En réaction à la consultation de ce témoignage d'un site voisin:
http://syndrome-alienation-institutionnelle.over-blog.com/
Je me rend compte que le drâme du SAP (Syndrome d'Aliénation Parental :voir page concernée) peut être autrement plus délicat quand les problèmes qui se posent passent, et c'est vite fait, au niveau institutionnel. On pourrait définir ainsi un SAI (Syndrome d'Aliénation Institutionnelle).
La question qui se pose : l'aide à l'enfance est-elle toujours "pour l'intérêt de l'enfant"?
N'y at-il pas des enjeux tels que ceux qui irritent cette mère dans ce témoignage?
Les fonds et subventions qui sont débloqués pour "entourer les enfants placés ou les enfants "médiatisés" ou encore tous les enfants "stigmatisés" n'ont-ils pas comme dérives des abus contre "l'autorité parentale" de leurs parents?
A la lecture de ce témoignage, on peut y croire!
Dans une situation locale particulière, certaines personnes, pour des basses finalités, peuvent se servir des institutions pour abuser de leur position dominante en terme de "dire" et de "constatations", instrumentaliser une réponse "institutionnelle" en raison de positions malsaines, individuelle ou corparatiste, loin de l'intérêt public.
Je ne peux pas controler la véracité des propos tenus sur ce blog sur l'aliénation institutionnelle d'un sujet voisin de celui du Réseau Colin Bagnard; mais je constate la douleur de cette mère pour faire valoir ses prérogatives de parents.
C'est illustratif de ce qui se passe trop souvent dans ce pays qui avance masqué quand il s'agit de la réelle protection de l'enfance. Alors que d'un côté, s'affiche la liberté de devenir et d'existence, les vrais tabous sont loin de tomber.
Où est passé la liberté des citoyens en terme d'éducation?
Et la responsabilité des organisations?
et donc leur contrôle?
La cohérence de l'Etat... mais d'Etat, qu'en reste-il sinon un tissus d'institutions diverses et variées, qui se réunissent en grand colloques surfinancés par les échelles supra ou intra nationales ?
Comment aujourd'hui faire confiance à ce trop plein d'institutions aux contours mal définis?
Nous pouvons trouvez de pareilles situations dans plusieurs secteurs:
foyer de "femmes battues" (qui ne respectent pas le droits des familles, participent aux enlèvements d 'enfants sans garantir que les faits allégués sont bien réels);
association pour "enfance maltraitée" (qui sont souvent les mêmes ou en réseau avec que ci-dessus), intouchables;
lieux dits "neutres", en fait fortement impliqués dans le sens de celui ou celle qui emmène le problème (paradoxalement);
associations de médiation familiale, promptes à ne pas répondre pour les demandeurs de médiations éconduits si cela les arrangent;
certains centres de psychiatrie (dont les cas connus par l'actualité de suicides ou de drames violents n'ont pas été empêchés malgré "l'expertise" du milieu médicalisé);
organismes de gestion des tutelles, curatelles et autres sauvegardes... qui jouent avec les subsides de citoyens pas toujours aussi dépendants qu'en apparence;
certaines maisons de retraite, malgré l'attention portée sur elles ces derniers temps, à juste raison;
certains foyers de travailleurs, handicapés ou non; sdf ou stabilisés;
quelques foyers de réfugiés et quelques "marchants de sommeil" peu regardant des conditions de "vie de passage";
certains hôpitaux ou cliniques spécialisées, surbookés;
beaucoup d'institutions éducatives (qui ne respectent pas toujours les parents, même en cas de "normalité" par rapport aux situations de divorce par exemple)...
Centres de formation véreux qui vampirisent des stagiaires qui ont frappé chez eux pour se libérer et changer un curriculum à éviter; organismes qui captent des subventions publiques mal placées et font perdre du temps et de l'espoir à tout le monde;
les caisses d'allocations familiales et leurs satellites, pas toujours enclines à reconnaître le droits des parents, de leur parité homme-femme (versement à la femme par principe d'allocation parentale d'éducation ou aléas sur d'autres prestations pour récupérer de la trésorerie, malgré les dispositions légales), du caractère principal des parents par rapport aux institutions.
Autant d'institutions desquelles il est difficile de se tirer lorsqu'on y a mis les pieds ou de se protéger quand on n'a pas le choix.
Tout cela fait penser à l'attitude des sectes et cela explique aussi pourquoi il est si difficile de traiter ces dernières comme telles et d'avertir les populations fragilisées ou non... puisqu'il faudrait aussi dissoudre tant d'institutions officilement "bien fondées".
Cela ne remet pas en cause le principe des fondation des institutions, souvent générée par le couer de citoyens attentionnés. Mais cela pose la question du contrôle vis-à-vis de dérives, par des audits indépendants ( vraiment indépendant!), au sujet de leur financement, de leurs réseaux et des mécanismes de subvention, de la formation de leur personnel, de leur déontologie réelle, de leur tutelle par des organismes dont le but est malheureusemnt trop souvent seulement lucratif.
La santé publique est-elle un concept disparu ou un dinosaure en voie de disparition?
L'éducation n'appartient-elle plus aux parents en prioité?
L'action sociale n'est-elle plus qu'un artéfact, masque macabre de voraces prédateurs.
En somme la question des enfants du divorce pose celle des choix de société, des valeurs de civilisation. Si les individus perdent le contrôle des institutions, est-ce un signe de civilisation avancée? ou d'une dictature nouvelle qui s'annonce? Ce n'est pas notre chère démocratie qui se soucie de les remettre en cause lors des élections quelles qu'elles soient!
Merci pour vos réactions...