Liberté d'expression bafouée: Les féministes veulent faire annuler une conférence!

<br /> suite<br /> <br /> <br /> --<br /> <br /> <br />  3/<br /> <br /> <br /> Les mauvais coups portés à la<br /> paternité n'avaient pas de fatalité à être "féministes"<br /> <br /> <br />  Dès 1970, la loi de PARité qui instaurait l'autorité PARentale pour l'égale dignité<br /> de la mère mariée recélait une disposition perverse en installant un<br /> véritable néo-MATRIARCAT juridique hors-mariage même si le père se<br /> voulant responsable avait reconnu l'enfant comme sien auprès de<br /> l'Etat-civil voire en étude Notariale.<br /> <br /> <br /> C'est là l'origine d'une désastreuse ambigüité dont il faut dissiper<br /> l'illusion. Si le législateur de l'époque, masculin à 90%, a cru faire<br /> par cela "du féminisme", c'est qu'il était dans un état psychologique<br /> de faiblesse par culpabilité héritée de 50 ans d'atermoiements depuis<br /> 1920. Ce législateur ne fut pas lucide : les féministes de l'époque ne<br /> revendiquaient pas le dépeçage de la paternité (sauf les ultras, lesbiennes, comme Evelyne Sullerot les observait aux premières loges).<br /> <br /> <br />  Cela n'était déjà plus du féminisme de PARité, mais une stupide mégarde<br />  ("mé-garde_à-la-mère"...) revenant à un matriarcat subreptice et qui fera payer à l'enfant et au père le prix d'une<br /> sorte de vengeance trans-générationnelle et par procuration...<br /> <br /> <br />  Celles qui par la suite se prétendèrent 'féministes' alors qu'elles exigeaient des<br /> privilèges anti-sociaux ne font que salir une appellation très justifiée au<br /> départ, en jouant sur un effet d'inertie dans les mentalités.<br /> <br /> <br /> Chaque fois que  nécessaire, il faut contester leur prétention à<br /> bénéficier de ce label qui a bonne cote, en les requalifiant autrement<br /> :<br /> <br /> <br /> - matriarcales processuelles (le néo-matriarcat de 1970 a été aboli en 2002, donc cela n'est plus juridique<br /> mais judiciaire soit juridictionnel après procès)<br /> <br /> <br /> - hystérocrates (hystérocratie signifiant toute-puissance de l'utérus, VF de phallocratie)<br /> <br /> <br /> - matricentristes (mère-planète et enfant-satellite)<br /> <br /> <br /> - accaparentales (écho avec accaparer).<br /> <br /> <br /> Il est d'ailleurs très significatif que l'actuel Gvt n'ait pas reconduit<br /> un<br /> <br /> <br /> Ministère de la PARité (comme sous Nicole Ameline) mais régressé avec les<br /> très trompeurs "droits des femmes" (de Valaud-B).<br /> <br /> <br />  <br />

<br /> suite<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les rabaissements ont commencé plus tard : par exemple en France<br /> <br /> <br /> - néo-matriarcat juridique hors-mariage (1970)<br /> <br /> <br /> - chosification par les CECOS avec donneurs-masturbateurs (1973)<br /> <br /> <br /> - attribution monoparentaliste obligatoire malgré consentement mutuel<br /> (1975)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 2/<br /> <br /> <br /> Le mot "féminisme" est très<br /> majoritairement connoté positivement dans l'opinion non spécialisée, et il va le rester encore pour au moins une quinzaine<br /> d'années.<br /> <br /> <br /> Voici pourquoi.<br /> <br /> <br /> La France a été un Etat plutôt honteux par rapport à d'autres, eu égard à<br /> sa revendication de "progrès" et émancipation". Les Turques ont voté<br /> avant les Françaises... Si de Gaulle n'avait pas été là, cathocrates<br /> et francs-macs se seraient encore entendus contre comme sous la IIIème<br /> république. Les femmes d'après 18 et d'après 45 n'ont pas été<br /> récompensées pleinement pour leur large participation "à l'arrière",<br /> dans la résistance, à Londres, etc...<br /> <br /> <br /> Le début du baby-boom (45/50) s'est fait avec leur lourde contribution<br /> génésique, mais la IVème république persista odieusement à leur<br /> infliger un statut juridique de soumission dans la famille.<br /> <br /> <br /> Il fallut attendre le 13 juillet 1965, sous la Vème, pour que certains<br /> dispositifs humiliants soient abrogés, comme l'obligation faite à la<br /> femme mariée de quémander l'autorisation écrite du mari pour pouvoir<br /> exercer une profession.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> On peut dater au 13/7/65 le début contemporain des actions féministes au<br /> sein de la famille.<br /> <br /> <br /> Pour illustration de l'effet toujours vivace aujourd'hui dans les mentalités,<br /> prenons une fille qui naît le 13 juillet 1945, conçue en France<br /> libérée à l'automne 44. Le jour de ses 19 ans, devenue étudiante ou<br /> mieux jeune professionnelle elle aura dû de toute façon demander l'<br /> accord écrit de ... non pas ses père et mère à PARité ... mais<br /> seulement son père jouissant en droit de la "PUISSANCE PATERNELLE" (patria potestas), jusqu'à ses 21 ans révolus.<br /> <br /> <br /> A-t-elle un fiancé amoureux avec qui elle voudrait se marier à 19 ans en 1964<br /> ? Alors elle sortira de la tutelle de son père pour aussitôt échoir<br /> sous celle du mari ! Si elle attend ses 21 ans, elle sera d'abord<br /> &ea<br />

<br /> A la fin de novembre dernier, dans le contexte d'une liste de discussion privée, nous avions évoqué la justesse partagée entre notre amie Evelyne Sullerot et Lucien  Neuwirth (qui venait de<br /> décéder)  à la fin  des années 60, en  l'opposant à ce qui eut lieu en  1992 où Neuwirth révéla sa motivation GYNECOCRATIQUE puisque bataillant au parlement contre la loi<br /> Cacheux (députée social-démocrate du Nord) soutenue par Evelyne.<br /> <br /> <br /> M. Gabard, qui semble ne plus faire payer ses conférences, concède une réplique contre-productive à certaines mouvances exaltées qui brandissent la terminologie "féminisme" pour ce qui n'en est<br /> plus. Il contribue à entretenir des confusionnismes servant de prétextes à des amalgames sans pertinence au fond mais ayant un impact terroriste sur les consciences pas assez  élaborées des<br /> concitoyennes et concitoyens. Il n'est pas question  d'espérer de la psycho-souplesse mentale de la part de  M. Gabard. Il est engrené dans un cycle de vengeances réciproques<br /> interminables (René Girard).<br /> <br /> <br /> Voici nos explications et précisions de fin novembre après des réponses intéressantes à notre commentaire initial sur la disparition de Lucien Neuwirth :<br /> <br /> <br /> Un certain nombre de commentaires en réponse ont été<br /> reçus.<br /> L'ensemble appelle à souligner le danger à confondre<br /> féminisme légitime et autres revendications outrancières même si portées à tort sous label "féministe".<br /> <br /> <br />  Une réponse a voulu dénoncer une volonté de priver les mâles de "pilule" :<br /> nous commençons par ce point.<br /> <br /> <br /> 1/<br /> <br /> <br /> Extrait des pages 134 et 135 de "Pilule Sexe ADN , 3 révolutions qui ont ébranlé la<br /> famille", Evelyne Sullerot, 2006.<br /> <br /> <br /> "<br /> <br /> <br /> Au plus fort de la campagne pour l'avortement, des féministes, dont<br /> Gisèle Halimi, ont accusé les hommes de ne pas avoir cherché<br /> une contraception à usage masculin afin de faire porter aux<br /> femmes toute la responsabilité de leurs grossesses.<br /> Accusation totalement erronée : lorsque, dans les débuts du Planning, nous avons été contactées par l'IPPF (International Planned<br /> Parenthood Federation), dans les années 50, nous avons appris<br /> combien ardemment médecins et biologistes recherchaient la<br /> "pilule pour  homme", un moyen de rendre l'homme<br /> provisoirement stérile sans affecter sa virilité et sans intervention chirurgicale. Ils n'y sont jamais parvenus, ni alors ni plus<br /> tard.<br /> <br /> <br /> Les malthusiens, Américains en tête, voulaient à toute force juguler la<br /> surpopulation, et il leur semblait qu'agir sur les hommes serait préférable dans les pays où les femmes étaient peu éduquées et où les maris aimeraient mieux<br /> contrôler eux-mêmes leur progéniture plutôt que de confier à leurs<br /> épouses un moyen de s'émanciper. Si Pincus et consorts ont<br /> été enchantés d'avoir permis de trouver les moyens de permettre l'autonomie de la volonté humaine dans la reproduction, s'ils se sont félicités d'avoir rendu un immense<br /> service aux femmes en leur permettant de planifier leurs vies<br /> et de libérer leurs potentialités, à aucun moment ils n'ont voulu fragiliser les familles en rabaissant la<br /> paternité.<br /> <br /> <br /> "<br />