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  • : Blog du Réseau Colin Bagnard pour les enfants du divorce
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 22:36

Faits divers ( un peu en retard, mais toujours d'actualité - - - )

(source: http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/actualite/faits_divers/faits_divers/2013/04/22/article_un_papa_desespere_se_retranche.shtml#.UaWm_25nWkc.facebook)
DÉTRESSE : Un papa désespéré se retranche

mercredi 17.04.2013, 08:00

 

Le GIPN était présent pour négocier avec le papa retranché. Les policiers ont fini par intervenir pour l'extraire de son appartement, sans violence.

Mardi (16 avril ), vers midi, un homme s'est retranché chez lui, au 4e étage d'une immeuble de la rue Jules-Ferry, non loin de la rue de la Paix à Boulogne.

 

Seul, armé et désespéré, le Boulonnais de 30 ans a menacé de mettre fin à ses jours pour revoir ses deux enfants. Il a finalement été interpellé en fin d'après-midi par les hommes du GIPN, venus de Lille en renfort.


EUR Jonathan Touverey avait témoigné dans nos colonnes en mars  2012, alors que nous présentions l'association SVP Papa, dont il faisait alors partie. Il nous avait confié sa détresse, celle de ne pouvoir retrouver plus souvent ses deux enfants. Séparé de la mère de ses deux bambins, un petit garçon de 10 ans et une petite fille de 6 ans, il nous avait expliqué qu'il lui était très difficile de les voir, malgré les décisions de justice rendues en sa faveur.

« Papa vous aime »
Sa confidence révélait déjà une grande souffrance. Cette fois, le Boulonnais a exprimé son ras-le-bol autrement, plus violemment. Avec une carabine et un bidon d'essence, menaçant de mettre fin à ses jours et le feu à son logement, le père de famille s'est retranché à son domicile mardi, vers midi.
Sur la porte de son logement, il a laissé un mot : « Papa vous aime », ne laissant aucun doute sur le motif de son geste. Arrivées rapidement sur place, les forces de l'ordre ont tenté de convaincre le Boulonnais de sortir de chez lui. En vain.

« La mère ne veut rien entendre »
« Il est à bout, explique sa soeur, Jennifer Touverey, également présente sur les lieux. Son ex femme réside à Reims et elle refuse tout simplement de lui présenter ses deux enfants. Cela fait des semaines qu'il ne les a pas vus. Pourtant, il y a des ordonnances qui ont été rendues, mais la mère des petits ne veut rien entendre. Il est désespéré et ne sait plus vers qui se tourner... » Pour assurer la sécurité du voisinage, environ 35 personnes ont été évacuées et un périmètre de sûreté a été mis en place autour de l'immeuble du père de famille.
Face à la détermination et à la difficulté d'établir un dialogue, la police de Boulogne a décidé de faire appel au GIPN de Lille. « Nous avons essayé de le faire sortir calmement, précise Jean Ollier, adjoint à la direction départementale des services de police. L'intervention du GIPN nous semble la meilleure solution pour éviter tout drame, autant pour lui que pour les autres. » A son tour, le négociateur du groupement a tenté, par le biais du téléphone, de convaincre le trentenaire de ne pas commettre l'irrémédiable. Sans davantage de succès.
Le procureur de la république de Boulogne, Jean-Philippe Joubert, et le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, ont été avisés de la situation.


Finalement, vers 17 heures, avec un bélier, les hommes du GIPN ont fait irruption dans le logement du Boulonnais et sont parvenus à l'interpeller, sans violence. « Je suis un papa, j'ai des droits », a scandé Jonathan Touverey, traversant le parking de son immeuble, encagoulé, en direction du fourgon de police, encadrés par les policiers. Il devait être placé en garde à vue afin d'être entendu.

SVP Papa : « on se reconnaît dans ce cas »
Ce geste désespéré fait inévitablement écho à ceux de deux pères de famille, également privés de leurs enfants, qui étaient montés sur des grues au mois de février dernier. Yann Vasseur, président de l'association boulonnaise SVP Papa se trouvait lui aussi sur les lieux. « Jonathan Touverey a fait partie de notre association l'an dernier, explique le président de l'association. Sa situation n'est pas nouvelle, nous avons une pensée pour cet homme, ça aurait pu être l'un de nos adhérents. Ce que ressentent les pères, on n'en parle moins souvent que la détresse des mères. Pourtant, elle est tout aussi forte ».

Louise HAZELART, Sylvia FLAHAUT et Florence PECRIAUX

La Semaine dans le Boulonnais

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commentaires

F
<br /> Il faut absolument sortir les affaires familiales de la justice où règne un véritable affairisme mafieux avec les pires manipulations jusqu'à pousser les gens au crime. Les avocats sont les pire<br /> ennemis de la famille en complicité avec des juges qui connaissent parfaitement les capacités de manipulations pour du fric par toux les moyens.<br />
Répondre
R
<br /> <br /> Peut-on penser que sans justice familiale, les parents qui se séparent vont spontanément agir dans le calme, sans heurter leurs enfants ou les tiers, sans susciter la prise de la hache de guerre<br /> de l'entourage de cette famille divisée?<br /> <br /> <br /> Il y a en effet beaucoup de dérives dans le fonctionnement de la justice, par rapport à ce qui est prévu par la législation, et occasionné par le détournement d 'intention par des praticiens de<br /> la sphère judiciaire. Une évolution culturelle et juridique doit "se mettre en marche" pour adapter la fonction sociale "justice" à notre société et à ses enjeux pour l'avenir, en particulier en<br /> pensant aux enfants qui sont la société de demain; sans oublier les parents d'aujourd'hui. Les corporations telles que celles des avocats doivent se réformer en profondeur pour ne pas aller dans<br /> un comportement jusque boutiste qui les ferait s'opposer à l'ensemble de la société, ce qui ne saurait être évité si les Barreaux, la Conférence des Barreaux, et les écoles d'avocats ne changent<br /> pas de culture du jetter de l'huile sur le feu des familles en difficultés. De même pour les magistrats qui doivent laisser de côté les idéologies passéistes! De même que les organismes qui<br /> vivient de l'action parajudiciaire, elles doivent retrouver la finalité qui leur a donné vie! Car il faut rapeller que ces sont d'abord aux parents de jouer leur rôle et de PARTAGER l'éducation.<br /> On pourrait penser que ce n'est que quans les parents ne sont plus d'accord que la justice agit; c'est loin de la réalité car souvent ce sont les "partenaires" dans la période de séparation qui<br /> organisent l'accroissement du conflit alors qu'il faudrait vraiement trouver les moyens de l'apaiser paradoxalement. Chacun  a donc sa responsabilité... mais elle est amoindrie si les<br /> parents concernés ne sont pas au courant des procédures et outils qui pourraient protéger leurs enfants. L'éducation générale dans la chose publique, familiale, juridique et patrimoniale est<br /> telle qu'elle est complice de la fragilité des familles confrontées d'un coup à la manipulation des uns et des autres. Or la responsabilité première est bien celle des parents de se jetter dans<br /> le brassier! Politiquement, il faut donc un recadrage fort et ferme du gouvernement et de la présidence de la République... mais sont-ils en position de donner le cap alors que par d'autres<br /> apsects, la division a occupé le temps médiatique et parlementaire depuis des mois! L'enjeu de la manifestation du 9 juin à  Paris est de rappeller aux élus, à NOS élus, qu'ils doivent<br /> reprendre en main la sécurité familiale des familles, et corriger les conséquences nombreuses au plan sanitaire, économique, ficcal et moral des citoyens de notre République... avant qu'elle ne<br /> devienne bananière!<br /> <br /> <br /> Mais ton message René est entendu!<br /> <br /> <br /> <br />

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