolfier, qui s'est lancé dans une croisade contre des filières maçonniques locales suspectées d'intervenir au sein même de la machine judiciaire, a mis en évidence la troublante attitude de certains policiers locaux. Alain Bartoli, gardien de la paix, affecté à la police de l'air et des frontières et par ailleurs frère de la GLNF, avait ainsi utilisé, en 1999, les fichiers de la police pour obtenir des informations sur des candidats aux loges de son obédience. Il aurait interrogé à plus de 600 reprises, en dix mois, les systèmes informatiques du ministère de l'Intérieur, étendant son insatiable curiosité à d'autres personnalités: Jacques Chirac, Jean-Pierre Chevènement, alors son ministre de tutelle, Alain Delon... 

Le frère Bartoli, trésorier de la loge Lympia, désigné comme député grand porte-glaive à la Grande Loge provinciale Alpes-Méditerranée de la GLNF, une sorte de procureur, n'avait, semble-t-il, repris que de vieilles traditions. Son supérieur au même poste en maçonnerie, Alain Taddeï, ex-enquêteur de la brigade financière de la ville et désormais à la retraite, avait été interdit de présence par le procureur Eric de Montgolfier dans les locaux du commissariat où il conservait, jusqu'alors, ses habitudes. Au siège de la GLNF, on souligne que ces faux frères flics ont été exclus. 

L'implication de policiers maçons dans divers réseaux aux objectifs sinon troubles, du moins mystérieux a pu également se vérifier à l'occasion des tentatives maçonniques pour trouver une solution au problème corse. Des négociations qui conduisirent à la démission du grand maître du GO: Simon Giovannaï. 

Le 22 janvier 2000, une réunion discrète se tient au siège du Grand Orient. Des indépendantistes corses, maçons pour la plupart, et au moins un représentant du Parti socialiste - le Premier ministre Lionel Jospin a toujours nié être au courant de ces tractations - tentent d'amorcer le dialogue. Il est surprenant que le contact entre le GO et les nationalistes soit alors un officier des RG. Présent à toutes les étapes de cette affaire, ce dernier a finalement rendu compte à sa direction. Etonnante confusion des rôles, où l'on voit un maçon policier dénoncer d'un côté ce qu'il aide à mettre en ?uvre de l'autre. 

Mais la maçonnerie a également des vertus: elle insuffle les valeurs démocratiques à l'institution policière. "Ils retrouvent en maçonnerie ce qu'ils ont appris dans les écoles de police: l'idéal républicain", explique un frère. "C'est très facile de reconnaître un policier maçon: il n'y a qu'à l'écouter parler." A les entendre, en effet, certains ne sont pas loin du mysticisme républicain. Mais l'apport de la maçonnerie ne se limite pas aux mots, il passe aussi par des actes. 

A cause des dérives du passé, les flics frangins, en fait, surveillent les autres policiers comme le lait sur le feu, en veillant à éviter tout dérapage. Ne pas transformer les CRS en milices a ainsi été une préoccupation des responsables syndicaux, fortement entourés par les maçons, en Mai 1968. "Si on n'a eu aucun mort, c'est un peu grâce à la maçonnerie, explique un syndicaliste membre du GO. Parmi les officiers qui encadraient les CRS, les maçons faisaient sans cesse le tour des compagnies pour leur rappeler les limites à ne pas dépasser. Les commandants d'unité étaient sur la même longueur d'onde et les CRS s'en sont tenus au maintien de l'ordre républicain." 

Autre exemple: "Quand un fonctionnaire passe devant la commission paritaire de discipline pour un tabassage ou un dérapage raciste, témoigne l'un de ses membres, les frères s'efforcent aussi de voir le chef de service, de le sensibiliser au respect du Code de déontologie de la police nationale." Ce code moral est le bréviaire des maçons. Il a été instauré par le frère Pierre Joxe - mais mis en application par Charles Pasqua, en 1986 - avec le concours de la Fasp. Tout fonctionnaire de police doit en avoir sur lui des extraits et le texte est affiché dans tous les commissariats. 

La maçonnerie se pratique aussi au quotidien, sur le terrain. "J'avais 120 personnes sous mes ordres, raconte cet officier, maçon depuis onze ans. A chaque réunion du matin, je leur rappelais que je ne tolérerais aucune bavure ni qu'un gardé à vue soit tabassé." "La plupart des frères policiers ont une façon moins musclée de procéder à une interpellation ou à un interrogatoire, renchérit Eric Vanlerberghe. Ils ont spontanément à l'esprit des principes. Même si, parfois, une bonne paire de baffes pourrait être plus efficace!" 

Roger Dachez a, lui, d'autres raisons de se réjouir: "La franc-maçonnerie est doublement heureuse de nourrir en son sein autant de policiers. D'abord, cela la place au-dessus de tout soupçon de complot anti-étatique, accusation qui l'a poursuivie jusqu'au régime de Vichy. Ensuite, nous ne redoutons plus d'être infiltrés par la police: elle est chez nous!"


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/comment-les-francs-macons-ont-investi-la-police_489886.html#15z4ejpHIBmxcB27.99

 

Soutiens (liste et informations en cours non exhaustive):

 

Association I Comme Identité (représentée par Jean Le Bail 06.77.47.50.82 link)

 

- - - nous vous attendons - - -


 

 justitia1.jpg

 

trajet-manif-22-mars-2014.jpgTrajet de la manifestation sous réserve de modification en cas de grande mobilisation.

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 16:15

Lettre ce jour à Georges Fenech,

Député du Rhône, ancien magistrat, spécialiste des sectes.

fronton-assemblee-nationale.jpg

 

Monsieur Georges Fenech,

Je vous interpelle d'urgence: René Forney incarcéré à Varces près de Grenoble semble-t-il de manière abusive est en danger de mort car il fait une grève de la faim et de la soif depuis le 9 février. Son avocate Maître Florence Patrimonio n'a appris cela que hier! La direction de la prison lui a refusé l'accès au prisonnier où elle s'est déplacée avec deux témoins.

Il s'agit d'un délit politique (6 mois fermes pour "outrage à magistrat" dans une lettre à la Garde des Sceaux et "dénonciation calomnieuse" sur internet; nous n'avons pas le détail). Comparé au "mur des cons", il y a deux poids deux mesures.

Je vous avais déjà sollicité cet été pour les dérives judiciaires pas seulement sur Grenoble (René n'étant que le haut de l'iceberg). Je pense que vous seriez fondé de demander une commission d'enquête sur ce qui se passe dans les palais dans notre République. Nous avions évoqué la questions des réseaux manifestes à l’œuvre mais il ne s'agit pas de cibler a priori tel ou tel; on sait bien que c'est plus compliqué. une conséquence est l'abandon de la réforme de la famille (heureusement d'un certains côté, mais cela bloque toute avancée du coup). La déception de tout le mouvement de l'égalité parentale est profonde.

J'apprends à l'instant que René Forney a été pris en charge par le SAMU à la demande de Maitre Patrimonio et déplacé en service intensif à l’hôpital Michallon de Grenoble.

Vous pourriez intervenir pour que la peine de ce curieux prisonnier que les gardiens de Varces ne trouvent pas à sa place soit déjà protégé dans sa survie, puis que l'on trouve rapidement un aménagement de peine, une suspension ou un suivi électronique puisqu'il cumule les critères d’honnêteté et de non dangerosité autre que contre lui-même par ces grèves vu son état de santé déjà affecté sans parler de plus que cela dans ses affaires très localisées.

Monsieur le Député, j'attends une réponse à cette missive urgente.

Je compte sur votre connaissance du système judiciaire et de ses problématiques pour agir au nom du peuple.

Merci d'avance.

Nicolas Sègerie, pour le Réseau Colin Bagnard
04.72.38.77.62 - 06.68.71.31.21.
reseau-colin-bagnard@orange.fr
http://reseau-colin-bagnard.over-blog.org/article-rene-forney-en-danger-a-la-maison-d-arret-de-varces-122712018.html

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 01:53

Sujet : proposition de M. FONVIEILLE pour René FORNEY

Date: Wed, 19 Feb 2014 08:57:27 +0100
From: anvedj81@orange.fr
To: [- - -]
Subject: re: infos pour René FORNEY

Bonjour Madame [- - -],
 
Il me semblerait très important que sous le couvert d'une association nous lancions une pétition (Avaaz.org, Change.org ou autres...) pour soutenir René adressée au Président de la république.
 
Pour ce faire, le contenu de cette pétition devrait mentionner que toutes les centaines, voire des milliers de victimes (spoliées, détruites, anéanties) se reconnaissent dans son combat et demandent d'être également incarcérée au même titre que René vue que nous nous reconnaissons dans son incarcération indirectement, pour certaines victimes, certaines d'entre-elles ont connu la prison et un très grand nombre d'autres les enfermements psychiatriques et ou tout type d'intimidations, menaces et de maltraitance de toutes natures.
 
Et de mentionner qu'une partie de nous nous a été une fois de plus détruite et que la répression du tout pouvoir abusif et malveillant ne pourra que engendrer d'autres conflits massifs et incontrôlables.
 
Que l'ensemble des victimes demande instamment la libération de René et de toutes les autres victimes et que chaque victimes de quelles natures soient-elles soient reconnues comme victimes et que leur(s) auteur(s) soit (soient) poursuivi(s).
 
Oui pour un pays démocratique, non à la dictature.
 
Cordiales salutations.
 
Jean-Claude FONVIEILLE

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 03:09

Michel Havard est le leader de l'opposition municipale à Lyon, raliant les personnalités de droites et du centre et de la société civile.

 

Quelle n'a pas été la bonne surprise de constater dans son dernier tract: le tripique sécurité, prévention, dissuasion avec enfin des solutions que nous attendons tous pour les familles.

 

Ce plan pour son aspect PREVENTION est conforme à ce que nous avons proposé dans le cadre de la CAMPAGNE des MUNICIPALES et des EUROPEENNES pour l'EGALITE PARENTALE.

 

Ce qui facilite le lien éducatif des parents séparés divorcés est valable pour tous les parents concernés par le décrochage scolaire et toutes ses conséquences (voir un remède que nous avons proposé localement: projet DIGIMATH).


 

Prevention-Generation-Lyon-Opposition-municipale.jpg(extrait du tract distribué dans mon quartier du 5ème arrondissement de Lyon)

 

Bonne chance à ce projet social prioritaire !

 

Je pense que d'autres candidats vont suivre cet exemple bien inspiré... mais il faudra des moyens et des compétences et bousculer encore quelques pachydermes.

-

 


 

 

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 02:13

 

La Résidence alternée: problème des parents européens !

------------.jpg

(dessin issu du site: http://spitalas.blogspot.fr/)

 

Envoyé par Nikos Spitalas (papa grec): mardi 19 mars 2013 À : François de Rugy

(député écologiste EELV de Loire Atlantique - Nantes)


Objet : information

Monsieur de Rugy,

Aujourd'hui, en France, suite à un divorce ou une séparation parentale, dans près de 9 cas sur 10 les enfants sont privés d'un de leurs parents : le père, et ce malgré la loi du 4 Mars 2002 sur la résidence alternée.

La justice familiale privilégie les liens mère-enfant car elle pense encore que les pères sont inaptes à aimer et à éduquer leurs enfants.
Cela est contraire :
  • aux besoins fondamentaux des enfants
  • aux avis des meilleurs spécialistes de l'enfance
  • à l'implication croissante des pères dans le quotidien et l'éducation de leurs enfants jusqu'à l'âge adulte
  • à la convention de New York "les droits de l'enfant" (à ce titre voir notamment l'article 9)
  • aux lois portant sur la discrimination
  • aux valeurs même du féminisme...
Dans l'intérêt supérieur des enfants (La Convention de New-York - Les Droits de l'Enfant), pour le maintien de leurs liens avec leurs deux parents au-delà de 4 jours par mois, je vous appelle à co-signer la proposition de loi n°309 de Messieurs les députés DECOOL et DELATTE.
Ici, il ne s'agit pas de défendre une conviction politique, mais de savoir qu'elle vision de la parentalité et de la justice nous voulons transmettre à nos enfants...

Avec mes remerciements, veuillez recevoir mes sincères salutations.
 
Nicolas Spitalas
*******************************************
Απάντηση, στις 14/02/2014 από fderugy@assemblee-nationale.fr :
Objet : Résidence alternée.
Bonjour,
Vous  avez récemment appelé mon attention sur la question de la résidence alternée en cas de divorce ou de séparation, ce dont je vous remercie. Mon agenda parlementaire ne m’a pas permis de revenir vers vous précédemment mais je tenais à vous expliciter la position que je défends, avec la majorité de mon groupe, sur ce sujet.

En France, la loi du 4 mars 2002 pose comme principe l’exercice commun de l’autorité parentale, c’est–à-dire l’égalité des droits et des devoirs des mères et des pères dans l’éducation des enfants. Néanmoins, en cas de divorce ou de séparation, la mise en place effective de la coparentalité peut s’avérer laborieuse et susciter des conflits, notamment sur la question de la résidence.
Les familles françaises restent marquées par une « spécificité des rôles » : dans 70 % des cas, les femmes sont particulièrement impliquées dans les tâches domestiques et éducatives alors que les hommes assument une part plus importante des charges financières du foyer. Un divorce ou une séparation peuvent alors agir comme révélateur d’une inégale répartition du travail parental : les mères se sentent lésées sur le plan matériel et professionnel, les pères marginalisés sur le plan relationnel.
Si la résidence alternée est en augmentation depuis 2002 – elle atteignait 16,5% en 2010 et 27,8% pour les divorces par consentement mutuel – la résidence principale chez la mère demeure majoritaire. En outre, les experts de la famille s’accordent pour dire que les suites d’un divorce ou d’une séparation fragilisent davantage la relation père-enfant que la relation mère-enfant.
Pour le législateur, qui considère la protection de l’intérêt de l’enfant – c’est-à-dire « la prise en compte des besoins fondamentaux, physiques, intellectuels, sociaux et affectifs » - comme une priorité, cette réalité doit être considérée.

C’est pourquoi j’ai déposé, avec huit de mes collègues députés écologistes,  une proposition de loi visant d’une part,  à promouvoir le maintien du lien entre l’enfant et ses deux parents, et d’autre part, à favoriser l’interaction entre mères et pères. Convaincus que les situations défavorables à l’instauration d’une résidence alternée sont celles où le dialogue entre les parents n’est plus assuré correctement, il nous est en effet apparu indispensable de lier la question de la garde à celle de la médiation : systématiser la médiation permettrait d’encourager la résidence alternée.
Lors du récent débat sur l’égalité entre les femmes et les hommes, mon collègue Denis Baupin a défendu un amendement reprenant ces propositions. La Ministre des droits des femmes lui a alors indiqué que cette disposition relevait - selon elle- de la politique familiale et non d’une question d’égalité entre les femmes et les hommes.

Compte-tenu du recul du gouvernement sur le projet de loi famille, le groupe écologiste réfléchit actuellement à la possibilité d’activer tous les leviers législatifs dont il dispose pour inscrire ce débat à l’ordre du jour et tenter d’y apporter des solutions concrètes.
Vous invitant à prendre connaissance de la proposition de loi déposée en septembre 2013 - http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1369.asp - je reste à votre disposition et vous prie de croire en l’expression de ma considération distinguée.
François de Rugy
****************
Complément: Nicolas Spitalas est un papa grec militant:
Prochainement, sera organisé un colloque en Grèce comme dernièrement en janvier à Drama. (Rencontres internationales sur les politiques du divorce).
17 - 18 APRIL 2010 AT DRAMA (GREECE NORD)
Building: Departement of University Institut of Landscape Architecture
(corner of streets: 1 July-Chrissovergi-Kassandrou)
Contact: ++2521032235 / ++6942989785
International meeting for human rights of divorced people and children.

After the international declaration of LANGEAC in 1999 (participations of France, Espagne, Irlande, Deutschland, Holland, England, Chile), we make the declaration and creation of political 'plateforme' in the same spirit and this of 'European social movement-coustodia compartida'.
All the associations and institutions are invited of the world.

Remember: INTERNATIONAL DAY OF PARENTAL ALIENATION 25 APRIL
Last year (january 2009), presents: From New Zeland: Peter Zohrab, from UK: Robert Whiston, from Holland: Peter Tromp.

Contact:
Dr Nicolas Spitalas:
++306906275419) et e-mail: spitalas@gmail.com
 ++2310524285 / ++6942989785

SYGAPA association:
Fraggon 19, Thessaloniki-Greece, fax:++2310524319
goneas2005@yahoo.gr / spitalas@yahoo.gr
SYGAPA ASSOCIATION (MENS' & FATHERS' DIGNITY)
http://www.sos-sygapa.eu/
http://goneas.blogspot.com/
http://internationalienation.blogspot.com/

La grèce, ce n'est pas que des plages et des civilisations antiques, c'est aussi des papas, des mamans, des enfants, des familles parfois à cheval entre plusieurs pays. Une occasion peut-être de voir les vrais problèmes communs des européens!

drapeau-grec.jpg
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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 21:54

(corrigé)

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ASSOCIATIONS


DESPA

LOGO-despa.jpg

 

BARBES A PAPAS

(je ne trouve pas le logo)


FEDERATION LES ENFANTS ONT DEUX PARENTS  

imageNOS-ENFANTS-ONT-DEUX-PARENTS.jpg

RESEAU COLIN BAGNARD

images-rcb.jpg

 

Outrage à magistrat ou justice outragée ?

 

Au premier rang des qualités qu'on est en droit d'attendre d'un juge figurent la mise à distance des inclinations comme des aversions personnelles, la prudence dans l'application de la loi (équité), la probité et le respect scrupuleux du principe d'égalité. Si, quelque part, un juge perd ces qualités, l'homme qui a le courage de le lui dire sera sans doute puni, mais est-il coupable pour autant? N'est-il pas au contraire utile au corps social ?

 

Privé du contact de ses enfants depuis quinze ans, ruiné par la liquidation de la communauté selon des pratiques qu'il dénonce, René Forney, papa militant (il est resté deux mois et demi au sommet de la cheminée d'Eybens (Grenoble) de fin juin à la mi-septembre 2013), vient d'être condamné à quatre mois de prison ferme pour « outrage à magistrat » et se trouve actuellement sous les verrous.

 

Sensible à la dimension de rétorsion de cette décision de justice, le Collectif La Grue jaune s'inquiète de son caractère apparemment disproportionné et arbitraire.

 


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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 13:26
Sur facebook...pour info Actualité > Société > Francs-maçons : un avocat radié
Francs-maçons : un avocat radié
Publié le 05-02-2003 à 07h07

Bernard Méry, qui exerçait au barreau de Paris, dénonce la mainmise des francs-maçons sur la justice, en particulier dans les tribunaux de commerce.

Partager equerrecompas.jpg
Un avocat parisien, Me Bernard Méry, 60 ans, qui dénonçait avec virulence la mainmise de la franc-maçonnerie sur la justice, a été radié par le Conseil de l'Ordre, annonce le Barreau de Paris dans son bulletin à paraître mardi.
Me Méry, docteur en droit, qui avait obtenu 10% des voix aux élections professionnelles du 25 novembre 2002, a été radié le 17 décembre, avec exécution immédiate, ce qui est exceptionnel.
Les autorités du Barreau lui reprochaient d'avoir usé de l'invective à l'égard de magistrats, de confrères ou d'experts, notamment. L'affaire "ne concerne que les bonnes relations entre confrères", a déclaré un de ses représentants.
Me Méry avait déjà recueilli des voix aux élections de 1999, 2000 et 2001, sans être élu, après la publication de deux ouvrages, "Justice, Franc-maçonnerie, corruption" (1998) et "Les nouveaux parrains" (1999). Les ouvrages visent principalement les tribunaux de commerce et lui ont valu de nombreux procès, dont il dénonçait le déroulement, ajoutant que les autorités judiciaires le faisaient "passer pour fou".

"Je m'attaque aux réseaux"

Son éditeur était à l'origine un commerçant parisien qui avait perdu un procès devant le tribunal de commerce de Paris.
"J'ai mis le doigt en plein dessus (...) je m'attaque aux réseaux qui sont à l'intérieur de la justice et qui détournent le cours de la justice au bénéfice d'une partie", avait-il déclaré lors du lancement de la procédure disciplinaire. Il ajoutait que "les distributions d'honneurs et de places dans la justice sont aux mains des loges maçonniques".
Me Méry, immédiatement supprimé de l'annuaire en ligne des avocats, a fait appel. Sept radiations ont été prononcées en 2002, selon l'Ordre.
Lire par exemple: http://bernard.mery.free.fr/frameset.htm qui montre que tous les avocats ne sont pas à mettre dans le même sac!
Avocats qu'il nous faut soutenir.
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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 15:25

Lorsqu'on observe ce qui se passe dans ce pays au sujet des pères et mères perchés, les familles séparées, les questions d'affairismes partout, on ne peut que se poser la question: La franc-maçonnerie ne fait-elle pas autre chose que ce qu'elle prétend puisque tant de familles semblent empétrées pendant des années durant par ces phénomènes de réseaux occultes.

 

(voir concept de réseaux : link)

 

A partir d'une simple bibliographie, on tire des informations contradictoires:

 

 

Micro Bibliographie FM Mafias Sectes

 

1.      Alain Guichard, 1969, Les francs-maçons, Ed. Bernard Grasset, 299 p.

 

2.      Les secrets de la loge, octobre 2013, n°6, Franc Maçonnerie, les origines oubliées, 100 p.

 

3.      Hayat El Mountacir, 1994, Les enfants des sectes, Ed. Fayard, coll. Les enfants du fleuve, 367 p.

 

4.      Georges Fenech, 2012, Apocalypse menace imminente, les sectes en ébullition, Ed. Calmann-Lévy, 2012, 320 p.

 

5.      Alain Combes, 2006, Histoire de la Franc-Maçonnerie à Lyon des origines à nos jours, Ed. Des Traboules, 527 p.

 

6.      Musée des Beaux Arts de Lyon, 2006, Lyon carrefour européen de la Franc-Maçonnerie, 28 juin-22 septembre 2003, mémoire active.

 

7.      Le pouvoir des francs-maçons, les noms, les réseaux, les affaires, L’Express n°2439, 2-8 avril 1998.

 

8.      Trafic-Corruption-Blanchiment, Les mafias françaises, L’Express n°3227 8-14 mai 2013.

 

9.    Renaud Leblond, Le pouvoir des sectes,Ed. E/P/A Hachette livre, 2009, 255 p.

 

 

- - - et combien de site internet qui apportent des preuves de dérapages sectaires.

 

 

Par ailleurs, A partir des critères pour définir une dérive sectaire (cf les rapports de la MIVILUDES rapport 27 mai 2005):

 

1 - La déstabilisation mentale.

 

2 - Le caractère exorbitant des exigences financières.

 

3 - La rupture avec l'environnement d'origine.

 

4 - L'exigence d'atteinte à l'intégrité physique.

 

5 - L'embrigadement des enfants, le discours antisocial, les troubles  à l'ordre public,

 

6 - L'importance des démélés judiciaires.

 

7 - L'éventuel détournement des circuits économiques traditionnels.

 

8 - Les tentatives d'infiltration des pouvoirs publics.

 

9 - La menace d'atteinte à l'ordre public.

 

10 - Les conditions de vie déstabilisantes.

 

11 - Les atteintes à des personnes en état de faiblesse ou d'ignorance.

 

12 - La sujétion mentale conduisant à des actes ou des abstentions préjudiciables.

 

13 - L'offre de soins exclusive du recours à des pratiques conventionnelles.

 

14 - La violation des principes fondateurs de la République.

 

15 - Le non-respect des conventions internationales ratifiées par la France.

 

Chacun peut rechercher pour son cas familial combien de critères il constate objectivement et peut saisir la MIVILUDES.

 

 

 

A partir du constat des militants, dans leur tribulations, leurs dossiers, leurs affaires, leurs familles, on observe des dérives manipulatoires maltraitantes pour les enfants en bas âge ou d'autres personens fragiles.

 

Exemple: ce dessin d'un enfant de 5 ans fait sous ce type d'influence (en fin de page).

 

 

 

Sans que ce soit une carte définitive, mais la présence de réseaux qui ne devraient n'être que spirituels ou cultuels sont manifestement en dehors de tout contrôle de leurs maîtres de loges.

 

Quelles réponses réponse apportent ces maîtres de loge maçonniques à ces questions posées de dérives sectaires par beaucoup de concitoyens ?

 

France-francmaconne-a-completer-copie-1.jpg

 

 

A vos compléments d'information en commentaire ci-dessous ou sur reseau-colin-bagnard@orange.fr

 

Merci

 

 

Dessin-sous-influence.jpg

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 13:58

Hier dimanche 2 février une immense manifestation a parcourru le centre de Lyon pour dénoncer la destruction de la famille

 

IMG_0142-familles-destructurees.jpg

 

 

Avec des manifestants venus de toutes les régions du sud de la France:

Auvergne, Bourgogne, Catalogne, Franche-Comté, PACA, Rhône-Alpes,

--- et même des Polonais !

 

IMG_0097-Franche-Comte.jpg

IMG_0118-l-Auvergne-s-est-deplacee.jpg

 

IMG_0257-Polska.jpg

IMG_0246.jpg

IMG_0203.jpg

IMG_0248.jpg

IMG_0243.jpg

 

La guerre des nombres: annoncé pendant la manifestation de 40000 alors que sur les médias on lit 20000! je suis sûr que c'était bien plus!

 


 

Les slogans sont illustratifs que le Peuple de France n'a pas la même opinion que son gouvernorat !

 

IMG_0145-gouvernement-predateur-des-familles.jpgQuelles que soient les moyens !


IMG_0179-poule-ou-coq.jpgAvant on ironisait: "qui a été le premier; l'oeuf ou la poule? " mais là !

 

 

IMG_0231-nous-adoptes.jpg

Quelles que soient les situations de famille !

 

 

IMG_0153-festruction-de-toutes-les-familles-qqs-le-copie-1.jpgQuelles que soient les confessions !

 

IMG_0238-made-in-Papa-maman.jpg

Quelles que soit l'âge !

Vidéo:

http://youtu.be/1iXy2aCX0oQ

 

(en cours de construction)

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 13:35

Papaoutai.jpg

 

Des pères (et mères) arrivent de plusieurs régions pour lutter contre l'injustice familiale et l'exclusion parentale via la privation d'enfants, à Saint Etienne, bastion national de l'éviction des pères et "casse organisée" de la relation père-enfant.

Objectif: soutenir le sit-in "PAPAOUTAI" au T.G.I. de Saint Etienne (lien).

L'action se veut calme, pacifique et non violente priorisant la force des images aux discours.
Les images sont "choc" et ne prêtent pas à interprétation.


Le discours est unique et son contenu de problématique nationale.

Aucun but individuel.
(Démarche inspirée de l'action de Gandhi)
Ce sit-in est de plus en plus médiatisé. (21 jours)

Merci à toutes celles et ceux qui peuvent consacrer une - voire - plusieurs journées en présence active (logement et gite assuré et gratuit)

OUI A L'AMENDEMENT PRIORISANT LA RÉSIDENCE ALTERNÉE

 
NOS ENFANTS ONT DEUX PARENTS: STOP A 40 ANS DE MONOPARENTALITÉ.


L'INTÉRÊT SUPÉRIEUR DE L'ENFANT EST DE N’ÊTRE NI PRIVE DE SON PÈRE, NI PRIVE DE SA MÈRE


ÉGALITÉ HOMME / FEMME (en droit) = ÉGALITÉ PÈRE / MÈRE.

SOUTENONS TOUS L'ACTION "PAPAOUTAI" !


MERCI DE PARTAGER.

 

 

Rappel contact local: William 06 79 76 46 67

https://www.facebook.com/william.bec.378

50-H-50-F.jpg

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 16:15

Lettre (modèle) envoyée par l'association loi 1901 "Nos enfants ont deux Parents"

 

Au Conseil supérieur de l’audiovisuel

Tour Mirabeau 39-43 quai André Citroën

75739 Paris cedex 15

 

Le Puy en Velay, le 31 janvier 2014       

.

Objet : documentaire “Violences conjugales, parler pour renaître”,

De Serge Lebas et Laurent Dy, le lundi 13 janvier 2014 sur France 3

 

.

Madame, Monsieur

 

Nous nous permettons d’attirer votre attention sur le documentaire précité, que les membres de notre association, très sensibles au sujet traité, ont regardé avec soin.

Malgré son intitulé à portée générale, le documentaire présente la violence conjugale comme exercée exclusivement par des hommes, et subie exclusivement par des femmes. Cet a priori est posé d’emblée, de manière implicite ou explicite, et réitéré jusqu’à la fin. Il est conforté par le choix des témoins : toutes les victimes qui s’y expriment sont des femmes, tous les auteurs sont des hommes. A aucun moment n’est évoquée ou présentée la moindre forme de violence exercée par des femmes sur des hommes. Le documentaire opère donc le déni d’un pan entier du sujet, se fondant sur un parti-pris sexiste, qui suppose que la violence conjugale serait le fait d’un seul sexe, et qu’elle serait subie exclusivement par l’autre sexe.


Nous nous permettons de vous rappeler que l’Observatoire national de la délinquance évalue, dans son Rapport 2012, le nombre d’hommes victimes de violence conjugale en 2010-11 à 137 000

(tableau 36A, p. 97 http://www.inhesj.fr/fr/ondrp/les-publications/rapports-annuels/8).


Concernant les mineurs, ce parti-pris peut avoir un effet désastreux, en leur présentant une image faussée et antagoniste de leur environnement familial : les mères correspondant au “ bon” parent, les pères au “mauvais” parent.


Il nous semble qu’il y a en l’occurrence un manquement évident aux règles d’honnêteté de l’information d’une part, à celles concernant la protection des mineurs d’autre part.

 

Nous vous demandons donc d’intervenir auprès de France 3, ce d’autant plus que le sujet est appelé à être traité à nouveau et souvent à l’avenir.


Dans l’attente de vous lire, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos sentiments respectueux.

 

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 15:52

Message de Bénédicte Louis, présidente de Cosette et Gavroche



 

Aux côtés des grandes villes d’Europe, …Lyon, capitale des Gaules, va accueillir un nouveau rassemblement pour défendre la famille et dire non au diktat du lobby LGBT européen, au Gender et rappeler la liberté fondamentale des parents à éduquer leurs enfants (cf. Art 26-3 de DUDLH « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants »).



 

Si je me permets de vous écrire ce petit mail c'est pour vous confier quelques points sur la très forte mobilisation. En effet, dimanche, nous attendons près de la moitié sud de la France sur la place Bellecour. Au regard des indicateurs factuels que nous avons: 55 cars (contre 22 le 17 novembre 2012) venant de Lourdes, Perpignan, Pau, Tarbes, Montpellier, Montauban, Chalon, Clermont, Oyonnax, Dijon, Dôle, Marseille, Toulon, Chambéry, St Etienne et 10 cars de la Drôme..., 2 rames de TGV du Languedoc (contre zero le 17 nov), 130 voitures annoncées rien que pour la ville de Toulouse (Manif Circus),  nous allons vivre peut-être la plus grande et la plus importante mobilisation de l'histoire de notre ville. 



 

 mani 2 février agglo de Lyon

Nous avons besoin de tous pour aider, recevoir, proposer, anticiper l'accueil des milliers de gens venant de toute part!

N'oubliez pas que Lyon, fière ville de résistance, doit aussi être la ville la plus accueillante et la plus conviviale!

Rhôdaniens, lyonnais, nous devons être nombreux, plus nombreux encore, que ceux qui font le déplacement de très loin, pour honorer leur démarche, pour défendre la famille attaquée, pour lutter contre des lois iniques. 



 

Ce n'est pas une énième manif pour rien, car les précédentes ont déjà un peu payé, indirectement on n'aura pas la PMA dans la loi Bertinotti d'avril, (mais on l'aura en septembre!!!!) c'est SURTOUT une manif à 2 jours de l'étude de la feuille de route des LGBT : Lesbien, Gay Transexuel, Bi et Indifférencié , proposée par Madame Lunaceck au Parlement Européen, une loi Taubira version européenne qui nous verrouillera juridiquement et nous imposera  le Gender partout en Occident.



 

C'est une Manif  pour dire non au gender, au sexe à l'école, oui à l'instruction, à la liberté des parents, au respect des personnes et de leurs vies intimes.Bien sur, je le dis et je l'assume, nous autres, dans nos quartiers sympas et nos écoles cathos, dans nos centres villes et périphéries chics, nous ne sommes pas encore touchés (bien que)... Mais les quartiers populaires ont fait un formidable travail d'enquête sur la formation données par l'éducation nationale aux enseignants en ce moment pour préparer la rentrée 2014, avec l'ABCD de l'égalité. Le Rhône, avec ses 46 écoles pilotes de l'ABCD de l'Egalitéest davantage concernée que tous les autres. Nous devons soutenir l'école en danger, nous devons sortir encore dans la rue, bravant nos codes et nos conventions pour protéger la France de cette dérive totalitaire: l'éducation sexuelle est notre vie privée, elle n'est pas du ressort des Etats Membres.



Les élections européennes du 25 mai 2014 seront cruciales, nous devons être le levier de pression pour obliger nos candidats et nos élus à re-devenir (car peu le sont encore) les représentants du peuple.



Je compte sur vous, et vous dis à dimanche Place Bellecour à 14h (emmitouflés), parce qu'on ne lâche rien , jamais , jamais , jamais ! 

 

Et toutes les associations réunies au sein de la LMPT 69 ( VITA , Les Musulmans pour l'Enfance, AFC, Juristes pour l'Enfance, Tous à la Mairie, En Marche pour l'Enfance, Cosette et Gavroche et tant d'autres ...)   vous disent à dimanche ...avec vos cousins, voisins, amis ...

 

Bénédicte LOUIS

Cosette et Gavroche

06 64 65 10 94

 

 

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 02:27

Chronique 5 envoyée par Paritolog:

 

Insistance lourde sur le congé de paternité à l’A.N.

AN.jpg 


La nuit dernière (du 20 [l'aniversaire d'un certain colin, même pas invité!] au 21  janvier), l’Assemblée Nationale a commencé ses séances publiques sur le projet de loi portant sur l’égalité entre les femmes et les hommes. 

 

 

Déclaration introductive de la ministre.

La ministre NVB, dans un flot d’énumérations d’intentions, a glissé une brève pensée pour « la place des pères ».

Alors ce faisant, elle a bien confirmé que ce projet de loi n° 1380 ne peut  pas ignorer que les femmes et  les hommes Réels – et pas  seulement les personnages utopiques d’une idéologie – sont en  général mères en  tant que femmes et pères en tant que masculins : ainsi rétrospectivement le balayage de l’article 17 bis  en commission des lois au prétexte que ce n’est pas le sujet était bien de la plus détestable  mauvaise foi !


D’ailleurs dans l’ensemble de ce projet 1380 il y a plusieurs articles en lien avec la vie familiale, on peut citer l’intention d’associer en urgence le JAF pour « monoparentaliser » dans la foulée de l’ordonnance d’éloignement (sans jugement, sur simple présomption de violence intra-familiale sans contradictoire). 


Peu après dans le cours de son laïus la ministre parle d’ « implication  des  pères » … oui mais  il ne  s’agissait QUE du  contexte péri-natal, dans le  cadre de la fixation obsessionnelle sur le congé de paternité. Obsessionnelle, mais pas seulement : il s’agit à n’en pas douter d’une posture très calculée pour délégitimer la parité mère-père par induction psychologique.

 

L’orateur du groupe RRDP Jacques Moignard : auto-censure ou pressions externes ?

A l’assemblée, le groupe RRDP est l’équivalent du  groupe RDSE au sénat, ce groupe qui avait introduit l’amendement 108 issu de concertations dans certains cercles discrets.

Or dans son discours général préalable pour son groupe RRDP, J. Moignard n’a pas soufflé mot sur cet article 17 bis introduit par ses collègues radicaux (et assimilés) puis bassement attaqué en commission…

A toutes fins utiles,  il faut considérer que le député Moignard a été élu en tant que suppléant de Sylvia Pinel nommée  au gouvernement : a-t-il eu peur de ne pas être repris comme suppléant en 2017  s’il ne « filait pas doux » ?  Rien n’interdit de le penser…


Jacques Moignard est actuellement maire de Montech, une commune du Tarn-et-Garonne connue pour avoir sur  son territoire un plan incliné à péniches qui permet de shunter plusieurs écluses sur le  canal latéral à la Garonne. M. Moignard sera-t-il candidat à sa succession en mars prochain ? Et s’il était débarqué comme une vieille péniche à la suite de la diffusion d’un tract-missile « patriot » (1000 exemplaires) entre les 2 tours ?

 

La verte Barbara Pompili omet de parler de l’alternance paritaire.

On se souvient qu’immédiatement après l’événement de liberté politique en septembre au sénat, le parti écolo-vert avait déposé une proposition de loi essentiellement axée sur la médiation (comme une sorte de panacée miraculeuse), et accessoirement sur la résidence alternée « à l’essai ». Pas un mot sur la Nouvelle Conciliation…


Plus récemment en  commission des lois  en  décembre, le groupe  écolo-vert a présenté un amendement  voulant supprimer 80% de l’article 17 bis et altérer les 20% restants. Avec les 2 mêmes points : médiation et suspicion sur la RDP (résidence duale alternée) via 6 mois « d’essai » obligatoires.


Dans son intervention en séance publique, Mme Pompili a clamé l’intention de son groupe d’ « aller plus loin encore » (que le projet gouvernemental) ce qui correspond à la  posture écolo habituelle de se camper comme avant-gardistes. Elle commence par la volonté de simplifier la procédure de « changement de sexe »… quel rapport avec la Parité, si ce n’est en pratiquant un énorme déni de l’origine bio et écologique de cette même Parité ??? Puis elle réclame un « véritable service public de l’enfance » … comme ce fut le cas en URSS (et on a vu où cela a mené…) … et un peu comme Hitler en avait rêvé (le Lebensborn). Enfin seulement, à la fin, elle range comme si c’était révolutionnaire la vieille recette de la médiation … il est vrai que la clientèle électorale des verts est relativement abondante parmi les milieux du dit « travail social » donc en particulier parmi les médiateurs qui craignent pour leurs emplois,  car le ministère de la justice trouve que la médiation coûte trop cher


Mme Pompili a annoncé « un amendement renforçant la  médiation, étape déterminante en faveur de la garde alternée en cas de séparation ». C’est ainsi une façon de conditionner la parité mère-père temporelle concrète à une double volonté d’accord de  chaque parent. Mais qu’advient-il si une mère s’acharne à extorquer le matriarcat en sabotant conciliation, négociation, médiation : alors la RDP devient impossible. CQFD. Et au passage ce mécanisme pervers (pères-verts ?) épargnera l’image de la magistrature qui fera valoir que ce ne sont plus les juges qui barrent la parité. On sait que le syndicat SM, ce fameux syndicat avec un glorieux Mur des Cons, est très proche idéologiquement des écolos-verts, le parcours d’une  très voyante magistrate médiatique illustre cela de façon éclatante.

 

La vieille argutie de la nécessité d’accord dure depuis presque 40 ans.

Dans les années 70-80 cela a servi à  empêcher des droits de visite-hébergement, puis après 1987 à ne pas généraliser l’exercice dual de l’autorité parentale, et depuis 2002 contre la RDP si pas consensuelle. Mme Pompili ne fait donc que re-formuler cet obstacle tout en faisant plaisir à des amis politiques (médiateurs : économiquement et magistrats : psychologiquement).


Et puis Mme Pompili  n’a pas eu un mot sur sa proposition en  commission d’une RDP sans médiation ne serait-ce « qu’à l’essai » !

Alors quel est le crédit de sincérité que l’on peut accorder à Mme Pompili pour sa signature dans la pétition de femmes, à côté de celle d’Evelyne Sullerot ?  Et s’il ne s’agissait que d’une action de singularisation politique dans le cadre de sa stratégie de carrière ?

 

 

Le congé de paternité, instrument psychologique pour discréditer l’alternance paritaire sans le dire.

Plusieurs articles ou alinéas examinés lors de la séance de nuit ont montré que le congé de paternité est l’objet de « soins » insistants, ce qui est pour le moins curieux en regard du refus de la parité en cas de séparation.

Après la ministre,  de nombreuses prises de parole ont eu lieu à propos du congé de paternité. On peut citer notamment la députée socialiste Barbara Romagnan, élue du Doubs, qui est allée jusqu’à parler  de « congé parental égalitaire ».


Mais pourquoi donc un tel amour pour l’égalité parentale là, autour du nouveau-né ? C’est bête comme tout : parce que c’est la séquence vivipare-mammifère {gestation puis délivrance puis allaitement} qui souligne évidemment la dissymétrie charnelle chez les humains comme les autres mammifères entre programme féminin et programme masculin dans la parenté-parité ! Cette insistance  pour infliger de l’égalité socio-professionnelle à propos du périnatal  revient, en arrière-pensée, à magnifier le principe d’égalité là  où la différenciation est le plus marquée. Il s’agit d’une tactique de communication paradoxale : autrement dit cela cache quelque chose…


Et voilà le calcul sous-jacent : l’intention est de culpabiliser les pères de façon subliminale (coupables de manquer d’utérus), de les imprégner d’une acceptation de statut de supplétif, de subordonné, en quelque sorte de « harki de la famille ». En grossissant sans retenue l’après-grossesse, en focalisant sur le hardware qui empêchait les préhistoriques de savoir la parenté-parité, on fait diversion pour ne pas donner à voir ce que les Lumières de la Science ont montré : la parenté-parité se  lit dans l’ADN  qui détient le software, le vrai Génie du Vivant. Dans l’ADN, la mère n’est qu’à parité avec le père, alors que l’enveloppe charnelle donne l’illusion archaïque que la matrice mammifère serait en toute-puissance sur la génération.


Et puis il y a une autre dimension de cette habile ficelle de manipulation des consciences : la réalité sociologique actuelle du congé de paternité. En effet,  le % de pères voulant ou (plus souvent) pouvant assumer le congé de paternité périnatale est faible, de l’ordre de 5%. Mais sont-ils les seuls à en décider ainsi ?


Comment ne pas voir qu’à partir de ce 5% maigrichon,  par amalgame, le lobby néo-matriarcal veut en inférer que cette froideur statistique envers le congé de paternité périnatale « prouverait » que les pères (en général) ne sont pas légitimes à défendre la vraie parité ?

Du moins  les pères actuels … on voit bien que le lobby matriarcal va se faire plaisir avec une promesse aux calendes grecques : « dans 20 ou  25 ans, quand les pères auront  commencé à s’intéresser aux enfants dès la naissance, alors seulement nous pourrons  condescendre royalement à leur concéder la garde alternée »… [RCB: c'est tellement insultant!]

 

Mauvaise foi,  amalgame, atermoiement : brelan de drôles de dames… il manque la Dame de Cœur !

 

******************************************

Commentaire RCB: On sentirait une tantinet une orientation politique substantiellement divergente avec la tendance progouvernementale?! On dirait une confusion politicosexiste!   

 

Or nous sommes promoteurs d'un message a-politique ! Mais c'est vrai que vu la tournure alambiquées que prend cette loi d'égalité "pas rentable" pour nous les bagnards et bagnardes, on comprend les vifs propos pour en changer !

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 01:33

Message de la Manif Pour Tous du Rhône:

avant les élections

A la veille des élections municipales et européennes, nous voulons faire entendre aux candidats que nous ne lâchons rien ! Ces candidats de tous bords portent une responsabilité historique pour l’avenir de notre société :

- sauver la filiation

- reconnaitre l’altérité des sexes

- refuser la liberté d’action pour l’Industrie de la Fabrication artificielle d’enfant (PMA, GPA)

- ne pas faire de l’Europe un outil pour contourner les lois des Etats

 

 

la-manif-pour-tous-du-2-fevrier-2014.jpg

 

 

***********************************************

Commentaire Réseau Colin Bagnard:

 

TOUT BAGNARD OU BAGNARDE DE LA REGION DEVRAIENT S'Y RENDRE CAR :

 

La reconnaisssance de l'éducation de leurs enfants par les parents séparés passe par celle de la complémentarité Homme - Femme, c'est à dire l'existence d'une différence de genre intrinsèque à la biologie humaine,

 

Que le seul sentiment amoureux n'est pas le seul fondement du mariage, les soucis de positions divergentes sur l'éducation des enfants souvent à l'origine des séparations et consécutives au divorce le nous rappellent,

 

mais aussi celles des filiations,

 

Tout comme l'ensemble des transmissions intergénérationelles,

 

En particulier vis-à-vis des enfants issus de ces mariages ou même en dehors, étant sans attaches identitaires, et donc sans "repères"!


Que l'identité (genre, origine, caractéristiques) ne s'achète pas, qui fixerait les prix?

 

Que les pratiques effectives liées à la procréation et gestation assistée et l'adoption sont déjà dans plusieurs pays si proches de celle de l'eugénisme (amélioration contrôlée des gènes par critères de sélection à la naissance ou intrafoetale), dérive du darwinisme, la sélection négative, on l'a connait bien! 

 

Que ce sont toujours les plus démunis qui seront l'objet d'un néo-esclavagisme ! (dérive vers une société de classes ou même de castes), paradoxalement alors qu'on nous parle "d'égalité", esclavagisme et manipulation vont de paires!

 

Nous sommes contre le développement de certains lobbys marchants du corps humain, qui existe déjà sous diverses formes par l'existence d'organismes intermédiaires (sang, tissus, organes, fluides copporels ... enfants).

 

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:03
Mme Najat Vallaud Belkacem et Mme Bertinotti. A tous les JAF.: défendre la résidence alternée, la prioriser

 

Rédigée par Stéphanie HAIN.

 

Pourquoi c'est important

Pétition exclusivement réservée aux signatures féminines. Merci

 

Aujourd’hui, comme chaque jour en France, la justice se prononcera sur la résidence de plus de 1.000 enfants dont les parents se séparent.


Aujourd’hui, comme chaque jour en France, plus de 80% d’entre eux seront confiés en garde exclusive à leur mère.


Et bien NON, je revendique en tant que femme le fait de vouloir opter pour la résidence alternée.


POURQUOI ?
Parce que je suis une mère et qu’en tant que telle :
Je ne culpabilise pas de passer le relais à leur père.

Je me fais confiance et je lui fais confiance.

Je suis détendue et disponible pour eux quand je les récupère ensuite.

Mes enfants restent ma priorité et je reste une mère à 100%.

 

Mais aussi par ce que je suis une femme active :
Il est difficile de concilier vie de famille en solo et carrière professionnelle. L’égalité des hommes et des femmes dans le monde du travail doit impérativement passer par le partage des contraintes d’organisation et de garde.


Et surtout parce que je suis une femme :
Culpabilité, fatigue, manque de temps… Pas facile de se reconstruire et de retrouver une vie de femme. Le solo maternel est austère si le papa des enfants n’assure pas le relais.
La résidence alternée permet d’équilibrer pour les 2 parents leurs chances de rebondir après la rupture.


Bien que la loi ne prévoie aucune discrimination entre les deux parents, les pratiques actuelles conduisent à privilégier un parent, principe contraire à une vraie parité et égalité entre les hommes et les femmes.


La liste des signataires est un premier acte de révolte. Pour la première fois, des femmes ont décidé de briser le tabou de la toute puissance des mères.


Nous sommes de tous horizons professionnels, sociaux et géographiques. Nous ne sommes que des mères, grands-mères, amies, soucieuses avant tout d’une vraie égalité entre les hommes et les femmes et préoccupées par le développement équilibré de nos enfants.


C’est pourquoi je revendique, aujourd’hui, ma volonté de défendre la résidence alternée et de la prioriser par rapport aux autres modes de résidence.


 

Parmi ces premières signatures, figurent :

Sophie AUCONIE (euro députée)

Clémentine AUTAIN (militante Féministe)

Geneviève FRAISSE (philosophe et historienne de la pensée féministe)

Barbara POMPILI (députée)

Marlène SCHIAPPA (Fondatrice de "Maman travaille")

Anne Joséphine THONI (Fondatrice de l'Association TEMFOR)

Laetitia CARTON (réalisatrice)

Elodie CINGAL (psychologue)

Irène DUFEUTRELLE (médiatrice familiale)

Laurence GARNIER (enseignante)

Béatrice GHELBER (Avocate)

Gaëlle GODEFROY (Assistante)

Stéphanie HAIN (Conseillère en insertion professionnelle)

Marie MONNERIE (éducatrice spécialisée)

 

La pétition (ces dames) que j'invite à signer sur:

https://secure.avaaz.org/fr/petition/A_Mme_Najat_Vallaud_Belkacem_et_Mme_Bertinotti


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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:41

Communiqué - 15 janvier 2014.


Action parentale en faveur de la résidence alterné égalitaire


Alors que depuis 2002, le législateur a prévu que les enfants puissent bénéficier équitablement de leurs deux parents après leurs séparations, parl a mise en place d'une résidence alternée, l'inertie des pratiques de l'institution judiciaire continue de privilégier une répartition inéquitable en fixant la résidence des enfants chez la mère et en accordant des droits dits "classiques" au père, un week-end sur deux en dehors des vacances.

 

26 - 04 (jours par mois) est l'interprétation par la justice familiale de l'égalité des deux parties devant la loi.

 

En septembre dernier, le Sénat a adopté un amendement qui vise à examiner prioritairement la résidence alternée égalitaire lorsqu'au moins un des deux parents la demande et, en cas de refus de ce mode de résidence, à demander au juge de motiver sa décision par des raisons objectives.

 

Avec un conservatisme incompréhensible, le gouvernement veut faire retirer cet amendement de la loi pour l'égalité entre les femmes et les hmomes.

Il se met ainsi à dos les femmes modernes qui travaillent et réclament un partage équitable de la charge éducative de leurs enfants, ainsi que les pères qui, selon les dernières statistiques du Ministère de la Justice continuent de se voir refuser leur demande de résidence alternée égalitaire dès que leur ex-conjointe y est opposée pour plus de 75% des enfants concernés.

 

L'action du 15 janvier à Paris traduit cette incompréhension vis à vis du gouvernement opposé à l'inscription dans la loi d'un principe d'égalit édes deux parents dans le domaine des affaires familiales.


RA---Hamac-entre-deux-maisons.jpg(illustration proposée par Stéphanie Hain :

voir la pétition accompagnant cette démarche)

 

Liens

Amendement adopté par le Sénat

http://www.senat.fr/amendements/2012-2013/808/Amdt_108.html

 

Pétition de femmes pour la résidence alternée égalitaire

(en lien sur l'article qui suit)

 

Contacts :

Stéphanie HAIN - Auteur de la pétition de femmes pour la résidence alternée.

stephanie.hain@bbox.fr

(cf article qui va suivre)

 

Jean LE BAIL - Collectif La Grue Jaune

jean.lebail@free.fr

 

Sébastien DOLO - Fédération Nationale De Défense Des Droits Des Pères Et Des Familles

sebastien.dolo@gmail.com

 

[Action soutenue par le Réseau Colin Bagnard]

 

Mercredi 13 heures

Rassemblement Place de la Concorde

coté jardin des Tuileries.


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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 19:31

Mes meilleurs vœux envoyés par Jean Gabard pour l’année 2014 que l'on remercie.

 

Conférence le 14 janvier 20h30

à l'ESCALE, 21 avenue de la Libération,

à Saint-Genis les Ollières

(lien cartographique : ouest lyonnais)


sur la place du père et de la mère dans l’éducation des enfants

 

Saint-Genis-les-Ollieres-affiche.jpg


Jean Gabard vous propose ci-dessous une réflexion

(parue dans La Pensée et les Hommes) 

 

Etre père aujourd’hui  ?

 

Jean GABARD

 

 

Dans la société patriarcale traditionnelle le père était le chef de la famille. Son rôle apparemment déterminé et indiscutable a été remis en cause radicalement par la « révolte contre le père » des années 1960. Un nouveau père est né. Après un demi siècle d’expériences diverses, pourtant, nombreux sont ceux qui s’interrogent encore sur la nouvelle place à donner à ce père dans la famille…

 

Pendant des millénaires et pratiquement dans l’ensemble des sociétés, alors même que le géniteur restait « incertus », le statut de père était connu et reconnu.  L’homme identifié comme tel savait parfaitement le comportement qu’il devait adopter. Il lui suffisait d’appliquer ce qui lui avait été appris par ses parents et qui se transmettait de générations en générations. Les rôles de chacun étaient fixés et les règles nécessaires à la survie du groupe ne souffraient aucune discussion.

 

Avec la contestation de son autorité dite d’origine divine (1), la société toute entière a été transformée. L’autorité paternelle devenue insupportable a disparu au profit de l’autorité parentale : une autorité exercée par les pères et les mères dans l’intérêt de l’enfant ayant acquis des droits. Si cette définition paraît claire, il est cependant encore nécessaire de préciser ce que les mots « père » et «mère »  contiennent et comment cette autorité peut fonctionner dans des rapports démocratiques.

Le mot « père » qui semble si simple revêt pourtant une grande complexité. Il y a en effet dans le mot « père » trois dimensions.

 

Le père désigne tout d’abord le géniteur, qui fut longtemps incertain (2). Pour qu’il le soit un peu moins, des règles strictes étaient imposées aux épouses. 

Alors que l’incertitude peut être maintenant levée, les hommes, habitués pendant des siècles à décider d’avoir un enfant ou pas, sont aujourd’hui  souvent dépendants du choix de la femme. De même de nombreux hommes ne sont plus que géniteurs. Ils n’élèvent pas l’enfant qu’ils ont eu avec la génitrice*, soit qu’ils n’en connaissent pas l’existence, soit qu’ils ne l’ont pas reconnu, soit qu’ils n’ont jamais été acceptés ou qu’ils ont été très vite rejetés.

 

Le père a aussi une dimension affective. Il peut ne pas être le géniteur mais il est celui qui élève l’enfant et qui lui donne l’affection. Il contribue à lui donner l’image de l’homme. Il est reconnu et appelé « papa ».

Ce rôle de papa a été pendant très longtemps délaissé au profit de la fonction d’autorité donnée à l’homme. Ce dernier pouvait garder une certaine distance et préférait laisser à la maman la tâche de s’occuper de l’enfant. C’est elle qui donnait les soins et la tendresse au petit enfant. Arrivé à « l’âge de raison », le garçon était enlevé des mains des femmes pour entrer dans le camp des hommes où lui étaient inculquées les valeurs dites masculines destinées à le distinguer du sexe dit faible.

Aujourd’hui, ces rôles traditionnels sont rejetés et la maman et le papa modernes se doivent de jouer les mêmes rôles. Pour cela, il est demandé à l’homme de déconstruire son éducation « machiste » et de développer ses qualités autrefois qualifiées de féminines.  Le papa moderne est beaucoup plus présent dès avant la naissance et tout au long de l’enfance qui se prolonge. Il est maintenant volontiers dans le ludique et dans l’affectif. Si certains peuvent lui reprocher de ne pas être aussi performant que la maman dans ce registre, il se peut aussi qu’il apporte une touche différente mais tout aussi bienfaisante. Toujours est-il que se crée entre l’enfant et le papa un attachement réciproque très fort et persistant.

 

Ce « papa » moderne est appliqué. Il est même tellement soucieux de sortir des stéréotypes qu’il a tendance à rejeter ou à oublier la fonction symbolique d’autorité. Cette troisième dimension est effectivement confondue au rôle autoritaire et sexiste que s’attribuaient souvent les hommes autrefois. Si le véritable père doit bénéficier, certes, comme eux de l’autorité il n’est pourtant pas celui qui règne en dictateur pour son bon plaisir. Au contraire, sa fonction de père est donnée par la mère dans l’intérêt de l’enfant. Il n’est plus le patriarche qui faisait « sa » loi mais celui qui doit s’appliquer à l’assumer, à la respecter lui-même et enfin à la dire à l’enfant. Il n’est plus le détenteur d’un pouvoir comme dominant  mais le tiers qui seul peut et doit effectuer la difficile mais nécessaire séparation entre la maman et l’enfant. Pour le faire entrer dans cette fonction de père, la maman qui accepte la fonction symbolique de mère doit valoriser celui qui au départ n’est pour l’enfant qu’un « étranger ». C’est en montrant qu’elle aime cet homme et qu’elle l’écoute qu’elle fera comprendre à l’enfant qu’elle manque et que ce père mérite d’être écouté. « Ce qui institue la parole du père comme interprète de la loi, est le désir-de-la-mère » nous dit Christine Castelain-Meunier (La Paternité, PUF, Que sais-je ? n°3229, 1997).

 

Avec le petit enfant cette fonction est nécessairement celle d’un homme (pas toujours le géniteur ni même le papa) qui,  à la différence d’une femme, apparaît limité et seul à la bonne place pour représenter la loi.  Comment en effet la limite pourrait-elle être intégrée en venant d’une personne censée ne pas en avoir, puisque perçue toute-puissante par l’enfant?  Celui-ci peut éventuellement obéir pour lui plaire et ne pas la perdre mais il ne fait alors que céder à ce qui est pour lui un chantage affectif. Jamais il n’est question de règle à respecter. En effet quand celle-ci cherche à le limiter lui n’a de cesse de lui plaire et de l’imiter, c'est-à-dire d’être comme il la voit et comme il a toujours cru qu’il était lui-même : une divinité sans limites !

 

Dans ce jeu y aurait-il une fonction supérieure comme certains pourraient le craindre ? Qui de celle qui est la seule à pouvoir donner l’autorité ou de celui qui la reçoit aurait une position dominante ? Les deux fonctions ne sont-elles pas simplement dépendantes l’une de l’autre ? Et n’est-il pas nécessaire de les jouer en les exagérant même pour compenser la vision plutôt négative que donne de l’homme la société moderne?  Ce n’est qu’après plusieurs années (à peu près six ans d’après des neuropsychiatres) lorsque l’enfant aura intégré la « non toute-puissance » de sa référence première et la nécessité de la loi que la mère pourra aussi la dire. Il est donc toujours bon d’insister (jusqu’à la caricature) avec un petit enfant qui n’a pas accès au symbolique et qui ne veut pas admettre que sa maman ne soit pas toute-puissante. Tout petit enfant veut la croire capable de faire un enfant toute seule. Ce mythe de la Vierge Marie est tenace. C’est la raison pour laquelle la femme, dans une fonction d’autorité, devra, beaucoup plus qu’un homme, constamment rappeler qu’elle n’est pas la loi mais qu’elle ne fait que s’y soumettre. Faute de cela elle risque de ne pas être entendue ou même de ne faire subsister de ses propos que le traumatisme. C’est particulièrement vrai si elle s’adresse à une personne de l’autre sexe, lui faisant alors revivre ce qu’il a toujours besoin de refouler : la castration psychique primaire qu’à été la découverte de son sexe et de son impossibilité à pouvoir devenir comme son premier modèle. Non seulement l’humiliation qui découle ce cette violence imperceptible mais terrible ne fera pas entrer dans la loi mais risque de provoquer, en réponse, la violence la mieux maîtrisée par l’homme : la violence physique !

 

La fonction symbolique de père fait étrangement penser au rôle dominant que se donnaient les hommes il n’y a encore pas si longtemps (ou même encore !). Et effectivement cette fonction n’est pas facile à jouer. Pas facile et même risqué ! Et pourtant n’y a-t-il pas énormément à gagner, d’essayer ? Le père ne sera jamais parfait (ni la mère), mais n’est-il pas préférable d’avoir un « mauvais » père que pas de père du tout ?

Parce que notre société égalitariste confond égalité en droits et identité de plus en plus d’hommes et de femmes qui se veulent indépendants pensent pouvoir jouer les mêmes rôles et ainsi n’entrent plus dans les fonctions symboliques de mère et de père. Ces mamans et ces papas sont très attentionnés mais les enfants sont très peu confrontés à des personnes à la bonne place pour leur faire intégrer la loi. Ils font partie de ces enfants que l’on appelle des enfants-rois, des enfants gâchés sans père et sans repère. Ces enfants sont très souvent des enfants qui restent hors la loi, dans la toute-puissance, persuadés de pouvoir changer l’ordre du monde. En manque de manque, ils veulent tout, tout de suite, et restent perpétuellement insatisfaits. Ils rejettent le passé et ne se projettent pas dans l’avenir. L’absence de cadre les angoisse et ils ont besoin pour se trouver une identité de provoquer, d’adopter des conduites à risques. Incapables d’accepter la moindre règle et la moindre frustration, ils sont souvent extrêmement difficiles à gérer dans la famille où ils tyrannisent leurs parents, à l’école où ils ne peuvent apprendre, en société où ils multiplient les incivilités ou même les délits. Ces enfants ont besoin de père pour se structurer. Malheureusement, quand ils n’en ont pas, ils l’inventent. C’est une alors très souvent une caricature de l’homme, un chef de bande, un nazi, un intégriste

 

Il est certes difficile de bien jouer les fonctions de père et de mère mais n’est-ce pas un projet commun passionnant pour les parents qui en gardant leur place respective peuvent ainsi éviter une concurrence qui a souvent tendance à se transformer en rivalité? Une situation rarement favorable à l’homme ! Si les fonctions sont interchangeables, l’un peut en effet très bien se passer de l’autre et l’on sait que dans 80% des séparations, les enfants sont confiés à la maman. L’homme qui n’a pas joué la fonction de père n’arrive alors que très peu (ou même, pour certains, plus du tout) à jouer son rôle de papa.

 

N’y a-t-il pas tout à gagner à jouer ensemble, sérieusement et sans se prendre au sérieux, ses fonctions respectives ? N’est-ce pas un projet susceptible de procurer de la joie et de donner du sens à la vie ?

 

(1) au XVIème siècle

(2)  le géniteur peut être identifié grâce aux empreintes génétiques. Mais désormais qui est la génitrice ? Celle qui donne un ovocyte, ou un embryon ? Celle qui prête son utérus, porte et accouche ?

 

Jean GABARD

auteur de “Le féminisme et ses dérives - Rendre un père à l'enfant-roi”,   Les Editions de Paris Max Chaleil, réédition novembre 2011. ISBN : 978-2-84621-158-1  PP 16 €

 

Jean GABARD  auteur   conférencier

relations hommes / femmes   éducation des enfants

Thorée 42520 Maclas Fr.

tél : 04 74 87 34 56     06 45 28 66 81

http://blogdejeangabard.hautetfort.com

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jean.gabard@gmail.com

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 13:13

Suite à plusieurs suicides parentaux dans le cadre de séparation dont le dernier:

 

D’après une information du 6 janvier, épiphanie exécrable: http://rhone-alpes.france3.fr/2014/01/06/un-homme-et-sa-fillette-retrouves-pendus-st-jean-de-touslas-rhone-388867.html

 

==> Un père et sa fillette de 7 ans ont été retrouvés morts par pendaison, dimanche soir, dans sa maison à Saint-Jean-de-Touslas, près de Lyon. Il s'agit vraisemblablement d'un nouveau drame de la séparation selon les gendarmes. La mère de la fillette, venue dans la soirée rechercher l'enfant et n'obtenant pas de réponse, a d'abord appelé son beau-père, qui a ensuite alerté les gendarmes et les pompiers.

Vers 21H00, ces derniers ont pénétré dans la maison et découvert les deux corps pendus et sans vie dans le couloir. Selon les premiers éléments de l'enquête, le père aurait tué son enfant avant de se donner la mort.

==> Le 17 novembre dernier, dans la Drôme, un père de 34 ans avait pendu ses deux enfants de 18 mois et 3 ans, dans un contexte de séparation difficile. Il avait été retrouvé hagard sur les lieux du drame, après avoir tenté de se suicider en absorbant des barbituriques. Ecroué à l'UHSA de Bron (Rhône), il s'est pendu un mois plus tard dans sa cellule de l'unité hospitalière spécialement aménagée.

 

 

A partir de la source : http://www.metronews.fr/info/valence-drome-il-aurait-pendu-ses-deux-enfants-avant-de-tenter-de-se-suicider/mmkq!vS57BXm2XKzo


Le 17 novembre 2013 (Valence) - Un garçon de 18 mois et une fillette de 3 ans ont été retrouvés pendus, samedi, dans une maison près de Valence. Leur père, qui en avait la garde ce week-end-là, fait figure de principal suspect. Des barbituriques et des lettres abondant dans ce sens ont été découverts chez lui.

Terrible découverte, samedi, pour les pompiers de Valence. Contactée par un employeur qui se disait inquiet de ne pas avoir vu son salarié de la journée, une équipe d'intervention s'est rendue à la maison de cet homme, âgé de 34 ans, située à Livron-sur-Drôme. Sur place, scène d'effroi : les pompiers découvrent les corps pendus de deux enfants à la rambarde de l'escalier intérieur de la maison. L'une des victimes est une fillette de 3 ans. L'autre, un garçon âgé de seulement 18 mois.

A proximité de deux corps en état de rigidité cadavérique, les pompiers découvrent leur père, "conscient mais quasiment dans l'impossibilité de se mouvoir ou de s'exprimer", rapporte le parquet de Valence. La faute probablement à "un certain nombre de barbituriques" qu'il aurait ingurgités. De nombreux médicaments auraient d'ailleurs été retrouvés sur place. Ainsi que des écrits émanant, semble-t-il, du père, dont une lettre mentionnant une somme d'argent à destination d'un membre de sa famille, ainsi que des courriers adressés à d'autres proches, à son ex-compagne et à son notaire.


Garde alternée

Au lendemain de cet effroyable fait divers, les circonstances de ce drame laissent peu de doutes. Selon le procureur de Valence, la mort des deux enfants interviendrait en effet "dans un contexte de séparation familiale". Ce week-end-là, les enfants avaient été momentanément confiés à leur père pour "une sorte de garde alternée". Ils étaient avec lui depuis vendredi midi et il devait les rendre ce samedi en fin de journée. "Le contexte des faits et un certain nombre d'éléments me font penser" à un drame de la séparation, "mais ce n'est qu'une hypothèse, vraisemblablement très plausible", a prudemment déclaré le procureur.

Le père, qui n'avait pas d'antécédent judiciaire, a été hospitalisé à Montélimar, tandis que la mère et la grand-mère maternelle des enfants ont été prises en charge psychologiquement à l'hôpital de Valence.

Il s’est suicidé un mois après (source précédente).

 

RCB: Comme dans cette affaire l'auteur est mort, il n'y aura pas de procès et on ne saura pas pourquoi il a été conduit à cela! Faut-il pour autant ne pas poser la question?

***

Dans une affaire plus ancienne dans le Finistère, un père avait pendu ses enfants et se suicide après une séparation

Article d'origine de Jennifer Larcher, de 24matins publié le 10 juin 2012.

Au domicile familial, deux enfants ainsi que leur père étaient décédés. Le père aurait tué ses enfants pour se donner la mort par la suite.

La source que les enquêtes privilégient est celle d’une « séparation conjugale ». Le procureur de la République de Quimper, Éric Tuffery déclare que l’hypothèse retenue s’oriente vers « un double homicide suivi d’un suicide ». Le père de 35 ans et ses deux enfants âgés respectivement de 18 mois et 4 ans ont été trouvés sans vie dans leur domicile dans le sud du Finistère à Fouesnant. Les gendarmes ont tenté de retrouver la mère de famille. Cette dernière contactée puis interrogée a expliqué qu’une dispute le soir du drame avait éclaté.

 

Elle aurait eu un différend avec son conjoint et aurait décidé de quitter le domicile. Qu’est-ce qui a poussé ce père de famille à se suicider et à tuer ses enfants ? Pour l’instant, aucune information supplémentaire n’a été transmise à la presse. Le parquet de Quimper communiquera davantage de données sur l’enquête dès lundi après-midi. À l’heure actuelle, les enquêtes tentent d’apporter des réponses à de nombreuses questions.


Dans le but de clarifier cette affaire, desauditions auraient lieu, cela concernerait les membres de la famille ainsi que les voisins. Ces derniers auraient peut-être l’opportunité d’éclaircir certains points. Une autopsie du père et des deux enfants sera réalisée dans la journée de lundi. Cela permettra de connaitre les circonstances du drame [RCB: et aujourd'hui quelle conclusions?]. Le couple avait depuis quelque temps de nombreuses difficultés, la cause du drame familial [RCB: est-ce la CAUSE ou le RESULTAT?] est donc pour l’instant privilégiée.

 

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que cette situation se produit, en début d’année un père avait tué ses trois enfants à Zuydcoote avant de se donner la mort.[RCB: mais là non plus pas plus de "conclusions" sur les "causes"] (source : http://www.24matins.fr/dans-le-finistere-un-pere-pend-ses-enfants-et-se-suicide-apres-une-separation-conjugale-17803)

 

 

Du côté féminin, c’est le même sentiment, mais souvent moins dramatique :

 

[extrait du blog auméfinin.com dont la lecture dénote des problèmes d’éducation] :

Une jeune femme : Après 23 ans de vie commune et un enfant, tout s'est arrêté pour moi au mois de février 2012. Après une tentative de suicide raté, aujourd'hui rien n'a changé. Je pense toujours au suicide. Aujourd'hui je poursuit mes test entre médicaments et alcool. Je ne sent super nase. J'ai eu la tête qui tourne toute la journée. Je ne sais plus quel jour on est il y a des moment ou je ne me rappel plus mon nom. Je vais poursuivre ce soir. C'est juste pour voir si j'arrive me lever demain matin. Je pourrais à cet heure me jeter sous un train ça ne me ferait même pas peur. À ce jour je me sent encore perdu. Je ne demande plus d'aide car personne ne peut m'aider. Je suis simplement mon chemin et on verra bien. Ces quelques mots juste Pour parler. [là n'y a-t-il pas assez d'indicateurs pour signaler la détresse et agir?] (lire la suite sur http://forum.aufeminin.com/forum/f343/__f50647_f343-Separation-et-suicide.html)

 

 

QUELQUES EXPLICATIONS PAR UN PSYCHOLOGUE spécialiste du suicide :

Dans le Progrès de Lyon le 8 janvier2013 :

 Pendaison-parentale-a-St-Jean-de-Toulas.jpg

(initiales du journaliste A.D.?)

 

Commentaire RCB:

On ne dispose toujours pas de données chiffrées! Et alors? Certaines associations qui elles ont produit des chiffres sont interdites de produire publiquement les vrais chiffres (sous pression de la perte des subventions) car ils feraient peur ! (il s'agit de SOS suicide Phénix)

 

Quelle prévention propose-t-on aux parents en risque de séparation pour prévenir les drames familiaux? RIEN!

Evidemment, une analyse simplifiée pourrait dire que ce n'est pas généralement l'intérêt puisqu'il faille pousser les candidats au divorce vers les "intervenants" dont nous avons déjà parlé! Alors la "médiation" est illusoire car non souhaitée...

 

La suppression symbolique de l'enfant fruit du couple ne constitue pas une vengance mais un simple désespoir sans solution... c'est pourquoi il faut offrir par la prévention un bout de tunnel à ces possibles et de plus en plus probables cas dans l'esprit de toutes LES familles puisque la séparation est maintenant le cas majoritaire des familles! 

 

La situation individuelle est-elle vraiment la seule cause à ces drames? Le climat social qui entoure les familles en cas de difficulté ne permet-il pas que la peur d'abus sociaux occasionnent ces drames?

 

La surprise de la séparation qui occasionne beaucoup de ces drames ne doit-elle pas être désamorcée en amont par une formation systématique des familles?

 

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