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  • : Blog du Réseau Colin Bagnard pour les enfants du divorce
  • : Le maintien des relations des enfants du divorce ou de la séparation, avec leurs deux parents séparés ou divorcés, leurs grand-parents, leurs deux familles... pour l'égalité parentale et une co-parentalité responsable.
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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 16:41

COMMUNIQUÉ  de SOSPAPA

 

par Bruno LAGADEC Secrétaire Général

ou

le Bureau Exécutif du Président COLLEAU  

(clarification en fin de page)

 

 

 

SOS PAPA APPORTE SON SOUTIEN AU CONFÉRENCIER JEAN GABARD 

ET DÉNONCE LES INTIMIDATIONS ET AUTRES TENTATIVES D’EMPÊCHER

LA BONNE TENUE D’UNE RÉUNION PUBLIQUE INTITULÉE

 

    Une conférence intitulée « La place du père et de la mère dans l’éducation de l’enfant » doit se tenir ce jour, mardi 14 janvier 2014, à 20h30, au lieu dénommé l’Escale, 21 avenue de la

Libération, à Saint-Genis les Ollières (69290).

 

Or, cette réunion publique pourrait faire l’objet d’une perturbation volontaire par des féministes radicales ou même ne pas se tenir du tout pour des raisons de sécurité.

 

En effet, l’intervenant principal de cette conférence-débat est Monsieur Jean GABARD, auteur de plusieurs prises de position et d’écrits très courageux mettant en exergue l’influence très néfaste de courants féministes radicaux dans l’accès à la parité familiale et dans l’effectivité des droits parentaux entre les pères et les mères, non seulement durant tout le processus dans l’éducation des enfants mais aussi lors des procédures hyper-judiciarisées lors des divorces et des séparations parentales.

 

Il se trouve que depuis plusieurs jours, l’Adjointe au Maire de la commune et Déléguée de l’Action Sociale de Saint-Genis les Ollières fait l’objet de pressions et de menaces de la part de mouvements et autres groupuscules féministes radicaux pour empêcher que cette réunion publique puisse se dérouler normalement, et ce au seul prétexte que ces féministes militantes ne partagent pas le point de vue énoncé de Monsieur Jean GABARD.

 

Trois mois après l’intrusion outrancière de féministes et anarchistes gays et lesbiens lors d’une autre conférence sur « l’égalité parentale par la résidence alternée » qui s’était tenue à Grenoble, l’Association SOS PAPA tient à rappeler que la liberté de réunion et la liberté d’expression sont dans nos démocraties européennes deux droits essentiels corollaires à la liberté d’association qui font l’objet d’une garantie juridique protégée par la Convention Européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, sans compter d’autres mentions protectrices déjà définies au travers de l’article 20 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et de l’article 21 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.

 

C’est pourquoi, SOS PAPA apporte depuis PARIS son soutien plein et entier à l’Adjointe au Maire et Déléguée de l’Action Sociale de Saint-Genis les Ollières, commune à l’Ouest de LYON et organisatrice de cette réunion publique, ainsi qu’au conférencier, Monsieur Jean GABARD.


Aucune intrusion ou perturbation ne doit empêcher une conférence-débat sur des sujets aussi importants que la place du père et de la mère dans l’éducation de l’enfant, la résidence alternée, l’égalité parentale, la coparentalité, la conciliation familiale, les droits supérieurs de l’enfant, etc. 

 

Pour SOS PAPA, il est hors de question que des associations ou des organisateurs de débats puissent faire l’objet d’une quelconque atteinte à la liberté de réunion et à la liberté d’expression, et ce d’autant plus que le Conseil Constitutionnel a déjà clairement défini ce que doit être dans notre démocratie républicaine « le droit d’expression collective des idées et des opinions ».


 Fait à PARIS le 14 janvier 2014   Bruno LAGADEC

 

           Secrétaire Général de SOS PAPA

 

ou
 

 

Le Bureau Exécutif du Président COLLEAU (sous réserve suite à email confus)

 

Votre contact direct à SOS PAPA => Bruno LAGADEC – sospapa.secretairegeneral@gmail.com

 

 

"Un enfant a besoin de ses deux parents"

 

Association Familiale SOS PAPA

Membre de l'UNAF ( Union Nationale des Associations Familiales ), Association d'aide aux victimes.

Site Internet : , Siège : 84 bd Garibaldi 75015 PARIS, Tél : 01.47.70.25.34

 

******************

Commentaire Reseau Colin Bagnard:

merci à l'association SOSPAPA de réagir vivement de concert avec les associations rhônealpine:

G-E-S (Groupe d'Etudes sur les Sexismes,

Père-Enfant Mère 

ou d'autre plus lointaines comme Homme Culture et Identité.

 

-

Clarification envoyée par SOSPAPA:

 

Merci pour la réactivité de Colin Bagnard !


Précision : 
Bruno LAGADEC est bien membre du Bureau Exécutif présidé par Jacques COLLEAU et dont l'instance a été désignée le 8 octobre 2011 lors d'une Assemblée Générale.
Malgré les aléas judiciaires du conflit interne, cette AG du 8 octobre 2011 a donné à ce jour l'unique légitimité encore valable juridiquement suite au dernier jugement qui a été rendu le 15 octobre 2013, et ce malgré l'appel en cours... 

 

Cordialement 

Le Bureau Exécutif du Président COLLEAU

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 14:34

APPEL à MOBILISATION autour de Lyon ce soir!

 

Au sujet des pressions des ultraféministes pour faire annuler la conférence de Jean Gabard ce soir, (cf: Liberté d'expression bafouée: Les féministes veulent faire annuler une conférence! ) à 20h30 à Saint Genix les Ollières (proche de Lyon), voici une preuve des pressions telles que celles que nous avions nous mêmes subis pour d'autres événements de conférences débat:

 

 

[extrait] Message reçu par Jean Gabard:

 

Preuves des pressions exercées pour faire annuler ma conférence Voici un mail intercepté qui m’est parvenu par des amis : 

De : <clas@no-log.org>
Date : 10 janvier 2014 15:33
Objet : URGENT ! ALERTE conférence masculiniste organisée par le CCAS de St Genis les Ollières le 14 janvier]
À : femmessolidairesrhone@gmail.com

 

Bonjour,

Voici l'info à transmettre rapidement à toutes les associations féministes et pro-féministes susceptibles d'alerter la mairie de St Genis les Ollières pour faire annuler cette conférence de Jean Gabard qui a lieu ce mardi 14 janvier.

Il faut savoir que le site mascuwatch a classé Jean Gabard dans la catégorie des "gurus" du masculinisme. Ce dernier a notamment écrit un bouquin anti-féministe et attaque la légitimité des études relatives au genre en instrumentalisant la parentalité et les enfants.

La responsable du CCAS m'a rappelé pour me dire qu'elle ne pourrait pas faire annuler cette conférence sur l'unique base d'un unique appel téléphonique. Néanmoins, elle m'a dit qu'elle prenait note des informations que je lui ai transmises et qu'elle allait interroger, le planning familial de Tassin, Jean Gabard et sa hiérarchie. Je lui ai dit aussi que l'info allait circuler parmi les association féministes du Rhône et qu'en cas de non annulation de cette conférence il y aurait certainement une ou des actions visant à dénoncer le fait que l'argent public aura servi à diffuser la propagande masculiniste. Si d'autres personnes téléphone à cette mairie, il n'est donc pas impossible que nous obtenions l'annulation de cette conférence.

Salutations féministes,


Mélusine Vertelune pour le Collectif Libertaire Anti-Sexiste.

 

********************************

COMMENTAIRE DE RCB:

 

clas@no-log.org est l'adresse email du collectif libertaire anti sexiste (CLAS)

 (leur forum est: http://forum.anarchiste.free.fr)

logo-CLAS.jpg

Mélusine Vertelune agit sur le site http://grenoble.indymedia.org qui ne cesse de faire des ragots et des pressions odieuses ( Quand les féministes cherchent à diviser les "égalitaires parentaux"! ou plus récemment: http://grenoble.indymedia.org/2013-10-08-Rassemblement-contre-une)

 

femmessolidariterhone@gmail.com est l'eamil du forum femmes solidarité Rhône qui sont très actifs (au masculin comme au féminin) par le biais de brichures rendez-vous "gratuir" dans les palais de justice ou maison du droit, numéros, associations, subventionnées par les collectivités et l'état, qui rémunére de manière anticonstitutionnelles des activités uniquement orientées vers un sexisme anti-HOMME.

 

C'est une réelle discrimination contre laquelle dans ce contexte il est difficile de lutter!

 

Parmi les membres de ce réseau, on trouve par exemple la scénariste Natacha Henry, qui a fait un des films de propagande ultraféministe qui montre comment les moyens sont organisés de manière sexiste par les institutions sans réel droits de défense sur le dos des hommes comme systématique:(lien)


à noter que les quatre mois vont être prolongé à six par la réforme de la famille en cours (cf débats parlementaires de la commission soi disant "pour l'égalité parentale")


Cette Natacha Henry est lauréate du GermanMarshall Fund os the United States (lobby américain sur les institutions européennes ou autres (voir lien), preuve de l'influence exogène dans notre pays) (voir lien)


ou journaliste membre du International Media Foundation

(voir lien)...

 

notamment (cf link).

 

Les techniques de lobbying que je ne vais pas développer ici sont érpouvée depuis des décennies. Nous, mouvements antisexistes, passons notre temps à nous disputer, comme ce François soi disant de la grue qui n'arrête pas d'agir en intervenant pour "virer" des associations ou des personnes au nom du Collectif la Grue Jaune, (cf action contre Philippe Veysset, moi-même, et d'autres qui ne le savent pas et ne se méfient pas), collectif qu'il utilise et qu'il détourne de ses intentions a-politiques ! (Avis)

 

MOBILISONS-NOUS POUR SOUTENIR LA LIBRE EXPRESSION

CE SOIR POUR LA CONFERENCE DE JEAN GABARD,

libre à chacun d'apprécier ou de contester ses propos avec des arguments autres que la violence ou la pression comme on le constate trop souvent en dépit du droit d'association, de réunion, de manifestation!



 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:36

[ RCB: Merci à PARITOLOG pour cette écoute radiophonique assidue et cette analyse poussée d'un des vecteurs médiatiques les plus écoutés, mais rarement scanné, pourtant cela mérite d'être résoluement fait ! ]

 

Chronique 3 Reçue de PARITOLOG

 

Irène Théry a été contrée sur France-Inter par Jean  Latizeau

 

Le mercredi 30 octobre dernier, dans l’émission « le téléphone sonne », l’animateur de France-Inter (FI) avait programmé un débat sur le thème « Familles je vous ai ! (*)»

 

avec en studio Jean  Latizeau (JL)[Président de SOS Papa]

 

et une représentante monoparentaliste [Josette Elombo, Présidente de l'association ASFM (association syndicale des familles monoparentales)],


et au téléphone Irène Théry (IT)[Sociologue, directrice d'études à l'EHESS (l'Ecole des hautes études en sciences sociales)].(lien émission) 

 

telephone.jpg

 

La défense de la paternité via la parité ne peut négliger I. Théry

Ayant d’abord poursuivi des études de lettres mais nullement de sociologie, Théry a obtenu de préparer une thèse dite de « sociologie du droit » avec le doyen Jean Carbonnier comme directeur de  thèse.

Elle est très fière d’avoir fignolé la formule « famille recomposée » en 1987, expression que notre amie Evelyne Sullerot a exactement qualifiée de « perverse ». Certains ne veulent pas voir que la résistance appelle à ne pas se limiter à un slogan-noyau unique comme Résidence-Alternée. Mais qu’il est  autant essentiel de  combattre toutes sortes de propagandes connexes, comme les accusations calomnieuses en inceste-pédophilie, les violences supposées toujours masculines, la valorisation nuisible à l’enfant de la monoparentalité et en extension de tous schémas aventuristes voire marginaux où en résumé c’est la parité mère-père pour l’enfant qui est agressée.


Dès lors que Théry bénéficie d’un poste sous égide Bertinotti pour un « groupe de réflexion » dont on peut redouter le pire, la résistance active se doit d’affronter ses discours. Peu importe que ce soit J. Latizeau, telle association ou telle autre, l’essentiel étant que l’opinion publique ait une chance d’échapper à l’intoxication.

 

L’animateur (FI) commence par tenter de « désamorcer »

FI dans sa présentation a opposé une époque sous-entendue révolue où il y avait des familles dé-composées et notre époque (en  modernité positive sous-entendue) où à présent ce sont les familles dites re-composées… La neutralité de FI est douteuse : par ce biais il semble chercher à nier la réalité toujours actuelle de liens humains dé-composés (très majoritairement entre pères et enfants)  pour ensuite servir la cause idéologique chère à Théry.

 

Théry cherche à attribuer une assise sociale  élargie à sa cause

Elle convoque mentalement les grands-parents outre les dits « beaux »-parents  à être intéressés à un nébuleux sous-statut de dits « Tiers ». Elle ergote sur la  nature juridique d’un statut ou non,  glisse rapidement sur des « droits » et surtout  vibre dans l’émotionnel joué au nom d’un  « sentiment de  manque de reconnaissance »… pleurez dans les chaumières !

Mais elle  se garde bien de fournir un ou deux exemples concrets pour illustrer les prétendues difficultés vécues par ces pauvres beaups’ et  bellems’ pour s’occuper des enfants d’autrui. Ces  pauvres beaups’ seraient même torturés mentalement par la PEUR d’être contesté par « l’autre parent » : c’est de l’inversion avec un aplomb sidérant ! IT  renverse le rapport de légitimité en sous-entendant que c’est le vrai parent « non-gardien » qui constituerait une sorte de menace objective persécutant son beaup’ adoré …

 

Puis elle tire un bord dans l’autre sens en  promettant-jurant-crachant que les beaups’ ne sont PAS DES RIVAUX : qui peut la croire ?

 

Il est vrai  que  le  « beaupisme » n’a pas de lobby officiel  crédible constitué. Au plus un farfelu « Club des Marâtres », animé par une aventurière passé dans une asso paterniste puis une asso droitdelenfantiste, a-t-il parfois arraché quelque réduit d’espace-média. Alors, s’il n’y a pas d’intérêt direct, c’est qu’il y a des intérêts INDIRECTS.


La présence de la militante monop’ constitue la partie visible sous étendard découvert : pour accéder à la  Terre Promise monoparentaliste, on peut avoir besoin dans une étape d’armer un nervi anti-père au nom d’une « belle »-paternité.  Le beaup’ peut servir de jouet imbécile dans une stratégie néo-matriarcale.


Mais dans cette émission il y a eu une absence d’une autre partie qui guigne un intérêt indirect mais tactiquement dissimulé ou discret : le lobby LGBT qui, pour tout observateur raisonnable, pousse à la roue contre les droits des vrais parents en sorte à se goberger en co-mères et co-pères. IT et FI ont évidemment joué la carte de  l’esquive et de la diversion tactiques à cet égard.       

C’est pourquoi un peu après, IT brandit la terminologie floue de « co-parentalité » dont il faut se méfier comme d’une pouliche de Troie.

 

D’autres moments dans l’émission ont vu IT jouer de mauvaise foi  voire d’agressivité, et puis de procédé de diversion « compensatoire » pour esquiver telle bonne question qui la déstabilise.  Pour alléger la lecture, nous renvoyons à quelques points de notes rapides installés ci-dessous en annexe.

 

Jean Latizeau a pu offrir un bon niveau de résistance et de contre-attaque, notamment en démontant incohérences et parti-pris

JL a bénéficié d’une première prise de parole juste après l’appel d’une grand-mère paternelle dont les paroles sensibles et logiques à la fois mériteraient d’être transcrites intégralement et largement diffusées.

JL part du constat de l’immense déception après l’immense espoir suscité par la loi « Royal », en perspective « à parité ».

JL a très bien mis en lumière le mal-fondé de la magistrature contre l’alternance paritaire si la mère y oppose son matriarcat en soulignant qu’en cas d’accord alors cette magistrature valide à 80%, ce qui démontre l’absence de nocivité au fond de cette solution.

 

Plus tard, JL dénonce le flou aventureux d’un pseudo-statut de « Tiers » au nom d’un argument affectif qui autoriserait oncles, /voisins (et nous ajoutons : enseignants, nounous, etc…) à revendiquer une part de « co-parentalité » … ça peut faire du monde … vers un horizon totalitaire anomique de la tutti-parentalité ? Et JL illustre judicieusement en citant la dame Bertinotti qui avait pleurniché publiquement sur ce pauvre beaup’ interdit de jouer au parent-d’élève en association.


Sans désemparer Jean Latizeau rapproche le comportement de la magistrature avec une mécanique infernale à fabriquer de la monoparentalité supplémentaire, dans un contexte où le ministre de la police Valls a publiquement corrélé violences juvéniles et absences des pères.

 

Pour notre part cela fait des décennies que nous luttons pour faire admettre cette vérité, avec Evelyne Sullerot, on  pourra se reporter au considérable « baromètre santé-jeunes 97/98 » de l’INPES sur un échantillon de plus de 4100, et à la thèse (2002) de Paul Archambault.

 

Note (*)

« Familles je vous hais ! » est le cri de l’écrivain Gide connu pour sa problématique d’identité de genre et de pratique libidinale.

 

Annexe : extraits des notes initiales dans le fil chronologique

7/ IT invoque l'esprit "pionnier" (connotation positive) et une fois de plus fait allusion floue à des "difficultés" sans nullement illustrer par exemple concret

8/ Intervention d'excellente qualité d'une auditrice depuis son point de vue de grand-mère paternelle...  le standard censure moins qu'il y a 20 ans !

9/ JL n°1 : évoque immense espoir ("à parité") suivi de immense déception après une décennie de vigueur théorique de la loi Royale octroyée le 4 mars 2002 ; cible "le comportement  des magistrats", cite leurs propres chiffres passés en général sous silence ; souligne que si le système d'alternance paritaire était foncièrement nocif, alors la magistrature ne l'accorderait pas dans les cas où mère et père sont d'accord , que les 80% de rejets si la mère s'oppose sont comme "un droit de veto" ... en fait la mère est alors une sorte de "préjuge" ...;

10/ IT intervient en invoquant "coparentalité" et "asymétrie" ... et puis surtout fait diversion sur les cas de "pères carents" ce qui n'était pas la question abordée : en somme certains "mauvais pères" fourniraient une excuse absolutoire pour ne pas faire confiance à d'autres ... et continue sur les familles monoparentales "appauvries" : où était le rapport ? IT continue l'amalgame en évoquant la majorité de cas où père et mère sont d'accord pour garde à la mère, enfin elle brandit l'objection éculée depuis des décennies de la situation de désaccord comme obstacle à la parité des temps ... cette même argutie servit dans les années 70 contre le droit d'hébergement, dans les années 80- 90 contre  l'autorité conjointe, et on en use encore depuis 2002 contre la parité complète.

16/ JL n° 3 : sur une bonne question d'une jeune auditrice qui s'interroge sur "la place de l'enfant dans tout ça", il se fait couper sèchement par FI, puis revient sur la priorité d'un "équilibre" entre les vrais parents avant toute autre chose, enfin cite les chiffres de l'INED sur la fragilisation des liens humains entre père et enfants ... "20 % des enfants ne voient plus ou presque plus leurs pères, c'est absolument gigantesque" ; puis très bonne remarque : restreindre les droits du père revient à "fabriquer des familles monoparentales de plus" (ayant évoqué d'abord la corrélation entre violences juvéniles et absences de père dont le ministre de l'intérieur avait récemment parlé publiquement).

17/ IT (sur la question de la jeune auditrice) plaide pour l'écoute de l'enfant "dans certaines situations" : évidemment seulement en faveur de ses BEAUPS !

18/ IT a ensuite le culot de reconnaître que son concept famille "recomposée" a été bâti sur un amalgame avec les situations de veuvages et d'orphelins, sur la base d'une question d'une auditrice ... mais alors quel bel aveu : pour IT c'est bien que le vrai parent "répudié" en divorce était pour elle l'équivalent d'un décédé ... ainsi on lit en filigrane toute la BARBARIE de Mme IT qui traite vrai père ou parfois vraie mère en mort(e)-vivant(e) ! ... il est dommage que JL n'ait pas mis en lumière cette mentalité assassine qui a présidé au joujou mental de Madame IT.

19/ question de FI : faut-il sortir de cette expression  de "beau"-parent ? sur quoi excellente remarque de JL qui rappelle ce lourd télescopage lexical qui existe entre originellement parent-du-conjoint (donc pour un adulte), et d'autre part nouveau-conjoint-de-parent (pour un enfant) ... finalement coupé par FI ... et IT évidemment défend son joujou mental : "ça va très bien comme ça" ...

 

*****

RCB: [Merci à PARITOLOG pour cette écoute radiophonique assidue et cette analyse poussée d'un des vecteurs médiatiques les plus écoutés, mais rarement scanné, pourtent cela mérite d'être résoluement fait ! ]

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 13:15

Comme rédacteur du blog du Réseau Colin Bagnard, j'ai été l'objet de nombreuses actions de type black listage et intrusions informatiques et divers blocages.

 

Là je reçois un email de Yves que je connais depuis plusieurs années à RCB. Mais je trouve son email dans les "indésirables" comme un spam.

 

Alors, je n'aime pas ces pratiques qui lui ont valu ce privilège car je suis pour la transparence et pour la responsabilité des parents concernant l'éducation de leurs enfants, meme si ce ne serait pas mon choix personnel.

 

Je transmets donc cette histoire, elle a sûrement quelque chose à voir avec nos histoires. Elle mérite aussi d'être diffusée... surtout que là comme ailleurs, cela ressemble beaucoup à de la police politique où l'on chasse le délit d'opinion et de conception éducative.

 

**********************

Yves:"

j'ai été Voici un témoignage (de plus) qui vient de tomber dans ma boîte:

 

C'est dans ces bureaux que l'on décide si vous avez un comportement approprié... ou pas. Par exemple, il y a 7 mois naissait un petit Joachim. Sa maman est végétalienne mais à six mois, elle le nourrit avec du lait maternisé comme des millions d'autres enfants avant lui.

 

Bien-sûr, il est légitime de se poser la question : "cette femme va-t-elle imposer à son enfant un régime strictement végétal ?" Mais elle ne l'a pas fait, c'est donc un procès d'intention inutile.

 

Elle va voir le médecin en mai dernier, un homéopathe, pour une visite de contrôle. Il lui fait une prescription ordinaire (Calcarea Phosphorica 30CH, des recommandations pour des farines pour bébé et une autre visite sous quinzaine), mais, la signale aussitôt au Procureur de la République, sans aucun élément probant.


Résultat (je cite les parents) : "Aujourd’hui, notre fils de six mois et demi est enfermé dans un centre de la DASS, et nous ne pouvons lui rendre visite que 8 heures par semaine". Voilà ce que l'on peut lire sur l'émouvant site des parents de Joachim.


Je ne les connais pas, les parents de Joachim, et on peut penser ce que l'on veut, mais la lecture du site indique qu'il s'agit de gens qui savent écrire, qui disent avoir pris soin de leur enfant et avoir été à l'écoute du personnel hospitalier. Ils ont l'air raisonnables... et désespérés.

                                                                        Yves " (fin de citation)

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 15:54

Quand les féministes cherchent à diviser « les égalitaires parentaux » !

Ce matin, en cherchant un document, je tombe sur cet article que je ne connaissais pas : (http://lespapiersanthumes.wordpress.com/2013/06/17/colin-bagnard-ou-colin-braillard/ et qui n'assume pas en publiant ce droit de réponse minimal!)

Cela peut expliquer certaines complications entre les membres des différents collectifs. Aussi je parends acte de ce texte diffamatoire et y répond sur le champ. Je m’étonne que personne ne me l’ait encore indiqué !?

[commentaire entre crochés et bleu de RCB]

dixit:

Colin bagnard ou Colin braillard ?

Posted on 17 juin 2013 par André Déchot

Bon, ma camarade Sophie arrivera bien un jour à utiliser la fonction "auteur" . Mais en attendant, elle à tout de même des choses à dire : 

 

Le 9 juin se déroulait la marche des femmes contre l’austérité. A cette occasion, le réseau Colin bagnard a contacté l’organisation de la manifestation en arguant du fait que ce réseau se battait pour les mêmes causes que les femmes : «dénoncer le syndrome de l’aliénation familial». [Le Réseau Colin Bagnard, dont je suis le porte-parole, le président fondateur, n’a jamais contacté l’organisation de la manifestation « marche des femmes contre l’austérité » pour la bonne et seule raison que je n’en avait jamais eu connaissance ! Qui s’est autorisé à parler en nôtre nom ? Ou est-ce un moyen pour dénigrer notre travail associatif qui ne leur fait pas que du bien]


Alors que l’organisation de la marche avait choisit le 9 juin, sans symbole particulier, pour affirmer le manque d’audace du "changement" annoncé par F. Hollande et le la majorité du PS, le réseau Colin bagnard avait choisi cette date parce que c’était une semaine avant… la fête des pères. [Le Réseau Colin Bagnard n’a pas choisi cette date de la manifestation du 9 juin « pour l’égalité parentale » puisqu’elle avait été choisie auparavant par d’autres organisations. D’ailleurs si le RCB avait choisi, il n’aurait pas choisi précisément cette date, son porte parole devant  accueillir ses trois enfants ce week-end là et il aura fallu l’accord de leur mère pour s’adapter, que je remercie au passage]


Le premier constat est que ce réseau ne savait pas pourquoi les femmes descendaient dans la rue ce 9 juin [C’est bien ce que je dis !]. Il s’agissait pour Les femmes contre l’austérité de dénoncer la politique «de rigueur» relayée par le gouvernement. Elles revendiquaient des mesures concrètes pour l’égalité femme/homme, l’augmentation des salaires, l’interdiction des temps partiels… mais certainement pas l’égalité parentale telle qu’elle est revendiquée par ce réseau Colin bagnard, voir ici.

 

Le blog de l’association est très intéressant puisque l’on peut voir que le réseau Colin bagnard (RCB) espère la participation de SOS PAPA, mais aussi les pères perchés sur leurs grues du "collectif de la grue jaune" ou encore leurs tours des cathédrales d’Orléans [Là on assiste à une inversion qui vise à choisir une cible (RCB), alors que RCB a rejoint le collectif de la Grue Jaune le 30 mars 2013 où SOS PAPA a refusé de soutenir l’ensemble de ses 8 propositions. Quant à l’opération d’Orléans chacun sait que les protagonistes ont agit de manière indépendante et que certaines associations ont soutenus leurs revendications au pla n ganaral sans entrer dans les cas particuliers qui ne peuvent être traités publiquement]. Je me rappelle comment les médias ont traité avec un « recul et un travail d’investigation exemplaire » ce fait divers, présentant le père comme une victime de la décision inique d’UNE juge aux affaires familiales et victime de cette société "féminisée" (enfin lui [Je n’y étais pas ! Qui a dit quelque chose de tel ? Personne à ma connaissance !?] a dit de "bonnes femmes") [C’est carrément de la diffamation !], qui privilégie toujours les femmes, surtout dans les cas de divorces.[Il est un fait que la majorité des juges aux affaires familiales sont des femmes, mais personne ne les a incriminées à ce titre, en tout cas pas RCB ; les hommes juges seraient-ils plus paritaires dans leurs décisions ? Ce n’est pas le problème et essaye une fois de plus de rendre un problème sexiste alors qu’il ne l’est pas. Les revendications touchent la loi et son application ou sa réforme !]


Ce discours fait écho à la prose d’Alain Soral dans son livre Vers la féminisation ? : Démontage d’un complot antidémocratique, merveilleusement plagié (il parait que non. Mais avec l’autorisation de Soral. Mais que non. Enfin bref…) par E. Zemmour (ici, ici ou , une série de vidéos sur les propos zemmouriens). [Si j’en ai entendu parler par les commentaires de cet ouvrage, je ne le connais pas, il n’a pu m’inspirer ! Et je ne partage pas les idées sur cette question de Zemmour que l’on utilise bien sûr contre nous]


Le 9 juin le RCB contre le mariage homosexuel [Ce n’est pas non plus son vrai titre et est insidieux] a donc défilé pour l’égalité parentale (ici leur pétition) mais aussi contre le syndrome de l’aliénation parentale (SAP) concept inventé par un psychiatre, Richard Gardner en 1985, et qui n’a jamais été soumis à évaluation par ses pairs, voir même par le monde médical [Faux encore: il n’a pas été question de parlé de ce sujet dans cette manifestation au plan de la déclaration et de la communication ; il s’agit ici de jetter le trouble « pédophilique » et « « antisémite » qui attaché à ce personnage de Richard Gardner ; c’est donc une démarche gravement discriminante qui mérite une réponse appropriée comme à chaque fois que l’on insinue ce genre de chose pour détruire des thèses dérangeantes! Ici le SAP qui fait en effet débat au plan médical, quelle que soit l’origine qu’on veut bien lui donner, lointaine, mais vécu ici par des milliers d’enfants]. Et donc pas recensé comme maladie psychiatrique, mais défini par Richard Gardner comme « Un trouble de l’enfance qui survient presque exclusivement dans un contexte de dispute concernant le droit de garde de l’enfant. L’enfant l’exprime initialement par une campagne de dénigrement à l’encontre d’un parent, cette campagne ne reposant sur aucune justification. Le SAP résulte de la combinaison de la programmation du parent endoctrinant (lavage de cerveau) et de la propre contribution de l’enfant à la diffamation du parent cible. Lorsqu’un abus et/ou une négligence parentale existent vraiment, l’animosité de l’enfant se justifie et ainsi l’explication de comportement par le syndrome d’aliénation parentale ne s’applique pas » voir ici.

 

Le RCB et ses amis fait sienne cette « théorie » dénonçant la féminisation de la société. Société qui par ailleurs nierait les violences conjugales faites aux hommes. En effet les masculinistes [RCB n’est pas masculiniste comme la grande majorité me semble-t-il des associations participant à la déferlante « des pères ou mères perchées »] soutiennent qu’il existe une symétrie de la violence et les hommes seraient les perdants d’une guerre des sexes menées par les féministes.[ce n’est pas logique de prétendre que les masculinistes (si cela existe autrement que dans l’idéologie féministe) seraient tenant d’une symétrie alors que c’est impossible à ce titre là ; mais la vraie idée à retenir est bien qu’il y a symétrie et que les deux existent malheureusement] Et l’une des violences psychologiques infligées par les femmes seraient le divorce… car il aurait un impact psychologique plus lourd pour les hommes que pour les femmes, qui dans la majorité des cas en sont les instigatrices.[cela expliquerait les décisions par précautions alors ?! Je comprends mieux] Par ce biais les femmes peuvent maintenant obtenir facilement la garde des enfants et s’approprier les biens du couple en faisant de fausses allégations (déclarations?) de violence conjugale et en prime utilise le SAP… Ainsi, dans cette lecture paranoïaque [la paranoïa est une maladie qui fait de l’imaginaire une réalité vécue ; mais en l’occurrence, les statistiques sont clairement établies ; nous sommes dans le cas d’une insulte], les hommes sont « broyés » par un système qui présume de leur culpabilité avant même qu’ils aient ouvert la bouche.

 

Par ailleurs, on peut déplorer que les recherches sur le genre soit utilisées pour tout et n’importe quoi, comme on a pu l’observer, ces derniers mois, et particulièrement lors des manifestations anti-Mariage pour tous, par les droites conservatrices radicalisées et les extrêmes-droites, pour dénoncer une politique matriarcale imposée aux hommes depuis des milliers d’années (sic!).

 

Mais ce que prétendent ne pas savoir les masculinistes [On n’en est pas], c’est que les théories féministes soutiennent globalement que la violence conjugale est exercée principalement par les hommes contre les femmes, que certaines femmes emploient la violence dans un cadre de légitime défense mais aussi que la violence des femmes contre les hommes en dehors de ce cadre défensif constitue un phénomène marginal… [En inversant les propositions, on peut comprendre ce qui se passe dans le cas réciproque ; mais cela on ne l’entend jamais]


Et, histoire de remettre les pendules à l’heure rappelons que si beaucoup de femmes sont des juges aux affaires familiales (JAF), c’est aussi parce-qu’il y a des secteurs plus féminisés dans la justice, comme dans la santé, l’enseignement… Bref, tout cela renvoie à une division sexuelle et sociale du travail sur laquelle bien peu se penche (voir tout de même le travail de chercheuses du CNRS ici). Rappelons aussi que, pour autant, les lois restent les même pour tous. Allez un dernier petit lien mais cette fois pour remettre à plat la réalité des chiffres.

 

Sophie Joubert

fin de citation de l'article diffamatoire.

********************************************************

 

[Ce nom de Joubert sonne chez moi comme de triste mémoire car c’est un certain Joubert qui s’introduisait dans mon appartement jusqu’en 2004 avec ma femme pour comploter à l’époque de mon divorce et l’a personnellement catalysée par ses basses œuvres en manipulant la mère de mes enfants et en faisant des déclarations « protégées » par ses relations familiales et collusions locales. Sa fille ayant quelques possibilités en réseaux de diverses sortes, quoiqu’ayant été laissée à la rue par son propre père (vérifiable dans son livre), a gravit les échelons de la société jusqu’à l’ENA et à la municipalité de la ville de Paris au service concernés par l’enfance et les familles justement ! Sûrement un des ministères maintenant... Ne serait-ce pas cette « sophie » qui écrit là? Un bien piètre journalisme de parti pris.]

 

Voilà à quoi s’occupent les services derrières cette signature !

 

Comploter en cherchant à diviser le mouvement qui a repéré leurs exactions !

 

ll faut tirer toutes les conséquences de cette propagande sans limite !

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 01:56

 

Marcel Amphoux est cet homme « de la montagne » de Hautes Alpes de 67 ans qui a épousé Sandrine Devillard, une "parisienne" au Puy-Saint-Pierre près de Briançon sous les huées.

 

Une (trop disent certains) belle blonde de 25 ans sa cadette, caquette-t-on de toutes parts. En effet, comme disait Brassens à propos « d’une vieille décrépite et d’un gorille », « qu’on pu me désirer, c’est même inespéré » !

 

Le cas du brave Marcel, qui finalement passe de moeurs monacales à noce ammoniacale, nous interroge sur ce qu’est le mariage.

 

 

environ-40-personnes-sont-venues-perturber-publiquement-le-

  (photo Jean Faure du Dauphiné Libéré)

 

Dans une version moderne de « la Belle et la Bête », les protagonistes s’affichaient en toute impudeur, bisous par ci, bisous par là, sur les gazettes, dans des vidéos sorties d’on ne sait si c’est le roman à « l’ode rose » chanson à l’appui de la belle à son « dulci-nez » encapuchoté (pour ne pas trop effrayer la chronique et générer les royalties). Ou une version du « vieil homme et l’amer » comme l’auraient raconté les proches du futur défunt.

 

Après un voyage d’un os à Panam, la Belle, pour cet homme de la montagne et du grand air qui a dû bien lui manqué en comparant l’échelle d’Airparif à celle utilisée à Briançon. Voyage organisée par cet oiseau de paradis aux blondeurs suspectes, de s’attacher à si viles rondeurs non urbaines s’il n’y avait guère d’autres attraits sonnants et trébuchants.

 

Ce qui fut le cas dans un charmant paysage où le mètre carré atteint les 3500 €, la belle veine quand on possède quelques maisons à restaurer au titre du patrimoine avec l’aide de la vision alpestre locale ayant oublié que l’eau qui sort de la montagne est gratuite quand elle ne passe pas par les buses d’une société multinationale, et qui comme chacun le sait, quand la buse font sur sa proie, ce n’est pas pour aller déjeuner ailleurs.

 

Il faut une sacrée motivation pour se marier dans les Alpes alors qu’on préfère vivre à Paris, enregistrer de nouvelles rencontres, et même se satisfaire des compliments de composition d’amis au sujet de ses tours de chants pour la chanson de Marcel « de la tenir ».

 

Un virage dans la vie de cet homme, un tel mariage que les média s’arrachent, alors que l’essor de Briançon a perdu de sa brillance et que le soleil n’y brille peut-être plus autant qu’autrefois, ville qui fut la plus ensoleillée de France et aux vertus climato-thérapeutiques. Tient ! De quoi trouver un bon article pour doper les ventes.

 

Malgré le soit disant « réchauffement climatique », voilà que le ciel s’assombrit quand le chauffeur, sauvé in extrémis avec sa comparse pareillement victime, l’homme qui fit que cette improbable rencontre eut réellement lieu autrement que dans les rêves du montagnard, manqua le virage qui les menaient au paradis pour préférer un précipice plus fatal.

 

Marcel ayant disparu, les héritiers ne se disputant pas, les locataires qui seront sûrement promptement délogés non plus, le voisinage avait bien pronostiqué « qu’elle lui prendrait tout son bien ».

 

C’est vrai qu’on s’interroge sur le statut du marié et de la mariée : est-ce de l’Amour ou de l’intérêt ? Mais dans le droit français, le code civil soit-il, on peut bien se marier sans Amour, il suffit de signer et d’avoir ses témoins. Voyons tous ses mariages arrangés, ses polygamies, ses mariages « mixtes », blancs pour les uns, gris pour les autres mais plus tard, qu’on aura bien du mal à dissuader sans que le maire ne fît des vérifications plus poussées sous les couettes en oubliant la paperasse. On a beau huer pendant la cérémonie, et même quand le maire s’y refuse, il se voit obliger de marier ! En moins de cinq minutes, l’affaire est réglée, pas le temps de se garer, armer l’appareil photo, ça y est ! Sans même une explosion, ni de joie, ni crise de nerf pour ajourner la rencontre !

 

Le prêtre, quant à lui, peut refuser s’il ne trouve pas les motivations suffisantes pour assembler pour l’éternité un couple de passereaux improbables. C’est cela la séparation des pouvoirs laïc et religieux.

 

Alors de quel mariage parle-t-on ? Celui dont on parle en général n’a pas besoin ni d’amour, ni même de désirs. Il suffit que certaines conditions fussent réunies, médicales et biogénétiques, vérifiées administrativement, sans autre procès… sinon que ceux des tracasseries du tribunal des affaires familiales qui viendront d’autant plus que la probabilité de la persistance des vœux sera inversement proportionnelle à l’improbabilité de la consistance de l’union... si la mort ne subvient avant.

 

Vu comme cela, ouvrir le « mariage pour tous » à tout les desideratas nous fait chanceler sur nos déjà grandes incertitudes sur la plus importante des institutions de notre société ; enfin on le croyait. Déjà le cardinal avait glosé sur les nouveautés nouvellement offertes alors qu’on voit déjà célébrer des « consentements mutuels devant la communauté », étranges aux encycliques papales et ignorées des bigotes locales.

 

S’il était encore vivant, peut-être pourrait-il, notre Marcel, encore revendiquer l’annulation, refusée systématiquement aux couples qui donne un fruit, quand ils s’étripent ou s’ignorent, or dans cette espèce, ce fruit serait bien mal venu ! Le Marcel pourrait évoquer la non-consommation du mariage que la belle aurait-eut bien du mal à contester et les preuves de la virginité de la Gracieuse sûrement difficile à réunir.

 

Le fait que la Belle soit dans « l’immobilier », « le service à la personne », « le massage spécial » ou le « transport-express » serait plutôt un atout pour ce cher Marcel. Un atout de charme pour valoriser les propriétés ; un bon placement bien placée de Marcel dans un fond d’investissement parisien d’un groupe d’artistes en réseau organisé. De plus, chez les artistes, on le sait, la tolérance pour les unions curieuses aux montagnards, à qui la sexualité des bouquetins échappe, aurait pu servir à amuser la galerie touristique, et dégrossir le tableau bucolique, pour ne pas dire le marcel qui manque d’exercice.

 

Non, c’est une guigne que ce « chaste époux » fut disparu !

 

Et on plaint la veuve blonde, espèce mutante d’une pas toute nouvelle, pour n’avoir pas eut le temps de disséminer ses bébés sur les blanches prairies alpestres puisque le Marais n’est plus ce qu’il était. Bébés que, qu’elles que soient leurs origines, parisiennes ou alpestres, auraient été dûment reconnus par ce généreux personnage dont la solidarité, bien réelle, mais mal comprise par la mercantile et urbaine engeance.

 

Pauvre Marcel, certains disent qu’il t’aurait mieux valu continuer à trinquer avec les copains à l’apéro que de penser « triquer » avec une danseuse à l’Opéra…

 

Mais moi, je pense que c’est plus grave…

 

Ton cas de mariage, Marcel,  nous éclaire un peu pour envisager ce qui se prépare !

 


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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 07:00

A L'HEURE OU ON GLOSE SUR LE PROJET DE MARIAGE POUR TOUS,CERTAINES FAMILLES SONT DESUNIES ET CERTAINS PARENTS NE VOIENT PLUS LEURS ENFANTS QUE DANS DES ESPACES "NEUTRES" ENTRE LE PARENT QUI DETIENT LA RESIDENCE PRINCIPALE ET L'AUTRE PARENT.

 

COMME LES ECLATS DE VOIX, LE CALME N'EST PAS TOUJOURS GARANTI EN PRESENCE DES DEUX PARENTS, S'INVECTIVANT, DONNANT LIEU A DES ARGUMENTS S'OPPOSANT A DE TELS ECHANGES PERPETUANT L'ETAT DE LA SITUATION DE RUPTURE.

 

MAIS GRACE A LA PRESENCE DE PERSONNES TIERCES, L'ECHANGE PEUT S'EFFECTUER DANS LE CALME, EN TOUT CAS SANS TENSIONS INUTILES OU SUFFISAMMENT CONTROLEES, POUR LE BENEFICE DES ENFANTS ET SUREMENT DE LA RELATION FUTURE ENTRE LES DEUX PARENTS ET LEURS ENFANTS PUISQUE CELA SERA UN ELEMENTS DU MAINTIEN DU LIEN.

 

MAIS CE NEST PAS TOUJOURS LE CAS CAR TOUS LES PARENTS N'ACCEPTENT PAS DËTRE CONFINES DANS UN TEL LIEU POUR VOIR LEURS ENFANTS.

 

NEANMOINS ON PARLE ALORS DE LIEU-NEUTRE ( appelé aussi  POINT-RENCONTRE ou ESPACE-RENCONTRE selon les cas? ASSOCIATIONS OU ESPACES D'UNE ORGANISATION "FAMILIALE").

 

Mais cela pose beaucoup de questions, sinon de problèmes (la liste est longue, qui étaient sur le documents précédemment perdu mais nous y reviendrons).


 

CI-DESSOUS COPIE D'UNE LETTRE-PETITION COMMUNIQUEE PAR DES PARENTS CONCERNES PAR L'ECHANGE DE LEURS ENFANTS ET QUI NE SONT PAS TOTALEMENT SATISFAITS. VOYEZ PLUTOT :

 

 

 

Le 5 janvier 2013

 

Les parents du point-rencontre                                                             

de Bons en Chablais (et leurs enfants)

spoliés de leurs droits.  

                                                                                                           A Monsieur le Président

                                                                                                           Du TGI Thonon

 

 

                            Monsieur le Président,

 

              

            J'accuse la justice familiale de massacrer  des familles en coupant les enfants de leurs parents, avec la complicité de quelques travailleurs sociaux et d'un expert psychiatre inique.

 

            J'accuse la justice familiale de tuer la loi.

 

            J'accuse la directrice du camp de Bons en Chablais de sexisme caractérisé.

 

            Je demande l'annulation dans les plus brefs délais de toutes les mesures discriminatoires, carcérales, sanguinaires, peut-être racistes, inhumaines certainement, qui frappent de proscription des enfants et leurs parents, déportés à Bons en Chablais.

 

              Signé par sept pères et une mère.

 

 

  SIGNERIEZ-VOUS UN TEL DOCUMENT ?

 

  POURQUOI ?

 

  COMPRENEZ-VOUS UNE TELLE PETITION ?

 

QUELS SONT LES PROBLEMES QUE CE TYPE DE LIEU PEUVENT POSER ?

 

QUELS SONT LES AVANTAGES A MAINTENIR DE TELS LIEUX ET A LES FAVORISER ?

 

QUELLES SONT LES REGLES  QUI DEVRAIENT Y ETRE SUIVIES SELON VOUS ?

 

Vos réponses et remarques ci-dessous !

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 19:43

Qu'est-ce qui s'est encore passé pendant les vacances, alors que d'autres s'étouffent avec la dinde?

Drame familial en Indre-et-Loire: deux enfants et leur père retrouvés morts

source: http://www.lechorepublicain.fr/france-monde/actualites/a-la-une/national/2013/01/06/drame-familial-en-indre-et-loire-deux-enfants-et-leur-pere-retrouves-morts-1395701.html

 

 

Deux enfants - un garçon de 11 ans et une fillette de 4 ans - ainsi que leur père ont été retrouvés morts samedi à Ciran, au sud de Tours, la piste d'un drame familial et d'un double infanticide suivi d'un suicide étant privilégiée dimanche par les enquêteurs, a-t-on appris de source judiciaire. - Mychele Daniau/AFP

Deux enfants - un garçon de 11 ans et une fillette de 4 ans - ainsi que leur père ont été retrouvés morts samedi à Ciran, au sud de Tours, la piste d'un drame familial et d'un double infanticide suivi d'un suicide étant privilégiée dimanche par les enquêteurs, a-t-on appris de source judiciaire. - Mychele Daniau/AFP

Deux enfants - un garçon de 11 ans et une fillette de 4 ans - ainsi que leur père ont été retrouvés morts samedi à Ciran, au sud de Tours, la piste d'un drame familial et d'un double infanticide suivi d'un suicide étant privilégiée dimanche par les enquêteurs, a-t-on appris de source judiciaire.

 

Une lettre a été retrouvée "laissant peu de doute sur le double infanticide suivi du suicide" du père, âgé de 42 ans, a déclaré à un correspondant de l'AFP le procureur de la République à Tours, Philippe Varin, selon lequel il s'agit "vraisemblablement d'un drame de la séparation".

Les pompiers avaient été appelés pour une "simple ouverture de porte", samedi soir, vers 19H30, selon une source proche de l'enquête, la mère étant inquiète de ne pas avoir de nouvelles de ses enfants, précise le site du quotidien La Nouvelle République. Quand les secours ont réussi à pénétrer dans la maison, ils ont découvert les corps des enfants, puis le père, pendu, selon cette dernière source.


Une autopsie des corps des enfants devrait avoir lieu dans le courant de la semaine prochaine, afin de déterminer les causes de la mort. Selon le procureur, "il pourrait y avoir une conjugaison de facteurs, dont l'absorption de produits".


Le drame s'est produit dans la maison qu'occupait le père à Ciran, une commune de 450 habitants environ. "Il était locataire dans cette maison depuis deux ans environ mais n'avait pas d'attache particulière sur Ciran", a indiqué le maire du village, Jean-Paul Gaultier. "Je ne connaissais rien du papa, il était discret et ne participait pas aux manifestations de la commune", a ajouté M. Gaultier.

Ce dernier ne connaissait pas non plus les enfants, qui habitaient avec leur mère près de Loches. Ils étaient scolarisés dans cette ville, selon M. Gaultier.

L'enquête a été confiée à la gendarmerie.

 

Commentaire RCB: comme d'ahbitude, on n'aura aucune nouvelle lorsque l'anquête sera finie!

Ce que ne dit pas l'article: ce père était en résidence alternée. Mais alors? Hypothèse: Le père, vraissemblablement, devait rendre les enfants à leur mère, peut-être pour la dernière fois car peut-être une décision de justice familiale avait été décidée sur des motifs, va-t-en savoir...

 

à suivre... Merci si vous avez des informations car il faut savoir pourquoi un père arrive à cette extrémité!!!

 

http://www.lechorepublicain.fr/france-monde/actualites/a-la-une/national/2013/01/06/drame-familial-en-indre-et-loire-deux-enfants-et-leur-pere-retrouves-morts-1395701.html

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 19:35

 

L’ambiance apocalyptique en lien avec le 21 décembre 2012 qui serait une date fatidique "prévue" (selon certains) par le calendrier Maya rouvre le débat sur les sectes, les mouvements à dérives sectaires, la liberté de pensée, de religion, de conscience. Essayons de reprendre objectivement quelques points de ce débat.

 

Certains devraient être contents de la réélection de Georges Fenech comme député de la République française le 17 juin 2012, car démissionnaire de la MIVILUDES (Mission interministérielle de Vigilance et de LUtte contre les DErives Sectaires). Malheureusement pour eux, il en profite pour publier un livre :

 

FENECH Georges, Apocalypse, menace imminente ? Les sectes en ébullition, Ed. Calmann-Lévy, Paris, 2012, 325 p.

 

Livre-Apocalypse-Georges-Fenech.jpg

 

Présentation par l’éditeur :

Les sectes ont annoncé l’apocalypse pour le 21 décembre 2012. Pour preuve, elles utilisent le calendrier Hotzkin des Mayas (link). Voilà leur dernier filon pour faire de nouvelles recrues et engranger des bénéfices. Et ça marche, surtout à l’heure d’internet !


L’enquête internationale réalisée par le plus grand spécialiste de la lutte antisectes en France révèle l’ampleur inégalée du phénomène « 2012 ». Ses conclusions ne peuvent que nous inciter à la plus extrême vigilance.

 

Qui ne se souvient, en effet, des « tueries-suicides » des sectes apocalyptiques du Temple du Peuple en 1978 en Guyana (923 morts) des Davidiens en 1993 à Waco (Texas – 82 morts) ou de l’ordre du Temple Solaire en 1994-1995 (74 morts) ?


Autre constat alarmant : les mystificateurs, messies autoproclamés, guérisseurs ou prétendus humanitaires, enregistrent des avancées à chaque fois que notre monde est violemment secoué par toutes ces crises financières, climatiques, religieuses ou morales…

 

Dans les cas les plus extrêmes, le fondamentalisme religieux à visage sectaire profitant du désarroi de jeunes individus en perte de repères arme leur bras pour, au nom de Dieu, faire des victimes innocentes.


Enfin, fortes de soutiens occultes ou affichés, les sectes infiltrent les institutions, noyautent les lieux de pouvoirs, dénigrent sur la scène internationale la politique volontariste menée par la France contre l’obscurantisme. Certaines d’entre elles s’activent en coulisses pour mettre en oeuvre la « propagande noire » contre tous ceux, à l’instar de l’auteur, qui s’aviseraient de se dresser sur leur route. (fin de citation)

 

 

 

 

Commentaire:

Ce livre montre combien les pratiques de manipulations mentales sont multiples et s'adaptent à toutes les failles et les détresses. Georges Fenech part de cas précis partant de ceux historiques dont on a peut-être pas encore tout dis et tout compris dans la compréhension des horreurs qui ont été commises, jusqu'aux cas récents, médiatiques parfois, qui s'exercent encore aujourd'hui. Texte qui s'appuie sur les dossiers objectivements constatés juridiquement, mais il y en a tant d'autres que les procédures de "respect" des libertés imposent de ne pas citer, paradoxalement. Il est intéressant de comprendre à quel point les pressions diplomatiques sont importantes autour de certains mouvements car dans d'autres états, les constitutions mettent la liberté de culte devant des considérations sanitaires. Cela nous rappelle à l'affaire du massacre de l'école du Connecticutt, lui aussi sur fond d'apocalypse puisque la mère du criminel en était imprégnée, entre lobby des armes et Constitution des Etats Unis, incompréhensible pour un européen.

 

En dehors de toutes subjectivité, il s'adresse au plus grand nombre pour comprendre combien les sectes sont efficaces pour nous envahir et s'ingénient à profiter de nos carences ou vigilences, siurfant avec les moyens modernes sur notre immobilisme social.

 


Quelques uns des mouvements présentant des dérives sectaires cités dans cet ouvrage :

Centre de la Kabale

(mvt en lien avec) Nostradamus

(mvt en lien avec) Méthode Hamer

Témoins de Jéhova

Scientologie - Dianétique

Adventistes

Ordre du Temple Solaire

Davidien

Raël

Ecole de sagesse de Ramtha (lémuriens)

Groupe Garum et Khnoum

Mandarom – association culturelle du Vajra

Groupes Evangélistes

Renouveau charismatique

Cœur immaculé et douloureux de Marie

Amour et Miséricorde

Djihadisme

Fils de lumière

(liste indicative incomplète)

 

 

On regrette l'absence (sauf erreur) de quelques mouvements aux dérives sectaires vérifiées comme celles de l'Opus Dei pourtant présents dans la plupart des pays européens, celles des mouvements maçonniques très influents, et pas seulement pour des causes spirituelles en France, et d'autres mouvements dont la liste ne peut être recommencée ici. Mais il est vrai que l'on peut obtenir beaucoup d'information dans les différents rapports parlementaires et de la MIVILUDES depuis l'origine de cette lutte qui ne s'épuise pas.

 

 

Rappelons que les mouvements tels que ceux cités dans ce livre, ou d'autres, se plus en plus souvent mal définis, s'illustrent par la capacité de prédation et de destructuration des familles, riches ou pauvres, éduquées ou non, toujours enclines à la perdition et à la division... familles que le contexte actuel législatif ne va pas arranger ( "Mariage pour tous" entre parent "pair" et parent "impair" ). 

(on pourra relire Les sectes aussi détruisent les familles ! ) 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 18:34

 

 

Nous avions plusieurs fois parlé de cette affaire au moment du deuxième enlèvement.

 

Voilà quelques réactions après la décision du tribunal de Tarascon ou comme pour la Tarasque, on allucine!

 

(à partir d'un article du POINT: http://www.lepoint.fr/societe/enlevement-d-elise-la-mere-condamnee-a-deux-ans-de-prison-avec-sursis-30-10-2012-1522993_23.php).(le surlignement en bleu ou couleur est du fait de RCB)


  "

La mère russe de la petite Elise, soupçonnée (!!!maintenant on sait quand même que non!) d'avoir commandité l'enlèvement de sa fille (comme elle y était, elle était en réalité  commanditaire et complice !) et l'agression du père de celle-ci le 20 mars 2009 à Arles, a été condamnée mardi à une peine de deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Tarascon. (le même tarif que par exemple pour le non paiement de pension alimentaire pendant deux mois: deux poids, deux mesures!)

 

"Ce dossier, c'est celui de l'enfance sacrifiée sur l'autel de l'égoïsme des adultes", avait argué dans son réquisitoire le procureur Christian Pasta, réclamant trois ans avec sursis. Irina Belenkaïa, qui comparaissait pour "soustraction d'enfant par ascendant" et "complicité de violence aggravée", a par ailleurs été condamnée à verser 8.000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral et corporel à son ex-époux, Jean-Michel André, qui avait demandé la somme de 63.000 euros. "C'est une étape importante de franchie parce que les faits ont été reconnus", a commenté le père à la sortie du tribunal. (sans transition et même respect pour cette vicitime) "Nous allons continuer à nous battre pour que M. André passe une expertise psychiatrique (sans doute pour retourner la décision du juge aux affaires familiales au prochain épisode, comme de coutume en détruisant l'image de l'adversaire paternel), c'est la première chose. Et pour que Lisa (et pas Elise!?!) puisse passer des vacances en Russie" (le long du fleuve Amour sans doute, en Sibérie orientale), a déclaré pour sa part Irina Belenkaïa. "Je veux qu'elle ait une double culture, russe et française" (à voir les pratique e violence, cela s'apparente à quelle culture?), a-t-elle ajouté.

 

Elle était jugée pour deux enlèvements, un premier en novembre 2007, et celui, très médiatique, du 20 mars 2009, au cours duquel deux hommes l'avaient aidée à soustraire sa fille à son père, infligeant à ce dernier de nombreuses blessures. Ces hommes, d'origine russe, n'ont jamais été identifiés. Mme Belenkaïa affirme depuis toujours les avoir rencontrés "par hasard" et leur avoir demandé de l'accompagner uniquement pour ne pas se retrouver seule face au père d'Elise. "Je ne voulais pas faire de mal à M. André", a martelé à la barre la mère d'Elise, dans un français mâtiné d'un fort accent russe. "Une mère qui n'a pas de leçon à recevoir" Très mince, perchée sur de hauts talons, Irina Belenkaïa a affirmé ne toujours pas comprendre "comment les choses en sont arrivées là" ce 20 mars. "Il est difficile d'admettre que les faits n'ont pas été préparés", a relevé, dubitative, la présidente du tribunal, évoquant la chambre d'hôtel louée pour ces deux hommes par Mme Belenkaïa, ou encore la perruque que portait la prévenue au moment des faits.

 

Arrivés sous le crépitement des appareils photo, Mme Belenkaïa et Jean-Michel André ne se sont pas adressé un seul regard pour leurs retrouvailles devant la justice, énième étape d'une dispute familiale riche en rebondissements autour de la garde de la petite Elise. Me Bruno Rebstock, l'avocat de la mère, avait plaidé la relaxe de sa cliente pour les faits de 2007, au motif qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves à son encontre. Il a également souligné "la peine déjà largement subie" par Irina Belenkaïa en étant éloignée de sa fille (on confond ici une décision de "résidence principale" avec une décision de comdamnation! Curieux! Cela donne une idée de comment sont prises en générale les décisions de "résidence principale"... par crainte des dérapages maternels). "Cette mère n'a pas de leçon à recevoir", a estimé le conseil, ajoutant que "la maternité, ce n'est pas quelque chose que l'on raisonne". Signe de sa bonne volonté, selon lui, elle a "accepté le mandat d'arrêt européen" (On lui aurait bien donné une autre possibilité, vue l'attitude des media à l'époque et celle de l'avocat maintenant) et est "partie à la conquête, difficile, de la confiance de l'autorité judiciaire".

 

M. André, qui assurait lui-même sa défense, faute de pouvoir payer un avocat (il n'y a pas eut même un avocat pour profiter de l'audimat, comme c'est curieux!), est apparu tremblant à la barre, s'étendant longuement sur les faits de 2007 et de 2009 en insistant sur le moindre détail.

A plusieurs reprises, la présidente du tribunal a rappelé aux personnes présentes que l'audience de mardi n'était pas une audience de divorce, laquelle est prévue le 16 novembre, et que la cour avait uniquement à juger les faits d'enlèvement et de violence. "Nous ne sommes pas là pour faire de la psychothérapie de couple", a affirmé la présidente.(pas de  commentaires)

 

Pauvre Elise! Personne ne pense plus à toi alors que s'agitent les réseaux maternoexclusifs oubliant ton déchirement entre tes deux parents ! Espérons que le juge qui statuera aux affaires familiales s'ingénie à trouver une solution de précaution et éteigne un peu ce conflit...

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 14:28

 

A la veille des vacances de Toussain, il n'est pas impensable de rappeller quelques règles du bon fonctionnement des familles séparées-divorcée.

 

Objet principal de l'association Réseau Colin Bagnard, l'exercice de la co-parentalité dans les familles séparées, malgré la séparation qui a souffert d'un conflit parfois grave, doit pourvoir néanmoins être possible.

 

Dans les pages de ce blog, plusieurs références montrent que c'est l'intérêt pour le développement des enfants, sur le plan identitaire, et pour éviter toutes les conséquences de dérives de leur personalité en famille, à l'école et plus tard dans la vie sociale.

 

Plusieurs autres références expliquent comment tout doit être fait pour que la rupture de liens cesse et que les relations minimales se réinstallent entre les parents et les familles; les cas réellement qui appellent des précautions sanitaires ou judiciaires étant minoritaires en nombre, en particuliers envers les enfants.

 

Mais en quoi consiste la co-parentalité:

 

Déjà ce terme est entaché de connotations puisqu'il a été investi par les mouvements homosexuels. Mais il faut le prendre ici dans son terme le plus simple de relation entre deux parents. Il s'agit dans la plupart des cas des parents biologiques ; on ne traite pas directement ici des cas d'adoption, filiations particulières, familles d'accueil pour lesquels ces principes peuvent néanmoins résider puisque ces cas sont en double des cas traités où les enfants sont en résidence chez l'un ou l'autre de ses parents. Les parents éloignés de leurs enfants par mesure judiciaire ne devraient pas l'être totalement dans la réalité des choix de vie des enfants concernés, avec les précautions justifiées. Les cas d'orphelins totaux étant l'exception, d'autres membres des familles pourraient aussi pouvoir avoir une action envers ces enfants.

 

Mais dans le cas le plus simple: un père et une mère séparés, avec enfants:

 

Quelles sont les bonnes règles de la co-parentalité?

 

  • laisser les enfants correspondre et communiquer avec l'autre parent (téléphone, email) dans une périodicité régulière et temporisée qui ne s'oppose pas par principe à la quiétude des familles
  • ne pas cacher ses numéros de téléphone, la liste rouge ne concerne pas les parents !
  • permettre les visites en se mettant d'ACCORD !
  • permettre les sorties accompagnées par le parents séparé qui s'avèreront toujours intéressantes pour les enfants
  • communiquer les informations scolaires au delà des bulletins, minimum légal, mais bien insuffisants.
  • ne pas cacher les carnets de laisons ou prétexter l'oubli de l'enfant, qui se culpabilise un peu plus de la séparation pour laquelle il n'a rien à voir.
  • ni les carnets de santé, qui devrait suivre les enfants à chaque visite au minimum, et périodiquement pour faire le point (lunette, ORL, alergies, vaccinations, activités sportives ...)
  • informer des petits accidents comme des grands.
  • permettre les visites à l'hopital du parent ou des enfants qui s'y trouvent permet de diminuer le stress des interventions.
  • permettre les choix scolaires concertés plutôt que l'opposition systématique sur des arguments fallacieux
  • notamment celle des voyages et sorties scolaires qui doivent se prendre légalement avec les deux parents!
  • permettre les enfants d'avoir des activités culturelles, sportives, scientifiques en lien avec le deuxième parent, qui apporte ainsi sa spécificité éducative.
  • ne pas bloquer les relations avec les grands-parents de la famille séparée sans laquelle l'enfant n'aurait pas vu le jour!
  • réaliser que les choix spirituels des uns ne sont pas forcément ceux des autres
  • se garer des organismes sectaires
  • ou à dérives sectaires, qui ne manqueront pas de profiter de la situation conflictuelle des parents si elle a cette inclination.
  • se garer des intrusions de personnes dont l'intérêt professionnel seraient en contradiction avec la quiétude des familles.
  • les enfants ont des racines dans les deux familles, en couper une partie est un crime identitaire qui s'apparente à un racisme.
  • les enfants ne vous appartiennent pas, nous n'avons que la responsabilité de leur éducation le temps qu'il faut... c'est à dire une vie.
  • inutile de rappeller que les attestations de complaisances, faux-témoignages, fausses rumeurs et autres stratégies prédatrices auront aussi des conséquences sur vous même et les enfants en question, en plus des personnes ciblées.
  • surtout ne pas faire peser sur les enfants ces accusations!
  • si vous êtes en colère contre quelque chose, même justifiée, attendez avant d'agir.
  • Dédramatiser !
  • Aujourd'hui pour divorcer, vous n'avez plus besoin de salir votre ex "pseudo-légalement" !
  • Attention de ne pas se faire prendre à son propre piège de l'affabulation et de la manipulation !
  • Rappellez-vous bien que c'est vous les parents, pas les autres sur votre chemin en cette occasion !
  • Si vous n'arrivez pas tout seul à trouver un accord, il existe des professionnels de la médiation qui peuvent vous aider, mais la conditions de base ne dépend que de vous deux ! Votre bonne foi !
  • - - -

Tous ces conseils se basent sur les constats malheureux des nombreux témoignages de ceux chez qui cela ne s'est pas passé comme cela!

 

Peut-être avez-vous quelques autres idées? ou commentaires?

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 10:53

Encore un collégien entre la vie et la mort !

 

Le scandale n'est pas sur le fait d'avoir annoncer sa mort au plus haut niveau de l'Etat, peut-être prématurément.

 

Le scandale est qu'il s'agissait d'un élève "ORDINAIRE" selon le recteur de l'académie, dans un collège ORDINAIRE, avec une violence ORDINAIRE !

 

Encore un responsable de l'éducation nationale qui tâche de cacher ce qui se passe dans les établissements de notre pays.

 

Il s'agit là d'un élève que ses parents ont confié au chef d'établissement, et pas un "PROTAGONISTE" !

 

Information sur Yahoo.news aujourd'hui:

 

http://fr.news.yahoo.com/un-coll%C3%A9gien-entre-la-vie-et-la-mort-090002014.html

 

PARIS (Reuters) - Un collégien était samedi entre la vie et la mort après avoir été blessé la veille lors d'une altercation au sein du collège de Cleunay, à Rennes, a-t-on appris de source hospitalière.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a exprimé vendredi soir "ses regrets les plus vifs", ainsi que ceux du ministre de l'Education Vincent Peillon, pour avoir "annoncé à tort", quelques heures plus tôt, le décès du collégien, évoquant des "informations erronées".

Vendredi soir, le chef du gouvernement avait dit dans un communiqué avoir appris "avec une grande tristesse" le décès de ce garçon de 13 ans "survenu en fin de journée", à la suite d'une bagarre en matinée dans la cour de récréation d'un collège de Rennes.

Or, l'adolescent "est toujours entre la vie et la mort", ont indiqué par la suite les autorités.

L'altercation a opposé en matinée, pendant la récréation, "deux élèves ordinaires", et l'un des deux protagonistes "ne s'est pas relevé", a indiqué Jean-Yves Bessol, inspecteur de l'académie de Rennes à Ouest-France.

"Ce collège est un établissement à taille humaine, calme, sans difficulté particulière", a-t-il précisé.

Ces deux élèves sont arrivés au collège à la rentrée 2011.

Gérard Bon, édité par Hélène Duvigneau (fin de citation)

 

 

 

OMERTA DANS UNE ECOLE PRIMAIRE:

 

Dans l'école primaire où j'ai l'un de mes enfants, un scandale est sorti lors de la préparation du troisième conseil d'école de l'année (au minimum réglementaire, chiffre rarement dépassé !): un professeur des écoles en difficulté pédagoqique n'arrive pas à se faire respecter depuis le début d'année scolaire, a même reçu des menaces de certains parents, a été conduit à se mettre en congé maladie jusqu'à la fin de l'année (en réponse à cette violence), et doit revenir l'an prochain à la rentrée sdans que le problème ne puisse être résolu car:

impossible de savoir en conseil d'école si l'élève ou le groupe d'élève a été sanctionné?

si les parents ont été averti ou menacé?

L'inspecteur d'académie concerné refuse d'y répondre et tient au silence le directeur et les autres agents de l'Etat en contravention avec les finalités d'un tel conseil.

 

Les délégués des parents d'élèves se retrouvent alors devant un énorme problème alors que toute l'année, alors que ce problème de discipline était connu par l'administration et le chef d'établissement, seuls les parents qui avaient leur enfant dans cette classe savaient qu'il se passait quelque chose d'anormal à tel point qu'ils devaient compléter les cours de classe de leurs enfants après leur journée de travail.


 Pourquoi quand il y a des soucis scolaires arrive-t-on à cet état de SILENCE INSTITUTIONNEL GENERALISE dans toutes sortes d'établissements d'enseignement, du secteur public ou du secteur privé, et de n'importe quel type de niveau puisque les lycées professionnels, généraux, techniques, agricoles, les collèges, les maisons familiales et rurales, les instituts thérapeutiques et pédagogiques, les centres de formation professionnelle et maintenant les établissements PRIMAIRES sont touchés par ce fléau !

 

Vous avez la réponse?

 

La question de l'"autorité" dans la classe doit être un sujet à traiter d'urgence !

 

Certains disent que tel ou tel n'a pas l"'autorité naturelle", mais disent en même temps "qu'il manque de formation" et que les réformes en cours pour la formation des enseignants est mal faites, sur fond de débat électoral. Il faut trancher cette incompatibilité fondamentale entre la capacité de former un enseignant à bien diriger sa classe et la capacité intrinsèque de la personnalité .

 

Quel est le rôle des parents dans ce cas?

 

Dans notre cas, la présidente a démissionné, sous la pression des autres parents et l'incompréhension généralisée et surtout l'impossibilité que les parents puissent avoirune quelconque influence sur le déroulement de cette affaire, car tenu dans l'ignorance des faits et des prises de décisions administratives et sans le moindre pouvoir qui correspondrait à leur prise de décision.

 

Pendant l'année, les parents ont investi leur temps pour des activités de ventes pour trouver des fonds pour les activités de l'école (gâteau, bonbons etc...). Mais est-ce le rôle des parents de financer l'école alors que des problèmes graves se passent dans cette même école? Non !

 

Quand il est proposé des sanctions pour des parents dont les enfants "troublent la vie de la classe" qui eux-mêmes ne sont pas respectés par leurs enfants, c'est le tollé général (cf l'affaire de la supression des allocations familiales, malgré toutes les précautions prises).

 

Les parents d'élèves sont représentés par des fédérations qui captent leurs voix grâce à une organisation institutionnelle et une certaine complicité de l'education nationale, fédérations trop liées politiquement qui n'ont aucun intérêt à divulguer la situation réelle du pays pour protéger leur "cour" de même que l'administration concernée.

 

En conclusion, il ne faut pas parler d'AUTORITE, cela rappelle les heures sombres du nazisme, et les partis politiques, les syndicats, les fédérations et autres associations ne sauraient se mettre en avant dans ce climat... et les enfants qui prennent leur éducation sur le net, à la télé, ou dans la rue, avec un langage chatié, rigolent bien... pourvu que ça dure !

 

Merci de vos réactions...

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 21:22

TROISIEME MISE A JOUR:

 

Après l'impact de ces lignes ci-dessous,( vraissemblablement, et ce qui les justifient), la mère des enfants dont il est question accepte enfin une discussion à leur sujet dans un cadre informel. Je pense qu'elle n'avait pas mesuré le niveau du problème dont elle a été l'actrice principale et me promet plus de concertation à l'avenir.

 

Ouf! Ce qu'ont semble-t-il perçu les trois chérubins.

 

Avec cette note d'espoir, je mets à jour aussi la question de la publication du nom et des photos des enfants qui n'ont plus lieu de paraître dans ces pages alors que la même question se pose aujourd'hui pour une autre famille (l'affaire Jouanneau) où là le père Sylvain et son fils Mathis ont disparu  il y a trois semaines quand même !

 

Et dans les conditions similaires à celles que j'ai décrites plus bas. Nous en reparlerons certainement.

 

 

DEUXIEME MISE A JOUR APRES REAPPARITION DES ENFANTS LE 10 SEPTEMBRE 2011:

 

Après 72 (soixante) jours sans aucune nouvelle des enfants, je peux les récupérer pour une journée. Blancs comme des linges à la fin de l'été, ils ont pu profiter d'une baignade ensoleillée sans bridage, libérant une énergie incroyable, si longtemps étouffée. On va bien encore me reprocher de les avoir fatiguer ! C'est sûr avec moi, ils se portent bien !

 

En effet, ils ont bien déménagé.

 

En effet ils ont été déscolarisés dans deux nouvelles écoles sans que les documents règlementaires de l'éducation nationale me soient fait contresignés. Les chefs d'établissement n'ont aucun droit de permettre un changement d'école sans connaître la prochaine destination de l'élève et sans respecter la décision des parents, les deux quand ils sont séparés. Ils le font pourtant couramment.

 

En effet, ils ont bien encore quitté le territoire national sans que j'ai eu la moindre information. Les "vacances" permettent n'importe quel enlèvement... avec le tampon des officiers de police.

 

Ironie suprême: ce matin-là, il a fallu que je quitte quelques minutes mes enfants pour aller récupérer un recommandé m'informant que ma plainte déposée pendant l'été était irrecevable !

 

Il y a quelques jours, après une après-midi passée à la Cour d'Appel de Lyon et des années de procédures infructueuses, je me suis fait reprocher les lignes ci-dessous alors que l'avocat de la partie adverse proférait un tel tissu de mensonges que je me suis demandé un moment de qui elle parlait ! Evidemment sans possibilités de m' exprimer ou de réagir. Sans autre témoin qu'une autre avocate qu'il avait fallu dénoncer au Barreau pour non respect de sa propre déontologie (sans suite, hélas).

 

Sans témoin donc : dans les affaires familiales, il ne faudrait pas exposer les affaires de famille et les enfants...

Il me semble que si l'on ne réservait le huis clos que pour des affaires qui le justifient; on pourrait faire conclure le drame de nombre de séparations bien plus tôt et les saletés logorrhéïques qu'on y entend.

 

Il me faudra encore attendre jusqu'en octobre pour avoir des nouvelles d'un changement, suite à sept ans de désespoir.

 

Je n'ai pas coutume sur ce blog associatif de parler de mes enfants, mais là c'est trop. Ils disparaissent chaque été pendant plusieurs mois. Entre chaque journée de droit de visite garanti par un ancien jugement (que personne ne comprend, et dont l'interprétation est impossible sans le secours de celui qui le subit), tout s'oppose à le faire respecter sans le moindre mouvement de la puissance publique.

 

Faut-il que je maquille le sourire de mes enfants sur ces photos qu'on me reproche? Elles datent de plusieurs années et il m'a fallu beaucoup d'énergie pour les obtenir de l'école.

 

Ce sont MES enfants, autant que ceux de quiconque puisqu' ils peuvent aller et venir chez n'importe qui et dans n'importe quelle institution sans que l'autorisation paternelle ne soit exigée. Pourvu qu'ils ne passent pas trop de temps avec leur père qui pourrait les éduquer autrement !

 

Cette page est ma seule liberté pour exprimer en temps utile hors du huis clos judiciaire l'appel au secours... Pourquoi me menace-t-on ainsi d'en payer les conséquences pour le prochain jugement?

 

Pour certaines familles, ce sont non des jours mais des années d'attente incertaine et d'engoisse.

 

 

MISE à JOUR DU 9 AOÛT:

 

==> Un courrier recommandé de leur mère m'informe d'un déménagement sur Villeurbanne avec la nouvelle adresse...  Leur mère, machiavéliquement, fait comme si j'avais été prévenu par les enfants, toujours otages de ses manigances; leur faisant porter la responsabilité si d'aventure je n'avais pas été complètement informé par leurs soins. Elle rappelle qu'elle conserve toujours son téléphone (mobile, voire immobile), alors que les messages sur répondeur toujours branchés restent éternellement silencieux et qu'elle a mis sur liste rouge son fixe, après avoir changé de numéro... et aussi d'adresse.

 

 

Néanmoins, je n'ai toujours pas plus d'information sur mes enfants. Quand les reverrais-je? Pourrais-je les visiter? Constater leur santé ? Y aura-t-il changement d'école ? Les enfants peuvent-ils rester tant de temps sans avoir le moindre échange téléphonique avec leur père ou passer du temps avec lui pendant ces longues vacances pour des enfants de cet âge ?

 

Dans tous les cas, elle s'est mise en tort sur le respect de "l'autorité parentale conjointe" une fois de plus au détriment de la sécurité affective des enfants, laissant dans un état désespéré leur père !

 

Ceci illustre ce que vivent de nombreux parents qui découvrent leurs enfants disparus et l'impossibilité d'agir pour savoir et reconstruire le lien...

 

Sachez que pendant ces quelques jours, plusieurs douleurs thoraciques m'ont mis dans l'incertitude pour mes jours.

 

Combien de parents chaque année, à même période de vacances, se retrouvent dans un cas similaire ? Ou trépassent !

 

Alors vous qui lisez cela et qui participez à ces manigances pour des enjeux bassement pécuniaires ou corporatifs, sachez quelles peuvent en être les conséquences !

 

Et si vous faites partie des victimes de ces rapts parentaux, sachez que vous n'êtes pas seuls.

 

******************************************

(publié le 4 AOÛT 2011) 

  DISPARITION DE TROIS ENFANTS

 

Leur père n'a plus AUCUNE INFORMATION DEPUIS LE 18 JUIN 2011. 

 

  [ --- AVIS CADUQUE ---]

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 14:30

Les dérives d’opinion publique de l’affaire d’Outreau.

 

Voici un rappel d’un ensemble d’erreurs judiciaires qui ont, non seulement envoyé des innocents en prison et poussé au suicide un citoyen, mais qui ont marqué la conscience par la phobie de bien des acteurs de la société.

 

Extrait de wikipedia.fr : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_d'Outreau :

 

« L'affaire d'Outreau part d'une affaire pénale d'abus sexuel sur mineur. Elle débouchera sur une erreur judiciaire. Cette affaire a donné lieu à un procès aux assises de Saint-Omer (Pas-de-Calais) en France du 4 mai au 2 juillet 2004, puis un procès en appel à Paris en novembre 2005. »

En effet, en 2004, la sensibilité sur les affaires de pédophilie liée à cette sombre affaire, où il y a bien eu des cas de pédophilie avérés et souvent oubliés; de nombreuses personnes se sont retrouvées à signaler des pseudo-cas de pédophilie et ont ainsi alimenté des séparations abusives ou délictueuses entre des parents et leurs enfants. Si vous faites un retour en arrière, vous ne démentirez pas qu’il est curieux de constater qu’il y a un grand nombres d’affaires d’accusations qui ont mal tournées à cette période. Le 26 mai 2004, une réforme de la justice, inaboutie, augmente la crispation sur les justiciables concernés. Mais point d’analyse pour y revenir, mettant en cause les institutions, déjà bien fragilisées et remuées dans leurs pratiques.

 

Sur le site http://www.collectif-justice.net, on peut trouver une typologie des erreurs judiciaires.

 

« Il convient de distinguer trois catégories de victimes de dysfonctionnements judiciaires :

1.       celles qui bénéficient d'une reconnaissance et d'un statut de victime qui leur donnent droit à une indemnisation souvent minime (ce sont les personnes relaxées après un séjour en détention préventive, les personnes victimes de violences policières flagrantes)

2.       celles qui sont victimes de décisions de justice viciées et qui n'ont pratiquement aucune chance d'être rétablies dans leurs droits ou indemnisées, du fait de l'impossibilité de contester ces décisions protégées par l'autorité de la chose jugée, sans remettre en cause les principes qui fondent l'autorité judiciaire.

3.       celles qui n'ont pas accès à la justice par manque de moyens, de temps ou de connaissance et qui n'ont de ce fait que des devoirs envers la République.

Le collectif recense ainsi des "victimes reconnues", des "victimes déclarées" confrontées à des décisions de justice viciées et des "victimes muettes" qui n'ont pas pu ou ne peuvent pas faire valoir leurs droits en justice.

Ces "victimes muettes" représentées par les familles aux revenus compris entre 1000 et 3000 €, voire plus selon l'importance de l'endettement, représentent environ 60 à 70 % de la population. »

 

Heureusement, on peut aussi trouver quelques cas où ces erreurs ont été prises en compte par la voie hiérarchique de la Justice (présidents de tribunaux ou Conseil Supérieur de la Magistrature), quand ce n’est pas toute la République qui se sent interpelée comme dans cette trop fameuse affaire dite d’Outreau. Mais en sera-t-il de même pour des affaires réputées a priori "non graves" comme celles des affaires familiales ? On sait combien au Réseau Colin Bagnard des drames listés comme "faits divers" s'expliquent comme cela.

 

L’affaire dite d’Outreau cache trop la multitude des « petites » affaires d’erreurs judiciaires par milliers de divorce ou de séparation dont les conséquences sont néanmoins aux échelles familiales, sociales, éducationnelles, morales et politiques.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:09

Comme Florence Cassez, des parents sont éloignés de leurs enfants !

 

A partir d’une position comme celle du Président de la République Française, Nicolas Sarkozy, sur le cas de l’incarcération de Florence Cassez au Mexique

 (http://www.elysee.fr/president/mediatheque/videos/2011/fevrier/florence-cassez-declaration-de-m-le-president-de.10656.html?search=&xtmc=&xcr=&offset=0&context=null) , nous pouvons expliquer ceci :

 

La douleur de parents dont la fille est séparée par une peine de prison dans un pays lointain doit pourvoir bénéficier d’une convention internationale pour le rapprochement de sa famille en effectuant un transfert entre service pénitentiaires de ces Etats.

 

Qu’en est-il des parents de familles séparées pour cause de divorce ou de séparation ?

C’est la même chose : il existe des conventions internationales (mondiales, européennes, et même nationales) qui demandent que le lien doit être maintenu entre chaque enfant et ses deux parents.

 

J’ajouterai que la justice d’un pays comme le Mexique illustre bien sur ce cas combien tout n’est pas fait dans les règles : que des personnes influentes peuvent agir pour leurs propres et seuls intérêts, que des corporations entières (comme le corps de la police mexicaine) sont soumises à des pratiques de corruption, quelque soit les finalités affichées dans les constitutions.

 

J’ai été le témoin vivant in situ de la réalité surprenante de membres de la police mexicaine pour séquestrer des individus pour du chantage à leur famille ; avec des réactions toutes aussi surprenantes d’indigence des organisations institutionnelles de ce pays ; car celles-ci sont impliquées directement et en couverture de leurs membres véreux (trafiquants de drogue, maîtres chanteurs, proxénètes, et fortement alcoolisés...).

 

Le phénomène de la violence au Mexique est une plaie incroyable que reconnaissent eux-mêmes les citoyens mexicains. A partir de l’inspiration révolutionnaire, fêtée en octobre 2010 dans la deuxième économie d’Amérique latine, il y a donc encore de la distance entre la coupe et les lèvres !

 

Les accusations mensongères et les manipulations organisationnelles et de responsable à l’échelle de l’état nous sont, à nous, français, dans le cas de l’affaire cassez, intolérables. Elles sont pourtant monnaie courante dans nos tribunaux des affaires familiales.

 

Ce qui est intolérable à notre vue de citoyen français dans d’autres républiques devrait donc pourvoir être tout autant insupportable dans notre propre démocratie !

 

C’est le cas du respect dans toutes ses dimensions du lien entre les parents séparés et leurs enfants !

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 19:05

Les séparations mettent les parents dans des situations impensables; la prévention doit être vraiment une préoccupation pour les acteurs du divorce. Le père est perdu maintenant, pour lui-même, sa famille et surtout ses filles. Espérons qu'elles n'ont pas eu le même sort !!!

 

Photographe : Police Cantonale Vaudoise :: Montage transmis le 5 février 2011 par la police de Vaud de deux photos des jumelles suisses disparuesD'après le site d'orange.fr ce jour.

http://actu.orange.fr/monde/les-jumelles-suisses-disparues-etaient-sur-le-bateau-pour-la-corse-en-france_98279.html

 

Les jumelles suisses disparues "étaient sur le bateau" pour la Corse, en France

Les jumelles suisses de 6 ans disparues depuis le 30 janvier "étaient sur le bateau" pour la Corse avec leur père, retrouvé mort depuis, a indiqué mercredi le procureur de Marseille (sud de la France), qui juge "très envisageable" une "hypothèse sombre".

    
 
photo : Police Cantonale Vaudoise, AFP

 

Les deux fillettes ont été vues pour la dernière fois le 30 janvier vers 13H00 (12H00 GMT), à proximité du domicile de leur père Matthias Schepp, à Saint-Sulpice, dans le canton de Vaud (ouest de la Suisse).

 

Selon leur mère, Matthias Schepp, qui vivait mal la séparation d'avec sa femme, les aurait enlevées. Il a été vu en Corse par des témoins.

Matthias Schepp s'est jeté sous un train le 3 février à Cerignola, une petite ville du sud de l'Italie, sans donner aucune nouvelle de ses filles.

"On sait depuis hier (mardi, ndlr) par des passagères du bateau entre Marseille et Propriano (Corse-du-sud, ndlr) qu'il était avec ses petites filles", entre le 31 janvier et le 1er février, a déclaré le procureur Jacques Dallest lors d'un point de presse au palais de justice de Marseille.

Deux passagères ainsi que la voisine de cabine du père et des jumelles sont les témoins évoqués par le représentant du parquet.

"La voisine de cabine explique qu'elle a entendu des pleurs d'enfant dans la soirée et qu'un peu après, elle voit les petites filles et elle en reconnaît une formellement, la petite Livia, dans l'aire de jeu du bateau", a-t-il expliqué. Le père et ses jumelles étaient à bord du navire Scandola de la Compagnie méridionale de navigation (CMN).

Les enquêteurs perdent la trace des fillettes après la traversée, même si dans un "témoignage imprécis", "un homme âgé", à Propriano, affirme "avoir vu de loin descendre à pied un homme et deux enfants", sans être en mesure d'identifier les petites filles.

"On déduit qu'il est descendu à Propriano mais sans certitudes puisque le bateau poursuivait sa route jusqu'en Sardaigne", a ajouté le magistrat.

 

"L'hypothèse sombre malheureusement est très envisageable même si tout est toujours possible; et nous n'avons pas retrouvé de corps d'enfants au moment où je vous parle", a-t-il dit.

 

"Il y a plusieurs hypothèses. La plus triste et la plus tragique serait qu'il a mis fin aux jours des petites filles, qu'il les ait tuées, soit durant la traversée entre Marseille et Propriano, soit par la suite", selon M. Dallest.

 

Parallèlement, un appel à témoins a été lancé mercredi en Italie, après les déclarations d'une femme qui affirme avoir vu le trio dans son bar à Cerignola. C'est dans cette petite ville des Pouilles que le père s'est donné la mort le 3 février.

"Je suis sûre d'avoir vu les fillettes, elles sont entrées dans mon bar avec leur père. L'homme est entré dans le bar. Avec son accent étranger, il a demandé: +toilettes, toilettes+. La petite est allé aux toilettes pendant que son père l'attendait avec sa petite soeur", a affirmé à la presse italienne la propriétaire.

 

Mais les policiers italiens sont sceptiques: rien n'est venu corroborer ces déclarations après une inspection du bar avec des chiens et l'analyse des films du système de télésurveillance, selon la presse italienne.

 

Le procureur français a fait état de quatre témoins affirmant avoir vu seul Matthias Schepp. Un cinquième, pompiste d'une station-service entre Marseille et Aix-en-Provence, indique l'avoir aperçu avec ses jumelles.

Un sixième témoin l'a vu "manger seul sur le bateau", a ajouté le procureur, sans pouvoir préciser si ce repas a eu lieu avant ou après le moment où il était avec ses fillettes.

Le 6 février, Interpol a lancé une alerte à ses 188 pays membres pour tenter de retrouver les deux enfants.

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 11:15

Annonce:

  

Autour de l'association ACALPA, plusieurs associations de la région Rhône-Alpes seront présentes au Salon Primevère,

qui se déroulera à Lyon, à Eurexpo (à Bron),

les vendredi 11 mars, samedi 12 et dimanche 13 mars.

  

ACALPA – (groupe Rhône Alpes), initiateur du projet de stand au Salon Primevère (www.acalpa.org )

 

STOP VIOLENCE (www.stopviolence.fr/ ),

 

A.L.P.E. (Association pour le maintien du Lien Parents-Enfants,

http://www.lien-parents-enfants.com/ ),

 

PEM (Parti des Enfants du monde http://partidesenfantsdumonde.e-monsite.com).

  

et bien sûr le Réseau Colin Bagnard (http://reseau-colin-bagnard.over-blog.org/ )

  

Nous pourrons y échanger de vos préoccupations et

peut-être faire progresser vos soucis autour des divorces et séparations conflictuelles.

 

 

   http://primevere.salon.free.fr/visiteurs2011/index.html

 

 

 

Rappel communiqué par ACALPA:

  

L’ALIÉNATION PARENTALE EST

UNE MALTRAITANCE PSYCHOLOGIQUE !


 

CET ENFANT EST EN DANGER !

  

 

IL A BESOIN DE NOUS !


 

Priver abusivement un enfant d’un de ses parents, honorable et aimant, est une violation :

  • de la Charte des Droits de l’Homme

  • du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques

  • de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant

  • de la Loi sur l’Autorité Parentale de 2002

Ne rien faire, c’est être complice
d’un déni de justice
d’un refus de citoyenneté
d’une maltraitance psychologique

 

 

Plus de détails pratiques dans quelques temps.


 

N'hésitez pas à faire suivre vos questionnements.

 

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 20:22

A la lecture du wiki sur les Rois mâges (http://fr.wikipedia.org/wiki/Rois_mages)  (Melchior, Balthazar et Gaspard, et même le Père Noël ou Artaban de Médée selon les sources

et

à lire le texte touchant suivant:

http://www.connectykids.com/Doc/Liola_et_son_papa.pdf ...

 

 

  

En ce temps d'Epiphanie, où tous les Melchiors, les Gaspards et les Balthazars préparent des fèves pour les galettes, voici un commentaire de RCB suite à l'article précédent sur les calendriers:

 

==> J'aimerais ajouter que le texte que l'on peut lire sur le site du Papa de Liola est vraiment significatif de ce que des parents séparés vivent, particulièrement les papas !

 

Aussi les personnes qui de par leurs interventions, leur travail, leurs témoignages, leur signature ou leurs responsabilités agissent pour éloigner un parent de leurs enfants ne se rendent pas compte de ce qu'ils font, ou alors, ils sont inconscients, ou pire...

 

Alors plutôt que de jouer ce jeu, offrez dans vos actes ayant une incidence dans un jugement de divorce, comme les Rois Mages, des positions qui vont aller dans le sens du réconfort et muselleront les acrobaties délétères de votre donneur d'ordre ou de vos "conseillers", qui ne seront pas des "payeurs".

  

relire:

Un calendrier pour les enfants et les parents séparés : 

Bons cadeaux...

 

 

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 10:57

 

Cette période me rappelle que les questions de calendriers

des semaines paires, impaires,

le calendrier officiel ou pas, 

pendant les vacances, hors les vacances,

la moitié des vacances,

les années paires ou impaires,

les fêtes et jours fériés,

les fêtes musulmanes, juives, boudhistes, chinoises, ou chrétiennes...

les années bissextiles,

les dates qui tombent mal,

le premier et le troisième samedis du mois qui tombent toujours pour l'un quand le quatrième passe à l'as,

le cinquième inespéré qui passe encore au parent qui l'a le plus souvent,

le vendredi de sortie des vacances qui tombe toujours la veille du jour d'échange des enfants, le mercredi qui tombe un jour de travail et n'est pas permutable,

le premier de l'an et les suivants qui ne sont pas comptés en semaine impaire,

la deuxième semaine réelle de l'année qui n'est plus que la n°1,

les établissements qui suivent un calendriers différent de celui de l'éducation nationale,

les municipalités qui ne suivent pas le La national, ...

 

en faisant la moyenne mensuelle, loin du compte inscrit dans le jugement!

 

les occasions d'anniversaires,

de célébrations,

d'obsèques,

de nouvelles naissances,

 

 

beaucoup de soucis en perspectives pour avoir les bonnes informations... à temps!

 

Les jours de visite ou d'échange ne peuvent pas être seuls déterminés par un jugement qui ne pourra jamais contenir toute la science du temps et de la société!

 

 

... l'accord amiable est toujours préférable.

 

 

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 07:50
Aymeric a le droit de revoir son papa

Une pétition en ligne sur http://jeveuxmonpapa.blogspot.com/

 

RCB: dans le texte de la pétition, on s'intéroge sur le contenu: quelle est la nature des soutiens dont il est question? Ce n'est pas le rôle des élus politiques  ou des éclésiastiques de s'opposer à l'application de la loi!

C'est vrai que les politiques et les Eglises pourraient s'investir un peu plus sur le sujet du divorce, à moins que ce ne soit encore considérer comme "anti-social" de se séparer ?

 

 

Le texte de la pétition:

 

DÉJÀ 23 MOIS PRIVE DE PAPA, COMBIEN ENCORE ? PAPA DOIT-IL DISPARAÎTRE, ABANDONNER ? QUEL AVENIR POUR UN ENFANT PRIVÉ DE TOUTE SA FAMILLE PATERNELLE, DE SON FRÈRE ET SES SOEURS ?

 

2 Ans et demi que Aymeric vit à 20.000km de son père, sa mère ayant décidé du jour au lendemain de tout quitter pour supprimer le père.
Un rappel de Cour d’Appel à la mère de respecter les décisions de justice et pourtant...
déjà 23 mois de non présentation d’enfant, un noël de plus sans se voir... la mère à été récemment RELAXÉE et donc CONFORTÉE dans son comportement
Pourquoi alors que le père, VICTIME, résidant à Bayonne a vu l’affaire DÉPAYSÉE à Papeete ? Là où la mère bénéficie de soutiens (archevêques, parlementaire UMP,...)

Pour le père plusieurs milliers d’euros de frais de justice, de billets d’avions pour faire venir son fils pour au final ne pas le voir, il est étrange de voir que le dernier billet d’avion a mystérieusement été annulé sans que Air France ne puisse dire par qui ???
A cette suite des réservations renouvelées QUOTIDIENNEMENT ont du être faite par le père, en vain, Aymeric, une fois de plus, n’a pas pris l’avion et se trouve privé de son papa pour encore de nombreux mois !

Combien de temps la justice fermera-t-elle les yeux ? Combien de milliers d’euros pour que Aymeric soit libéré de cette emprise maternelle toute puissante ?
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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 08:40

Gérard, un ami fidèle depuis de très nombreuses années vient de m'envoyer pour Noël un film qu'il a fait.

 

De quoi combler quelques carences affectives avec le soutien de Jean-Sébastien Bach.

 

Chèches à Landogne en Auvergne: http://vimeo.com/18145887

 

Ce sera l'occasion de réfléchir à ce que signifie dans notre société la famille.

 

A quoi cela sert-il que toutes les devantures arborent tant de créativité et de sensibilité si nous ne sommes plus capable de garantir le maintien des relations familiales pour les enfants des familles séparées?

 

Dans l'article précédent (Joyeux Noël chez les parents séparés de leurs enfants ), est fait le lien avec la culture chrétienne. N'est-elle que d'apparence pour les chiffres d'affaires? Est-ce cela la laïcité? Y-il une confession, une secte, une obédience qui renie la valeur "famille" comme fondement de toute société ?

 

Le Père Noël est-il un imposteur à la mode sucrée ou édulcorée de Coca Cola ou un digne descendant de Saint Nicolas, un certain évêque de Smirne en Asie Mineure (sud-est de la Turquie actuelle)? Une légende d'un "protecteur des enfants". Historiquement, c'est plus compliqué: il semblerait que se vérifie l'hypothèse de la transformation du soutien financier du (Saint) Nicolas à des filles qui risquaient de sombrer dans la prostitution; et dont les représentations au Moyen Âge par des statues de tailles inféreures ont été interprétées comme des enfants. Mais pour des jeunes femmes, il s'agit bien d'une influence d'éducation pour des enfants qui pouvaient donc avoir un avenir moins "sombre". La puissance (anomyme et discrète) du Saint, en haut de la hiérarchie catholique de l'époque, pourrait-elle aujourd'hui être incarnée dans notre société laïque par une réalité de notre politique socio-familiale?

 

 

Combien pèsent les sentiments de ceux qui se retrouvent seuls pour cette "fête" alors que d'autres s'empiffrent... de fausses joies.

Comment des parents qui légalement ont le statut social de la "résidence" des enfants peuvent-ils moralement couper tous les ponts?

Quelle est leur justification?

Quelles est la justification sociale de cette torture?

 

Merci à tous les SAMU qui tantent des pansements.

 

Merci à Gérard.

(Si vous ne connaissez pas l'Auvergne, ou si peu, je vous conseille de trouver quelques idées de séjours, même en rêve, dans le meilleur site qui existe sur ce sujet:  http://planeteauvergne.blogspot.com/)



Vous pourrez faire lire à vos enfants: La vraie histoire du Père Noël.

 

Joyeux Noël...

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 13:17

creche-rcb-copie-2.jpg

 

Version "sans Joseph",

 

mais Il existe la deuxième version "Sans Marie".

 

Qui sont les Mâges dans la réalité, qui chargés d'épices et d'aromates, détournent le regard de cette mère ?

 

Qui sont les bergers, simples en esprit, mais prompts à déplacer leurs troupeaux paître vers tant d'infamie ?

 

Qui sont les ânes qui signent comme des analphabètes tout papier pour servir ce que de droit (plutôt de tordu) contre ce Joseph qui les à tous accueillis les uns après les autres les bras ouverts ?

 

Les boeufs, instrumentalisés pour faire les tours de force contre la famille de Joseph, qui t'a ouvert ses portes alors que celles de Dante se sont refermées sur sa destinée ?

 

Quel esprit de Noël résiste dans ce Capharnaum si ce n'est de l'Amour filial que toutes les forces infernales ont conspirées à détruire?

 

Ceci est d'autant plus curieux si vous connaissez une mère de Galilée, région au sud des Monts Liban, qui souhaite porter seule ses enfants !

 

Si vous en connaissez une comme cela, dites-lui bien que si elle croit au symbolisme de l'Etoile de Bethléhem, ce qu'elle affiche en général, elle serait bien inspirée par la Divine Providence de se mettre en relation avec ce Joseph éclipsé pour ne serait-ce qu'une journée sous le sapin paternel, à défaut de cèdre du Liban !

 

Dans la décoration de cet arbre triste, il ne subsiste que les "boules", la crèche ayant éclater !

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 01:55
Suite au documentaire d'ARTE – TV mercredi, 10 novembre 2010 à 22:30
http://www.arte.tv/fr/programmes/242,dayPeriod=evening.html#anchor_3481120

Pères perdus (SWR - Allemagne, 2008, 52mn)

Réalisateur: Douglas Wolfsperger Filmproduktion         SWR © Douglas Wolfsperger

 

Le témoignage poignant de quatre pères privés de leurs enfants suite à un divorce, phénomène douloureux encore largement ignoré.

Incompréhension, sentiment d'injustice, impuissance face à la justice... Venus d'horizons très différents, les pères divorcés qui témoignent ici, tous empêchés de voir leurs enfants par leur femme pour qui tous les moyens sont bons, même l'accusation d'abus sexuels, tentent malgré tout de garder contact avec eux.

 

 

 

ANALYSE DE RCB :

Pères perdus, mais pas peine perdue !



Ce documentaire qui se situe à Karlsruhe présente quatre cas allemands de pères séparés depuis longtemps d’avec leurs enfants. Mais ce qui ressort de ce reportage est la totale similitude de ce qui se passe en France et dans d’autres contrées de la vielle Europe ou d’ailleurs.

 

Un père concerné par la surprise de la séparation brutale constate que « c’est un phénomène de société » dont il n’avait pas conscience avant la séparation ! C’est une véritable discrimination : plus considéré que comme géniteur ; seulement utile pour une saillie ! »

 

« On sait que génétiquement et affectivement, l’enfant vient de la moitié de son père de la moitié de sa mère ; or en cas de divorce, il est privé de la moitié de son identité, en général de celle qui vient du père »

 

Un père témoigne que son divorce est intervenu quand sa deuxième fille était à peine âgée de un an. Sa femme avait arrêté la pilule de peur de ne pas avoir d’enfant, sans lui dire, et une autre fille est venue.

 

Un enseignant, affairé à couper du bois, certainement pour se calmer, déclare avoir tout fait pour éviter la séparation du fait du jeune âge de sa fille de un an. Là la mère voulait être libre, enseignante aussi…

 

Un jeune père exprime ce que lui a dit sa femme un soir, quand il rentrait du travail : « Je ne sais pas si je t’aime encore ? » et lui demande de partir quelques jours lui laissant son enfant ! Et les engagements alors ? Une femme serait selon ce père plus « compliquée, capable de penser une chose et de dire l’inverse ».

 

Une autre mère : « Donne-moi 10 000 Marks si tu veux revoir ta fille ! » avec le sentiment que quoi que fasse ce père, les jugements et les « services de la jeunesse » de Karlsruhe seraient toujours en faveur de ce que veut la mère.

 

Ce père qui reçoit un jugement pour voir sa fille dans un « service à la jeunesse », se voit confirmer de voir sa fille comme depuis deux ans, alors qu’il ne la voit plus puisqu’on ne la lui présente plus !

 

Un père se demande comment ce qui se passe autour des séparations peut se passer dans une démocratie ?! Il a le sentiment d’être tenu pour « pire qu’un délinquant » que l’on insulte pour faire réagir pour que l’on évoque ensuite son incapacité à s’occuper de son enfant. Ce père est policier, formé pour garder son sang froid et son calme, heureusement… Mais combien tombent dans ce piège ?

 

Le père qui se morfond à l’idée que son enfant pense qu’il s’est détourné d’elle !

 

L’un des pères a passé douze ans sans voir sa fille, ne sait plus à quoi elle ressemble, pas même une photo ! Il apprend en tombant sur un rapport de stage qu’il a côtoyé pendant trois mois sa fille devenue étudiante stagiaire sans le savoir dans l’établissement où il travaille… en reconnaissant son prénom particulier certainement donné avec amour !

« Ma fille n’est plus qu’un numéro de compte bancaire ! »

 

Un père de trois ans sans voir sa fille déplore : « Je ne connais même plus son jouet préféré ou s’il aime l’école… et si elle pense encore à moi ??? »

 

Le policier au sujet de la mère : « …Elle avait pourtant tout ce qu’il faut à la maison… »

 

Pour tous, sentiment d’isolement… Quand on voit à l’écran deux pères dont l’un d’une association de Karlsruhe : « Tout seul, on se casse les dents … Mieux vaut ne pas demander la « garde » (traduction ici de la résidence principale), mais le droit de visite et d’hébergement tant les services sont orientés dans le sens de ce que veut la mère »

 

Dans un appartement assez vide, un père affiche un seul cadre : son enfant.

 

Le père qui publie pour l’association affiche sur un site Internet une photo de lui avec sa fille est celle-ci n’apparaît qu’en creux, laissant découpée le blanc du papier. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il existe probablement aussi en Allemagne des possibilités pour se faire taper sur les doigts pour « exposer » sa fille dans ses bras !

 

Un père qui n’a pas vu sa fille depuis longtemps fait une requête ; enfin sa fille se manifeste : c’est une lettre que le père tient fébrilement où elle a écrit de son écriture enfantine : « J’ai dis au tribunal que je ne t’aime pas, que je ne veux pas te voir ! … » Le père encore choqué ! « C’est comme un couteau dans le coeur ! » Et nous avec lui… de ne pas s’étonner qu’ « On se sert de sa fille comme d’une arme ».

 

Un autre explique : « un matin des policier sont venus frapper à ma porte ; selon eux, ma belle mère m’avais accusé d’abus sexuel sur ma fille !... Menottes, empreintes digitales, salives… comme un criminel ! » Un juge reviendra sur « ces soupçons » cela bien après, sur témoignages de proches pour ce cas, et ceux de la fillette non compatibles avec les faits dénoncés. Le juge considérant que les personnes de l’entourage de la mère cherchent à tout faire pour empêcher une relation normale de ce père avec sa fille. Mais le mal est fait… Pas de mention de condamnation de cette partie ? Cela nous rappelle tant de choses. Les mères ont-elles le droit de tout vouloir et de tout faire en toute impunité ? Ou y-a-t-il autre chose de plus trouble ? Un tabou en somme ?

 

Je crois bien qu’il s’agit de ce père qui ne voit plus sa fille depuis longtemps… qui se voit enfin octroyé un droit de visite « sous surveillance » dans un établissement des services de la jeunesse. Trois visites ont été programmées : la première deux heures, s’est mal passée ; la deuxième plus qu’une heure ; idem ; la troisième pour ainsi dire, ne s’est pas passée. Depuis, il ne voit plus sa fille. C’est comme cela que cela se passe souvent dans les « lieux neutres-médiatisés » : pour celui qui le vit tout semble organisé pour détruire le peu de relation qui pouvait exister… C’est le sentiment lourd de nombreuses personnes, hommes ou femmes, qui ont été confrontées à ce type de visite « sous surveillance ». On peut se poser légitimement la question de savoir si les quelques cas pour qui cela a fonctionné, s'ils ne servent pas de prétexte à des séparations abusives et non fondées, particulièrement sur le plan psychologique.

 

 

 

Le sentiment domainant est que les mères comme les services sociaux sont persuadés qu’il vaut mieux que le père ne voit plus ses enfants ! Pourquoi ? Le traumatisme de l’échec du couple, la peur de l’instabilité (pourtant entretenue), la non nécessité du « père géniteur » (cela me choque à l’écrire) puisqu’il a été remplacé par un « père de substitution » … Je rajouterai la vengeance, la méchanceté, la stupidité car comme l’explique une professionnelle dans le reportage, « tôt ou tard, les enfants voudront savoir qui est leur père, il entreprend des recherches et alors d’autres problèmes vont se produire… » Il faut un événement marquant, comme un décès ou une naissance…

 

« Et si le décès, c’est toi ? » Demande le journaliste ?

Le père : « Je ne suis pas sûr qu’elle se déplacerait ?! »

 

« Pour se rapprocher de son enfants, un père est capable de faire n’importe quoi ! » Et on voit un père au milieu d’enfants dans une école ou une place publique, errant dans les couloirs… Il faut l’avoir vécu pour le comprendre ! Se retourner en entendant « Papa ! » ou un rire d’enfant dans la rue à tout bout de champs.

 

« Qu’est-ce que je vais dire à ma fille si elle me reproche de ne pas avoir été là, alors que j’ai tout fait pour cela ? » Voilà l’angoisse de nombreux pères.

 

Quelques statistiques en Allemagne :

Chaque année, se sont 230 000 enfants qui sont touchés par la séparation ou le divorce.

9 sur 10 se retrouvent avec leur mère.

Au bout d’une unique année, déjà 40% perdent le contact avec leur père.

 

Tous ces témoignages d’allemands sont vraiment illustratifs et conformes comme fléau social à ce que nous voyons, lisons et à ce qu’on nous rapporte quotidiennement ici en France ou ailleurs.



En ce 11 novembre, on ne peut que repenser à ces guerres que nos anciens ont subit...

Pourquoi faut-il que notre génération qui n'a pas connu la guerre se l'invente de la sorte?

Pourquoi nos "poilus" se sont-ils sacrifiés?

 

 

 

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 22:20

Information transmise au Réseau Colin Bagnard, par François d'ACALPA:

  

Si vous y participez, merci d'envoyer un petit résumé...

 

 

AFORE et l'ATSL

vous invitent  à la présentation du livre de

 J.M. GHITTI (Philosophe )

 

Appel à une réforme de la justice familiale "

 

Vendredi 24 septembre 2010 à 19 heures

dans les locaux d'AFORE

2, rue de LODI   42000 SAINT-ETIENNE

 

>  
pour informations complémentaires:

No d'annonce : 566
Paru le : 13/03/2004

Association : ASSOCIATION DE TRAVAILLEURS SOCIAUX DE LA LOIRE (A.T.S.L.).
No de parution : 20040011
Département (Région) : Loire (Rhône-Alpes)

Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Montbrison.
Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION


Déclaration à la sous-préfecture de Montbrison. ASSOCIATION DE TRAVAILLEURS SOCIAUX DE LA LOIRE (A.T.S.L.). Objet : proposer un travail de réflexion orienté vers la promulgation et l’étude clinique de la pratique éducative dans le champ diversifié des pratiques sociales : enfance, adolescence, autisme et handicap... ; mettre en place une réflexion en construction sur nos expériences quotidiennes et sur le terrain, un questionnement sur nos savoir-faire. Siège social : centre social de Montbrison, 13, place Pasteur, 42600 Montbrison. Date de la déclaration : 20 février 2004.

 

AFORE: d'après www.afore-formation.com

Présentation Version imprimable Suggérer par mail
L’organisme de formation AFORE a une longue expérience du champ de la formation professionnelle continue. Ses propositions de formation s’adressent aux préoccupations et interrogations des professionnels exerçant dans les établissements, services et collectivités de la branche sociale ,médico-sociale,gérontologie,hospitalier,ONG, et de l'Economie Sociale et Solidaire.

Son approche se justifie par le constat d’une mutation, caractérisée par une redéfinition des pratiques, dans un contexte de complexité d’une intervention sociale qui réinterroge les compétences des professionnels.

Le service de formation AFORE se trouve à l’articulation des champs théoriques, conceptuels et des pratiques professionnelles. C’est l’attention, la tension, la mise en commun de ces différents champs qui peuvent produire un certain changement, un déplacement, une certaine élaboration, une certaine réflexion nécessaire à l’action.

 

Jean-Marc GHITTI avait déjà écrit:

La séparation des familles

 

Jean-Louis PACCOUD, Diacre permanent, diocèse de Metz

Paris, Éd. du Cerf, coll. « Recherches morales », 2003. - (13,5x21,5), 166 p., 22,00 €.

Esprit et Vie n°93 - novembre 2003 - 1e quinzaine, p. 28-29.

 

Jean-Marc Ghitti, professeur de philosophie, nous entraîne dans une analyse sociale, juridique et politique du phénomène du divorce, fléau destructeur des familles, en distinguant trois personnages :

l'abandonné (souvent la mère), l'écarté (souvent le père) et les enjeux (les enfants).

 

L'auteur n'aborde pas ce sujet, comme on le fait le plus souvent, à partir des témoignages des personnes concernées. Il s'en explique en disant que ces personnes tiennent un discours de plainte et d'autojustification que l'on peut interpréter de toutes les façons, soit comme des informations sur l'événement, soit comme des symptômes du caractère perturbé des acteurs. Il décide donc de prendre de la hauteur en proposant une lecture de l'évolution des mentalités durant ces trente dernières années.

 

L'hédonisme utopique

Pour cette lecture, il se sert principalement des travaux de Freud, non pas réduits à élucider le caractère individuel d'un patient, mais pris dans leur portée réelle pour expliquer les images et les projets sous lesquels notre société se pense elle-même. Toute épreuve du mal ouvre soit sur la dénégation, soit sur l'expérience de la faute. En ce qui concerne le divorce, notre temps a tendance à nier le mal et voir une revendication du bonheur personnel avant tout. De là l'évolution des lois libérales qui, depuis 1975, tendent à supprimer la notion de divorce pour faute et à généraliser le divorce par consentement mutuel : il n'y a pas de mal, chacun va où son bonheur l'appelle ; le divorce est un bon remède contre les difficultés de la vie commune. L'auteur voit un « hédonisme utopique » motivé par l'impatient désir de se libérer, dès aujourd'hui, de toute faute et de tout mal, dérivation de la promesse chrétienne du salut. Comme les marxistes voulaient instaurer une fraternité immédiate, les sociaux démocrates veulent instaurer une innocence heureuse : mais introduire l'impatience dans le christianisme conduit toujours à l'échec. L'auteur fait une analyse précise de montages idéologiques diffusés dans les médias pour endormir les consciences, en les persuadant que le progrès des sciences humaines rend le bonheur facile.

 

Le sacrifice irréductible

Pour la critique de l'hédonisme libéral, J.-M. Ghitti affirme que le sacrifice est irréductible dans notre société. Toute société, en proportion de sa prospérité, doit nécessairement dilapider périodiquement une part de ses richesses sous des formes de destruction violente. La guerre étant de plus en plus refusée, c'est dans le tissu social que cette violence se reporte, entre autres dans la procédure du divorce, sacrifice rituel de tout ce qui fait la force de la famille. L'art et la spiritualité opéraient une dépense analogue de façon plus positive, mais en exigeant plus de persévérance et d'effort sur soi-même !

 

Va donc pour le sacrifice, dont la dynamique fut décrite par Freud à travers le cycle de la paternité, dans son livre Totem et Tabou qui décrit l'évolution d'un inconscient collectif. La première étape campe le père tyrannique dont les abus de pouvoir font naître la haine meurtrière. Ensuite, le sacrifice du père ouvre sur une république fraternelle fondée sur la haine de l'autorité et l'affirmation de l'égalité de tous. Mais il engendre aussi un sentiment de culpabilité qui va s'exprimer dans des pratiques d'expiation et dans un regain d'amour pour le père disparu. La troisième étape voit donc une restauration de la paternité sous les formes du père de famille, du chef d'État, et du Dieu vénéré. Et ce cycle se répète périodiquement.

 

L'auteur pense que nous vivons actuellement dans la deuxième étape du cycle, la république des frères. Après le rejet de toute forme de paternité et la libéralisation des mœurs (mai 68), nous évoluons vers une phase où nous ressentons de nouveau l'absence du père, où nous nous tournons vers l'État providence, où nous développons des attitudes d'expiation sous la forme du sacrifice de l'enfant de deux manières : d'abord le refus de la vie par contraception et avortement, ensuite le divorce qui impose aux enfants les blessures les plus profondes.

 

Ces analyses peuvent paraître bien barbares pour notre société évoluée et raffinée ! C'est que la réflexion et le discernement relèvent de la personne, tandis que la foule manifeste une psychologie brutale et aveugle, comme le montrent les tragédies grecques. Au complexe d'Œdipe, coupable de parricide, correspond le complexe d'Agamemnon qui sacrifia sa fille pour la réussite de ses ambitions.

 

La pensée dominante actuelle exige une rapide évolution des mœurs sous deux processus : la libération sexuelle et la consommation effrénée. Cette exigence met en branle le cycle inconscient de la paternité décrit par Freud : la libération du désir fut une répétition du sacrifice du père ; la poussée démocratique résultante entre dans sa phase expiatoire avec le sacrifice des enfants par la contraception, l'avortement, le divorce.

 

Épistémologie de la domination

Dans la deuxième partie de son livre, J.-M. Ghitti diagnostique les caractéristiques de la modernité : l'avènement de « l'hyper-bourgeoisie » qui domine par la maîtrise des moyens de communication, la force croissante de l'État, le déclin de la religion et la fragilisation des liens familiaux. Les mots d'ordre sont « Faites-vous plaisir ! », « Soyez libres ! », de façon à isoler l'individu qui devient, du même coup, plus dépendant des institutions anonymes. La relation entre l'homme et la femme est présentée sous la forme sentimentale et libidinale du narcissisme amoureux, au détriment de l'alliance indissoluble jugée contraire à la libre disposition de soi. L'auteur va jusqu'à dire que l'État vise à la suppression de toute communauté et que la législation familiale œuvre à la fragilisation extrême de la communauté familiale.

 

La violence des lois libérales se manifeste dans la libéralisation du divorce depuis 1975 : le divorce par consentement mutuel devient une norme imposée, et l'époux assigné, qui ne consent pas, devient un fautif, passible d'une expertise psychiatrique ! Cette loi pose la question de la volonté dans le droit : qu'est-ce, pour une volonté, que s'engager dans le mariage ? Quel est le sens juridique de la promesse ? Quand deux volontés s'opposent, doit-on soutenir celle qui veut la continuité de l'engagement ou celle qui veut le changement ? Il s'agira souvent de faire plier la volonté récalcitrante qui refuse l'abolition du lien, et c'est alors qu'intervient l'expertise psychiatrique ayant pour fonction de désigner le « caractère pathologique » qui perturbe la procédure, qui doit être rendu docile au bon sens en acceptant le divorce.

 

Le juge, guidé par l'expert psychiatre, prétend adopter pour critère essentiel « l'intérêt de l'enfant », mais cette notion est si floue qu'on la réduit souvent à la séparation d'avec l'un des parents ! Alors qu'on peut affirmer au contraire que le premier intérêt de l'enfant est d'être intégré dans sa famille. Cet intérêt ne peut se trouver que par le mouvement d'un amour capable de dépasser l'égoïsme et d'aller jusqu'au sacrifice de soi. Seuls les parents peuvent réaliser, si absorbés soient-ils dans leur passion, cette mission généreuse. On ne peut prétendre défendre l'intérêt de l'enfant et travailler dans le même temps à la dislocation de la famille.

 

En conclusion

Cette étude de psychologie collective, qui ne tombe jamais dans l'anecdote ni dans le pathos, nous libère des discours sentimentaux sur la multiplication des divorces. Elle nous aide à apprécier le mal avec plus de discernement, et à comprendre comment les « remèdes » proposés risquent au contraire d'accélérer la fragilité des familles. Les instruments d'analyse utilisés ne sont jamais les statistiques, ce qui peut parfois faire naître un doute dans l'esprit du lecteur sur la réalité des faits avancés, comme le rôle néfaste de la psychiatrie. Après cette critique de l'idéologie dominante, l'auteur nous promet un autre ouvrage qui proposera une refondation de l'éthique familiale pour aujourd'hui.

 

RCB: CELA PROMET...après cette mise  en bouche, bonne lecture après cette découverte de psychologie collective!

Merci de réagir après vos lectures...

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 14:49
Sur ce blog, nous avons souvent parlé de notre constat de dérapages dans l'exercice des professions liées à l'institution de la Justice, que nous souhaitons exemplaire. Une amies du Réseau Colin Bagnard, Agathe Cléry , nous a indiqué ce qui suit, qui permet, sous un autre aspect, de prendre en compte la réalité des dérives qui forment de graves préjudices, et aux justiciables, et à notre République qui fut très regardante quant à l'affichage de l'application de son droit.
 
Les techniques employées pour dissuader un agent de la justice, comme peut l'être tout citoyen à son niveau, tout professionnels des corporations, sont significatives; ce qui pèse sur l'exercice libre quand des ejeux sont apparents concernant tel justiciable et ses proches. Voyez plutôt, point n'est besoin de restituer certains liens avec d'autres pages, il y en aurait trop; et la confidentialité à préserver pour les multiples dossiers que nous avons vu passer entre nos mains trouvent ici quelques confirmations:
issus de :
(commentaires et surlignages de RCB en bleu)
Published on Rue89 (http://www.rue89.com)
Je suis un petit juge sanctionné pour avoir voulu rendre la justice
Created 08/20/2010 - 10:54

 

Dans une lettre ouverte à Michèle Alliot-Marie, Jean de Maillard analyse les raisons de son éviction et l'état de la justice en France.

Le symbole de la justice à l'Assemblée nationale (Charles Platiau/Reuters)

 

Jean de Maillardbien connu des riverains de Rue89 [1] pour ses nombreuses contributions depuis la naissance de ce site, vient d'être démis de ses fonctions de président du tribunal correctionnel d'Orléans. Voici la lettre ouverte qu'il adresse à la ministre de la Justice.

Madame le garde des Sceaux, il est inhabituel, j'en conviens, qu'un petit juge interpelle publiquement le garde des Sceaux. Si je me vois contraint de recourir à ce procédé insolite (pas tant que cela si l'on conçoit que la Justice est délivrée au nom du peuple Français), c'est d'abord parce qu'une précédente lettre -non rendue publique- vous a été adressée, à laquelle ni vous-même ni vos services n'ont répondu. De ce fait, j'interprète votre silence -à tort je l'espère encore- comme une fin de non-recevoir.

Démis de mes fonctions sans explication

Si ce que j'ai à dire n'intéressait que moi-même, je n'aurais même pas songé à cette adresse et je n'aurais d'ailleurs trouvé aucun écho à ma demande de publication. Je crains que ce dont j'ai à vous faire part ne s'inscrive malheureusement dans un contexte tel que, bien au-delà de mon cas personnel, ce soit le problème de la justice de notre pays qui soit posé dans son entier.

Les faits qui me concernent, les voici : après des mois de harcèlement, le président du tribunal de grande instance d'Orléans, auquel mon indépendance est insupportable, a décidé brutalement, et sans avoir le courage d'aucune explication, de me démettre de mes fonctions de président du tribunal correctionnel d'Orléans.

Cette décision de limogeage « immobile » -prise avec la simplicité que rend possible notre code de l'organisation judiciaire qui en fait une décision sans recours-, montre qu'il n'existe, dans la France de 2010, aucune garantie de l'indépendance des juges.

Un juge du siège peut être déplacé si ses décisions déplaisent

Un juge du siège peut, comme je le suis aujourd'hui, être déplacé au sein d'un même tribunal, on peut lui ôter d'un seul coup ses attributions uniquement parce que ses décisions déplaisent, au gré d'une campagne de presse ou des plaintes secrètes de la police ou du parquet, voire sur des instructions obscures dont il ne peut connaître l'origine.

Depuis plusieurs mois, je demande en effet en vain d'avoir connaissance du dossier occulte qui a été constitué par le président du tribunal sur mon compte et cette communication continue de m'être refusée malgré l'avis favorable de la Commission d'accès aux documents administratifs, qui a enjoint la production de ces pièces.

L'arbitraire est-il devenu, dans la justice française, un mode de gestion des ressources humaines accepté par son ministre ? France Télécom a-t-elle fait des émules jusque dans les bureaux de la place Vendôme ? Je passe sur les éléments plus personnels de harcèlement moral dont vos services ont eu connaissance et qui ne font pas non plus honneur à une institution judiciaire qui, partout ailleurs, serait chargée de les réprimer.

Ce genre de procédés ne rehausserait pas, j'en ai peur, l'image de marque de notre système judiciaire dans le monde s'il venait à être étalé au-delà de nos frontières.

Garante de l'indépendance des juges ? 

Dans une tribune du Monde [2] datée du 29 juillet 2010, vous vous êtes posée comme la garante de l'indépendance des juges. J'ai noté vos propos :

« Garde des sceaux, ministre de la Justice, il est de mon devoir de préserver la justice de toute pression, qu'elle soit hiérarchique, politique ou médiatique. »

 

Vous intituliez d'ailleurs cette tribune : « Pour l'honneur de la justice ».

Aujourd'hui, j'en appelle à ce sens de l'honneur dont vous vous êtes réclamée, en soulignant ce paradoxe ô combien dérangeant dans un pays de tradition républicaine et démocratique comme le nôtre, où le seul moyen pour un juge de faire reconnaître son droit à l'indépendance est de solliciter le pouvoir exécutif pour qu'il veuille bien la garantir

J'ai seulement fait allusion, jusqu'à présent, aux motifs de mon limogeage. Je vais les exposer car ce sont eux qui justifient la supplique que je vous adresse sous le regard de l'opinion publique qui sera, à vous comme à moi en cette affaire, notre seul juge.

Des actes en conformité avec ses écrits et sa pensée

Depuis de nombreuses années, j'enseigne, je suis sollicité comme expert, j'écris des articles et des livres -dont l'un a même reçu un Grand prix de philosophie de l'Académie française- pour décrire et questionner l'évolution de la délinquance et du système judiciaire.

De la fraude financière à la criminalité organisée en passant par la délinquance quotidienne, que certains nomment absurdement la « petite délinquance », j'ai entrepris une longue réflexion dont certaines hautes personnalités de tous milieux qui m'honorent de leur confiance et, pour certaines de leur amitié, m'ont assuré qu'elle n'avait pas été complètement inutile pour faire progresser l'intelligence en la matière.

Mon erreur a peut-être été de penser que l'on se devait de mettre en harmonie, autant que faire se peut, ses actes avec ses écrits et sa pensée. C'est pourquoi je me bats dans mes fonctions judicaires modestes de juge pénaliste affecté dans un tribunal de province, non pour renverser l'ordre établi -comme d'aucuns semblent le croire, j'espère qu'ils sont au moins de bonne foi- ni pour réformer la justice, ce qui est au-dessus de mes forces, et moins encore pour changer l'humanité, ce qui ne me viendrait même pas à l'esprit.

Un combat pour une justice digne

Je me bats seulement pour que la justice que je rends continue d'être digne, qu'elle garantisse, même et surtout quand elle doit être sévère, que celui qui en est l'objet a eu droit au préalable à un procès juste et équitable.

Je ne fais, à cet égard, que tenter de me conformer aux obligations qui nous sont faites par la Convention européenne des droits de l'homme, je ne crois pas ainsi avoir de mérite particulier. Je sais simplement que c'est un équilibre toujours précaire, et qu'on ne peut être assuré, quelque effort qu'on fasse contre soi-même, d'y parvenir toujours.

Mais rendre tout simplement la justice en conscience semble être devenu aujourd'hui, dans notre pays, un exercice difficile et, si j'en crois mon aventure personnelle, périlleux, au moins pour sa carrière.

Peu importerait, je l'admets, l'inconfort d'un juge affecté, à deux ou trois ans de sa retraite, à un service qu'il n'a pas souhaité prendre, pour lequel il n'a aucune compétence et qui lui interdirait de poursuivre ses activités de recherche, d'enseignement et d'expertise, si ce n'est que cette mutation ne fait que cacher une sanction grossièrement déguisée, une sorte d'affectation en bataillon disciplinaire pour esprit réfractaire à la pensée judiciaire unique que nul n'a plus le droit -et c'est là le fond du problème- de contester.

Surtout que ce « judiciairement correct », comme je le dis et l'écris depuis longtemps, est la cause d'une dégradation profonde de nos pratiques judiciaires que toutes les agitations récurrentes sur le thème de l'insécurité n'ont fait qu'amplifier, bien avant d'ailleurs que vous ne soyez nommée garde des Sceaux.

Du tort à l'image de la justice ? 

Car ce que l'on me reproche, qui rend insupportable ma présence dans un tribunal correctionnel et justifie de m'entendre dire que je porte tort à l'image de la justice, c'est de résister au dévoiement d'une justice d'abattage, où les juges du siège sont pris en otage d'une politique pénale -si tant est qu'il y ait chez ceux qui en sont chargés une vision claire de ce qu'ils recherchent- qui n'a plus pour horizon que d'assurer un rendement statistique maximal en sacrifiant aux modes passagères ou aux exigences de la communication gouvernementale.

Peu importe ce qu'on juge, peu importe comment on le fait encore, peu importe même ce que deviendra la décision prononcée : le seul mot d'ordre qui tienne encore est « réponse à la délinquance », selon les inquiétudes et les urgences de l'actualité ou des faits divers.

Mais qui trop embrasse, mal étreint ! On nous demande de remplir les prisons de récidivistes, mais qui sont les récidivistes ? Les voyous qui savent passer entre les mailles du filet mal rapiécé des forces de l'ordre et de la justice ?

Que non : bien plus souvent les malheureux écrasés par une vie sans autre espoir que de toucher leur RSA en fin de mois et qui, de beuveries en bagarres sordides, échouent dans les salles de garde à vue qui servent d'antichambre à une cellule pénitentiaire à peine moins crasseuse.

Juger n'est plus l'objectif de l'institution judiciaire

Et qu'en fait-on quand on les y a envoyés, après une enquête vite faite où leurs 48 heures de garde à vue constituent l'essentiel de la procédure ? On leur met un bracelet électronique car les maisons d'arrêt regorgent de leurs semblables et qu'il faut faire de la place pour les suivants.

Je suis contraint de vous contredire, madame le Ministre : les parquets ont été repris en mains, avant d'ailleurs que vous n'arriviez vous-même place Vendôme, et je dois même dire que vous avez hérité d'une justice sinistrée où juger n'est plus l'objectif de l'institution judiciaire.

Le centre de gravité de la justice s'est déplacé des salles d'audience vers les parquets, transformés en gare de triage des malfaisants et des pauvres hères, tous confondus et sans distinction. Les instructions que doivent appliquer les représentants du ministère public leur enjoignent de donner une réponse pénale à tout comportement délinquant.

Préférence donnée à l'ordre public visible

Soit, sauf que cette préférence donnée à l'ordre public visible et souvent minuscule submerge les parquets d'affaires insignifiantes auxquelles ils consacrent l'essentiel de leur activité.

Un trafic de drogue ou de fausse monnaie, une escroquerie organisée, un réseau de cambrioleurs et de receleurs, un carrousel de TVA ou un abus de bien social qui met une entreprise au tapis ?

Quelques procès-verbaux mal orthographiés suffisent en général à évacuer le spectre d'une enquête longue et difficile, peut-être dans certains cas délicate si des notables se profilent derrière les voyous. Quand une mule se fait attraper par la douane avec 20 kg de résine de cannabis, à quoi bon saisir un juge d'instruction qui devrait remontrer la filière, source d'innombrables complications pour des tribunaux qui n'ont plus les effectifs de greffiers ni les moyens financiers d'assurer la charge de tels dossiers ?

D'ailleurs, les juges d'instruction, démoralisés et démobilisés après des campagnes haineuses orchestrées par ceux qu'ils ont dérangés, en viennent en désespoir de cause à se contenter eux aussi du service minimum, quand ils ne sont pas au chômage technique.

Des enquêtes bâclées, des procès-verbaux douteux

Pour en revenir à la mule dont je parlais, une comparution immédiate et trois ans de prison à la clé donneront à tout le personnel judiciaire la satisfaction, parfois teintée d'amertume, d'avoir contribué comme il le peut à la lutte contre l'insécurité.

Ce genre d'enquêtes ne dure plus des mois ou des années, comme jadis, mais les quatre jours (maximum) consacrés à la garde à vue du clampin maladroit qui n'a pas couru assez vite. Est-ce cela une justice digne ?

Je ne sais, madame le Ministre, si vous avez connaissance de la réalité de la justice que nous administrons (le mot est bien choisi) au gré des changements de politique continuels, de réformes qui s'accumulent et se contredisent, obligés dorénavant, quand nous sommes juges du siège, d'entériner des enquêtes bâclées, des procès-verbaux douteux, des dossiers hâtifs instruits à sens unique, dans une précipitation qui ne sert qu'à nourrir l'ogre statistique qui a presque fini de nous dévorer.

Je ne sais non plus, madame le garde des Sceaux, ce que vos services vous disent en général, ni ce qu'ils vous ont dit sur mon propre compte. Sachez pourtant que je ne crains pas, quand l'idée que je me fais de la justice le requiert, d'appliquer des peines sévères aux vrais malfaiteurs.

Si vous vous renseignez, vous pourrez vérifier que, dans les formations que je préside -ou que je présidais-, la sévérité des peines prononcées était parfois plus forte même que celle requise par le représentant du ministère public. J'ai d'ailleurs la réputation, chez certains, d'être impitoyable. Je l'assume.

Je refuse de priver un justiciable du droit à la justice

Mais je suis juge, n'en déplaise à une hiérarchie qui semble avoir oublié ce que ce mot recouvre, et je refuse de priver un justiciable du droit à la justice, c'est-à-dire du droit d'être jugé conformément à des procédures honnêtes et contradictoires et dans le respect qu'on lui doit, quoi qu'il ait fait.

Je me suis opposé, autant que j'ai pu même si c'est moins que je l'aurais voulu, à une justice expéditive dont le modèle aujourd'hui non seulement devient le standard, mais vaut aux magistrats qu'elle répugne d'être mis au ban de la justice.

Lirez-vous, madame le garde des Sceaux, cette supplique jusqu'au bout ?

Permettez-moi alors de vous dire encore que notre justice est au bord du gouffre, si elle n'est pas déjà en train de s'y écraser. Elle y a été conduite non seulement par des politiques versatiles et souvent revanchardes, mais aussi parce qu'il existe une hiérarchie qui a pris à sa charge le rôle ingrat -mais qui semble lui plaire et lui rapporte sans doute des avantages de carrière- de faire régner l'ordre au sein de vos troupes.

Est-ce cela, l'honneur de la justice ? Le seul résultat que je constate, c'est que l'insécurité des citoyens qui vous préoccupe ne disparaît pas, qu'on y a ajouté seulement l'insécurité des justiciables et qu'on cherche maintenant à l'étendre aux juges.

L'indépendance et la sécurité du juge ne sont pas faites pour son confort, mais parce que sans elles, il n'y a plus de justice, ni même de République.

Daignez agréer, madame le garde des Sceaux, l'expression de mon profond respect.

Photo : le symbole de la justice à l'Assemblée nationale (Charles Platiau/Reuters)

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