Le maintien des relations des enfants du divorce ou de la séparation, avec leurs deux parents séparés ou divorcés, leurs grand-parents, leurs deux familles... pour l'égalité parentale et une co-parentalité responsable.
Chers parents séparé(e)s,
Et vos familles,
Sans rentrer immédiatement dans le débat préparatoire de la Marche pour l'Egalité Parentale du 13 juin prochaine, c'est une victoire quand l'association SOSPAPA (canal administrativement reconnu, dont le secrétaire est Bruno Lagadec), rejoint, comme c'est sa vocation, le mouvement national en regardant prioritairement les intérêts de tous. Cela ajoute à la représentativité des familles séparées divorcées qui a besoin d'une identité clarifiée et unie dans l'opinion.
Il me parait satisfaisant qu'enfin la tournure que prend les débats sur la justice familiale, en considérant les associations qui ont fait des tentatives légales, longues et fastidieuses, remettent le droit et le justiciable au centre. De quel droit avons-nous besoin?
A la lecture du livre de Corinne Morel, "la grande escroquerie, l'état de droit en danger", qui explique combien la justice est inaccessible ou illusoire, avec des témoignages nombreux et synthétiques;
A la lecture des livres du député Georges Fenech, ancien juge et ancien président de la mivilude contre les "dérives sectaires", qui expliquent, combien l'indépendance de la justice n'est pas garantie, et que les collusions se font fréquemment, avec les médias, les corporations, les syndicats, les partis politiques...
A la lecture des livres de Patrick Guillot sur la question de genre, versus "les misandres",
ou A celle des conférences de Jean Gabard sur la paternalité, versus les "nouveaux pères";
A l'analyse des affaires où il est incontestable qu'il y aient des développements d'objectives mafias, détectées par Brigitte Aubret, Laurence Goudeau, René Forney, Cyril Delacour, John Hodgkinson, ... et tant d'autres marqués par l'écoeurement;
A la lumière des procédures épuisantes des bénéficiaires ayant cherché un ultime secours au Réseau Colin Bagnard depuis une dizaine d'années; que parfois, plusieurs associations à la suite n'ont pas réussi à contenter, après avoir été laminé par l'ambiance contre laquelle on cherche bouclier et curatifs; à comprendre les réels mais obscures mécanismes.
A la prise de conscience que les attaques violentes, agressions, menaces, intrusions, écoutes, diffamations qui nous visent, visent notre réelle efficacité, et c'est le signe que notre cause dérange car elle est JUSTE!
A l'analyse de faits vécus où les anomalies, utilisant des techniques odieuses de mise en suspicions systématiques jusqu'à ce que les droits de père (dans mon cas) soient anéantis, touchant les membres de toute la famille, et perdurant pendant des années au travers de toutes les administrations (sociales, fiscales, professionnelles...); un dossier devant la cour européenne des droits de l'homme aurait pu et même dû être enclenchée, mais comment? Déjà pour monter devant la cour de cassation, c'est le bureau d'aide juridictionnelle qui évacue le dossier!
Recentrer donc cette manifestation sur la question des dysfonctionnement de la justice, familial ou au delà, serait pertinent et rassemblerait un nombre consistant pour peser.
A condition que les mouvements, associations, au minimum, se rassemblent...
ce ne sont pas les papas déboulonnés, paupérisés voire rendu SDF ou près à ce suicider, les mères rendues addictes ou dépressives, qui vont, proclamer les réformes à faire dans le climat de raison et sans invectives alors qu'ils sont sous le coup à vif d'avoir été lésés. Il faut expliquer cela à l'opinion, toutes ces affaires de drames familiaux.
Sans capacité de dialogue, la violence reprendra malheureusement le dernier mot... (ce qui se passe trop souvent dans l'actualité des familles)
Les associations voient arriver lucides qu'à la question de détail sur telle micro loi ou tel micro amendement qui sautera au moindre manque de temps dans les débats parlementaires... contretemps bien organisés par les lobbys omniprésents, on risque de jouer les coqs jetés les uns contre les autres par des bookmakers sordides qui s'esclaffent de nous voir ainsi s'étriper.
Même s'il sera difficile de changer tout le matériel de manifestation,
Affichons et Revenons donc aux fondamentaux:
l'application réelle de l'autorité parentale conjointe dans les couples séparés divorcés (et même dans les couples en général, )
et
le respect des fondamentaux de la justice quand elle est inévitable (la dé-judiciarisation étant une finalité à organiser et débattre), inscrits dans nos constitutions et conventions internationales (droits de la défense, en particulier la parité!, de la présomption d’innocence, équité de traitement, respect des déontologies professionnelles, neutralité administrative, en particulier la sphère scolaire...).
Que toute personne concernée par le divorce et son ravage pourra facilement comprendre.