Le muguet est un symbole de renouvellement pour la printanière nouvelle l'année (l'antique année d'avant la colonisation romaine). Cette fête aujourd'hui détournée vers le calendrier électoral nous rappelle qu'il y a toujours un espoir derrière le long hiver si chacun prépare ce qu'il peut. Les politiques que l'on a subi, les enlèvements, les agressions, les cynismes, les manipulations, les arnaques, les illusions, les détournements, ne nous ont pas tous mis à terre ou sous terre. Alors que certains types de manifestations se multiplient, celles des pères/mères perché(e)s ou leurs soutiens sont décapitées sans tribunaux. L'Europe a des conventions qui devraient protéger les familles, la reconnaissance de la filiation et le libre choix de l'éducation parentale. Or il n'en est rien puisque toutes les affaires nous montrent leur inapplication. La République a les siennes, pareillement appliquées. L'ordre moral s'est installé de longue date en proposant comme tableau les vieux épouvantails. Nos mouvements a été embourbés dans de stériles et opaques alliances partisanes. Chacune a fracturé nos équipes, nos forces, notre énergie. Malgré avoir été sollicités longuement et de manière renouvelée, les candidats, élus, ministres de tous bord nous ont roulés dans la farine pour préserver l'électorat pro-féministe puissant, ou simplement féminin, sans prendre en considération l'intérêt des mères pour faire reposer l'éducation sur les deux parents. Ils nous ont tour à tour trahis. Impossible de faire en sorte que ce mouvement de la parentalité partagée en cas de divorce ou séparation, des "pères/mères perchés", reste indépendant. Qu'il n'ait pour horizon que ses propres revendications légitimes pour maintenir un tant soit peu le lien
paternel ou maternel, ou les deux. Les fonctions régaliennes, la justice, la santé, l'économie, l'éducation, aucun ministère ne nous a écouté. Ils se sont moqués de nous. Nous ont fait blacklistés pour nos promotions, nos emplois, nos positions, nos logements, nos plaintes, nos manifestations. L'ostracisme que nous avons vécu de par d'une part l'exclusion familiale, mais aussi toutes les conséquences sociales s'est enraciné dans nos coeurs. Si il se présentait une possibilité de faire bouger les lignes de ce contexte délétère, je n'hésiterais pas.