Que faire lorsqu'éclate un conflit conjugal?
Que faire alors pour maintenir le lien entre les enfants et leurs deux parents?
Si vous pensez que l'un suffirait, alors oublier vite cela!
La première règle est de ne pas rester isolé. Parler de votre souci autour de vous. Ne vous éloignez pas de votre famille et de vos amis comme c'est trop souvent le cas. Seul(e), vous vous exposez plus à faire une erreur ou à être atteint(e) plus profondément. C'est la première fonction des associations comme RCB. Il faut rester debout devant la responsabilité d'être parent, quoi qu'il advienne. (voir A quoi peut servir une association ? )
Alors que le conflit s'annonce, qu'il éclate, qu'il est très vif, qu'il perdure au travers des procédures, qu'il s'entretient pour des fausses raisons... il y a une multitude de choses à faire ou à ne pas faire pour que la séparation des parents se fasse sans pour autant alimenter pour l'éternité un conflit qui n'aura de seul but que la disparition de l'un des deux parents et de sa famille dans la vie de l'enfant.
Devant les insultes, ne pas réagir de la même façon. Etablir une communication par tout moyen, sans harcellement, mais ferme, signifiant que vous êtes-là, signifiant que vous tenez à maintenir le lien avec les enfants et que vous ne cèderez pas. La faiblesse de l'action dans ces temps de difficultés est naturelle et semblerait se justifier pour ne pas entretenir le conflit. C'est une erreur, il faut faire ce qu'il faut faire, fermement. On ne vous fera pas disparaître comme cela de la vie de vos enfants !
Contre les fausses-rurmeurs, qui fleurissent lors de ce genre de conflit, et où beaucoup trop d'organisme s'engouffrent sans distinction, contactez les personnes concernées et leur expliquer le deuxième son de cloche, votre version des faits.
Trop nombreux sont les parents qui ressentant l'incapacité devant l'énergie d'en face et les moyens souvent malhonnètes finissent pas capituler. Les statistiques du maintien du lien après la séparation sont éloquentes. C'est dommageable sur le long terme, au niveau familial et social. Il faut leur résister. Il faut trouver de l'énergie sans se réfugier dans les paradis des addictions qui ne feront qu'alimenter les arguments d'en face, et surtout en nourrisant sa propre existence. (voir: contre-exemple à ne pas suivre: tout faire pour enfoncer son "ex" )
Devant les menaces, prendre acte si elles sont graves (attestation objectives de témoins, mains courantes, et informer la partie adverse à titre de dissuasion)
mais éviter les accusations mensongères et faux témoignages et attestations de complaisance qui ne feront qu'alimenter pour longtemps le conflit par l'injustice... L'impunité de leurs auteur(e)s étant du domaine du passé, nous l'espérons. (voir Modèle d'attestation en justice familiale )
Vous avez dans tous les cas au minimum le droit de surveillance, sinon l'autorité parentale conjointe. Cela signifie que vous êtes tout à fait fondé(e) de connaître les évolutions scolaires, culturelles, sportives, spirituelles, et la situation morale et sanitaire de vos enfants. Prenez contact avec les institutions en question et expliquez leur la séparation et que vous souhaitez maintenir votre rôle pour l'intérêt de l'enfant. Les agissement de l'autre partie qui "au titre d'un jugement" vous interdit le passage dans ces institutions est abusive et contre la loi. Leurs représentants ne peuvent pas s'opposer à votre inquisition légitimes sur les activités de vos enfants. Vous pouvez et même devez rencontrer les enseignants (maîtres, maîtresses, professeurs principaux... directeurs des centres sociaux ou culturels et sportifs... prêtres et autres directeurs spirituels concernés par vos enfants). Sur le plan médical, vous avez de plein droit accès aux dossiers médicaux (loi spécifique). Ainsi vous resterez au moins un minimum informé(e)s de la vie de vos enfants.
(voir Sur le droit de surveillance, à fortiori l'autorité parentale!
voirModèle de lettre pour l'établissement scolaire de votre enfant )
Mais il faut tout faire pour maintenir le lien direct avec les enfants par les moyens existants.
La justice est un moyen, mais pas le seul. (Rappel sur le droit de visite et d'hébergement en cas de divorce )
Contacter librement des organismes de médiation ou lieux neutres si vous ne pouvez pas entrer en contact avec l'autre parent. (voir La médiation familiale en question. )
Chez vous, préparer le retour, sinon définitif, au moins pour des visites des enfants. C'est à dire mettre en place toute la logistique à accueil des enfants. Si vous êtes à la porte, sdf, marginalisé(e), le chemin sera plus long, mais il existe.
Rappeler à l'autre parents qu'il se trompe en cherchant à instrumentaliser les enfants contre lui ou elle. Il rend l'enfant malade. Si le SAP syndrome d'aliénation parentale, n'est pas encore reconnu par toutes les institutions liées au divorce, elle le sera très bientôt. Que le temps démontrera que la rupture du lien avec les enfants par l'un des parents ne peut pas être durable sans conséquences (détaillées souvent dans ce blog ou leur multitude sur la "toile").
(voir Témoignage d'un enfant victime du SAP, reçu à ACALPA et tous les cas détaillés dans ce blog ou ailleurs)
L'ENFANT a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses GRANDS-PARENTS
Si vous êtes sous l'ordonnance de payer une pension alimentaire mais vous ne pouvez pas payer en raison de votre situation économique, sachez que cela n'est pas restritif de vos droits de parents. Les concepts "d'autorité parentale conjointe" et de "pension alimentaire" sont bien dissociés dans la législation. Le chantage de l'un pour l'autre est légalement inadmissible, mais c'est malheureusement encore trop souvent le cas où un parent se sent sous le joux d'une situation de chantage, "alimentée" par des auxiliaires institutionnels, et se soumet ou se culpabilise à tord.
Ce ne sont que quelques idées rassemblées. Chaque cas est différent, il faut adapter au mieux en tenant compte du contexte, des moyens, mais il ne faut jamais capituler devant son devoir de parent.